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Société pharmaceutique
(BAYER)
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Climara 50 microgrammes/24 heures dispositif transdermique
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque dispositif transdermique de 12,5 cm² contient 3,8 mg d’estradiol (sous forme de 3,9 mg d’estradiol hémihydraté) et la
libération nominale est de 50 microgrammes d’estradiol par 24 heures.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Dispositif transdermique.
Dispositif transdermique ovale muni d’une matrice homogène translucide sur un film porteur transparent.
4. DONNÉES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
• Traitement hormonal substitutif (THS) en cas de symptômes de déficit en estrogènes chez les femmes ménopausées, plus de 1 an
après la ménopause.
Prévention de l'ostéoporose postménopausique chez les femmes ayant un risque élevé de fractures futures et présentant une intolérance
ou une contre-indication aux autres traitements approuvés pour la prévention de l'ostéoporose.(Voir aussi rubrique 4.4)
4.2 Posologie et mode d’administration
Posologie
Climara est un dispositif transdermique qui ne contient qu’un estrogène et qui s'applique une fois par semaine sur la peau.
Pour débuter ou poursuivre le traitement des symptômes postménopausiques, la dose minimale efficace doit être utilisée pendant la plus
courte durée possible (voir aussi rubrique 4.4). Le traitement destiné à contrôler les symptômes ménopausiques doit être instauré avec
le dispositif transdermique Climara contenant la plus faible dose. Ne passer à une dose supérieure que si on l'estime nécessaire. Une
fois le traitement instauré, appliquer la dose efficace minimale nécessaire pour soulager les symptômes.
Climara 50 est recommandé pour la prévention de l'ostéoporose postménopausique. Les femmes qui reçoivent Climara 100 en
traitement de symptômes postménopausiques peuvent continuer leur traitement à cette dose.
Chez les femmes non hystérectomisées, un progestatif doit être ajouté à Climara pendant au moins 12-14 jours par mois. Sauf en cas
de diagnostic antérieur d'endométriose, il n'est pas recommandé d'administrer un progestatif aux femmes hystérectomisées.
En utilisation continue :
Les dispositifs transdermiques doivent être appliqués une fois par semaine, de manière continue, et chaque dispositif transdermique
utilisé doit être enlevé après 7 jours et remplacé par un nouveau dispositif transdermique qui doit être appliqué à un autre endroit.
En utilisation cyclique :
Les dispositifs transdermiques peuvent également être prescrits sur un mode d'administration cyclique. Lorsque la préférence est
donnée à cette option, les dispositifs transdermiques doivent être appliqués une fois par semaine pendant 3 semaines consécutives et
l'application doit ensuite être interrompue pendant 7 jours avant d'entamer le cycle suivant.
Comment instaurer le traitement par Climara
Les femmes qui ne prennent pas d'estrogènes ou les femmes qui passent d'un produit de substitution hormonale combiné en continu
peuvent commencer le traitement à n'importe quel moment.
Les patientes qui passent d'un schéma de THS séquentiel en continu doivent commencer le traitement le jour qui suit la fin du schéma
précédent.
Les patientes qui passent d'un schéma de THS cyclique doivent commencer le traitement le jour qui suit la fin de la période sans
traitement.
Oubli ou perte d’un dispositif transdermique
Si un dispositif transdermique se détache avant que la période de 7 jours d’application ne soit terminée, il peut être réappliqué. Le cas
échéant, appliquer un nouveau dispositif transdermique pour le restant de la période de 7 jours.
Si la patiente oublie de remplacer un dispositif transdermique, elle doit le faire le plus rapidement possible dès qu'elle s'en rend compte.
Le dispositif transdermique suivant doit ensuite être appliqué après l'intervalle normal de 7 jours.
Le fait d'oublier d'appliquer le dispositif transdermique suivant pendant plusieurs jours augmente le risque de métrorragies et de
spotting.
Mode d’administration
Après avoir enlevé les feuillets protecteurs, il faut appliquer la face adhésive du dispositif transdermique Climara sur un endroit sec et
propre de la peau du tronc ou des fesses. On ne doit pas appliquer les dispositifs transdermiques Climara sur les seins. Il y a lieu de
changer les endroits d’application à intervalles d’au moins une semaine entre les applications à un endroit donné. L’endroit choisi ne
doit être ni gras, ni abîmé, ni irrité. Il faut éviter la taille, car les vêtements cintrés peuvent arracher le dispositif transdermique. Il faut
appliquer le dispositif transdermique directement après avoir ouvert le sachet et enlevé les feuillets protecteurs. Appliquer fermement le
dispositif transdermique avec la paume de la main et appuyer environ 10 secondes en s’assurant qu’il y a un bon contact, surtout au
niveau des bords. Il faut changer le dispositif transdermique une fois par semaine.Si le dispositif transdermique a été appliqué
correctement, la patiente peut prendre un bain ou une douche comme d’habitude. Le dispositif transdermique pourrait cependant
lâcher dans un bain très chaud ou un sauna.
Population pédiatrique
L’utilisation de Climara n’est pas indiquée chez les enfants et les adolescents.
Patientes gériatriques
Il n’existe aucune donnée suggérant la nécessité d’adapter la posologie chez les patientes âgées. Pour les femmes de 65 ans ou plus,
voir rubrique 4.4.
Patientes souffrant d’insuffisance hépatique
Climara n’a pas été étudié spécifiquement chez des sujets atteints d’insuffisance hépatique. Pour les femmes dont la fonction hépatique
est altérée, voir rubrique 4.4.
4.3 Contre-indications
• Présence d’un cancer du sein connu ou suspecté ou antécédents de cancer du sein
• Présence de tumeurs malignes estrogénodépendantes connues ou suspectées, p. ex. cancer de l'endomètre
• Hémorragie vaginale d’étiologie inconnue
• Hyperplasie endométriale non traitée
• Antécédent d'accident thromboembolique veineux ou présence d’accident thromboembolique veineux (thrombose veineuse
profonde, embolie pulmonaire)
• Troubles thrombophiliques connus (p. ex. déficit en protéine C, en protéine S ou en antithrombine, voir rubrique 4.4)
• Accident thromboembolique artériel récent ou en évolution (p. ex. angor, infarctus du myocarde)
• Affection hépatique aiguë ou antécédents d'affection hépatique, tant que les tests hépatiques ne sont pas normalisés
• Porphyrie
• Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Pour le traitement des symptômes de la ménopause, un THS ne doit être instauré que si les troubles sont perçus par la patiente comme
altérant sa qualité de vie. Dans tous les cas, une réévaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque doit être effectuée au moins une fois
par anle THS ne sera poursuivi que tant que le bénéfice est supérieur au risque encouru.
Les données probantes relatives aux risques associés au THS dans le traitement de la ménopause précoce sont limitées. Compte tenu
du faible niveau de risque absolu chez les femmes plus jeunes, le rapport risques/bénéfices pourrait cependant être plus favorable chez
ces femmes que chez les sujets plus âgés.
Examen/suivi médical
Avant de débuter ou de recommencer un traitement hormonal substitutif (THS), il est indispensable de recueillir les antécédents
médicaux personnels et familiaux complets. Un examen clinique (comprenant l’examen gynécologique et l’examen des seins) doit être
effectué en tenant compte de cette anamnèse, des contre-indications et des précautions d'emploi. Pendant toute la durée du traitement,
il est recommandé d’effectuer des examens réguliers, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente. Les femmes
doivent être informées du type d'anomalies mammaires qui doivent être signalées au médecin traitant ou au personnel infirmier (voir
« Cancer du sein » ci-dessous). Les examens, y compris les examens d’imagerie appropriés, p. ex. une mammographie, doivent être
pratiqués selon les pratiques de dépistage en vigueur, et adaptés aux besoins cliniques de chaque patiente.
Affections nécessitant une surveillance
Si l'une des affections suivantes est présente, est survenue précédemment, et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un
précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Il faut tenir compte du fait que ces affections peuvent
réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement par Climara, en particulier :
o Léiomyome (fibrome utérin) ou endométriose
o Facteurs de risque thromboembolique (voir ci-dessous)
o Facteurs de risque de tumeurs estrogénodépendantes, p. ex. 1er degré d'hérédité pour le cancer du sein
o Hypertension artérielle
o Troubles hépatiques (p. ex. adénome hépatique)
o Diabète avec ou sans atteinte vasculaire
o Lithiase biliaire
o Migraines ou céphalées (sévères)
o Lupus érythémateux disséminé
o Antécédent d'hyperplasie endométriale (voir ci-dessous)
o Epilepsie
o Asthme
o Otosclérose
o Angioœdème héréditaire
Motifs d’arrêt immédiat du traitement :
Le traitement doit être arrêté en cas de survenue d'une contre-indication ou dans les cas suivants :
o Ictère ou altération de la fonction hépatique
o Augmentation significative de la tension artérielle
o Première apparition de céphalée de type migraine
o Grossesse
Hyperplasie endométriale et cancer de l’endomètre
• Chez les femmes dont l’utérus est intact, le risque d'hyperplasie endométriale et de cancer de l'endomètre augmente en cas
d'utilisation prolongée d'œstrogènes seuls. L’augmentation rapportée du risque de cancer de l’endomètre parmi les utilisatrices
d’œstrogènes seuls est entre 2 et 12 fois plus élevée que chez les non-utilisatrices, en fonction de la durée du traitement et de la dose
d’œstrogènes (voir rubrique 4.8). Après l’arrêt du traitement, le risque peut rester élevé pendant au moins 10 ans.
• Chez les femmes non hystérectomisées, l’ajout cyclique d’un progestatif, pendant au moins 12 jours par mois/cycle de 28 jours ou
l’utilisation continue d’une combinaison œstroprogestative prévient le risque supplémentaire associé au THS à base d’œstrogènes seuls.
• Pour les doses orales d’œstradiol > 2 mg, les œstrogènes conjugués équins > 0,625 mg et les dispositifs transdermiques > 50 µg/jour,
la sécurité endométriale des progestatifs associés n’a pas été démontrée.
• Des métrorragies et du spotting peuvent survenir au cours des premiers mois de traitement. La survenue de métrorragies et de
spotting un certain temps après le début du traitement ou la persistance de ces saignements après l'arrêt du traitement doit en faire
rechercher l’étiologie. Cette démarche peut nécessiter une biopsie endométriale afin d'exclure une pathologie maligne.
• La stimulation par les estrogènes non compensée peut conduire à une transformation maligne ou prémaligne des foyers résiduels
d'endométriose. L'association d'un progestatif au traitement estrogénique de substitution doit être envisagée chez les femmes qui ont
subi une hystérectomie suite à une endométriose lorsqu’on sait qu’il reste des foyers résiduels d'endométriose.
Cancer du sein
Les données probantes globales suggèrent un risque accru de cancer du sein chez les utilisatrices de préparations œstroprogestatives,
et potentiellement aussi chez les utilisatrices d’œstrogènes seuls. Ce risque dépend de la durée du THS.
Traitement œstroprogestatif combiné
• Une étude randomisée versus placebo, la Women's Health Initiative Study (WHI) et des études épidémiologiques ont
systématiquement montré une augmentation du risque de cancer du sein chez les utilisatrices de THS œstroprogestatif combiné, qui
devient manifeste après 3 ans environ (voir rubrique 4.8).
Traitement à base d’œstrogènes seuls
• L’étude WHI n’a pas montré d’augmentation du risque de cancer du sein chez les femmes hystérectomisées utilisant un THS à base
d’œstrogènes seuls. Les études observationnelles ont généralement fait état d’une légère augmentation du risque de diagnostic de
cancer du sein, laquelle est considérablement inférieure à l’augmentation observée chez les utilisatrices de préparations
œstroprogestatives (voir rubrique 4.8).
L'augmentation du risque devient significative après quelques années d'utilisation, mais le risque revient à son niveau de départ après
quelques années (au plus 5 ans) suivant l’arrêt du traitement.
Les THS, particulièrement les associations estrogène + progestatif, augmentent la densité mammaire à la mammographie, ce qui
pourrait gêner le diagnostic de cancer du sein.
Cancer ovarien
Le cancer ovarien est bien plus rare que le cancer du sein.
Les données épidémiologiques issues d’une vaste méta-analyse suggèrent une légère augmentation du risque chez les femmes sous
THS à base d’estrogène seul ou sous THS combiné estroprogestatif. Ce risque devient apparent dans les 5 ans d’utilisation et diminue
au fil du temps après l’arrêt du traitement.
Certaines autres études, dont l’étude WHI, suggèrent que l’utilisation de THS combinés peut être associée à un risque similaire ou un
risque légèrement plus faible (voir rubrique 4.8).
Accidents thromboemboliques veineux
• Le THS est associé à un risque 1,3 à 3 fois plus élevé d'accidents thromboemboliques veineux (thrombose veineuse profonde ou
embolie pulmonaire). Cet événement survient plutôt au cours de la première année de traitement (voir rubrique 4.8).
• Les patientes ayant des antécédents d’accidents thromboemboliques veineux ou présentant une thrombophilie connue ont un risque
accru d'accident thromboembolique veineux et le THS pourrait majorer ce risque. Chez ces patientes, l'utilisation d'un THS est dès lors
contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
• Les facteurs de risque d'accident thromboembolique veineux généralement reconnus incluent : utilisation d’œstrogènes, âge avancé,
intervention chirurgicale majeure, immobilisation prolongée, obésité (IMC > 30 kg/m²), grossesse, période de post-partum, lupus
érythémateux disséminé (LED) et cancer. Il n’existe aucun consensus quant au rôle éventuel des varices dans les accidents
thromboemboliques veineux. Comme pour tous les patients en période post-opératoire, afin de prévenir tout risque thromboembolique
veineux postopératoire, les mesures prophylactiques habituelles doivent être envisagées. Si une immobilisation prolongée doit suivre
une intervention chirurgicale programmée, il est conseillé d’arrêter provisoirement le traitement 4 à 6 semaines avant l'intervention. Le
traitement ne sera réinstauré que lorsque la patiente aura repris une mobilité normale.
• Chez les femmes qui n’ont pas d’antécédents personnels d’accidents thromboemboliques veineux, mais dont un parent au premier
degré a des antécédents de thrombose dans le jeune âge, un dépistage peut être proposé après une discussion détaillée de ses limites
(seule une partie des anomalies thrombophiliques sont identifiées au dépistage). En cas d’identification d’une anomalie thrombophilique
coïncidant avec une thrombose chez des parents ou en cas d’anomalie ‘grave’ (p. ex. déficit en antithrombine, en protéine S ou en
protéine C, ou encore combinaison de plusieurs anomalies), Climara ne sera utilisé qu’après une évaluation soigneuse du rapport
risques/bénéfices. Le THS est contre-indiqué.
• Chez les femmes qui sont déjà sous traitement anticoagulant chronique, l’utilisation d’un THS doit faire l’objet d’une évaluation
soigneuse du rapport risques/bénéfices.
• La survenue d'un accident thromboembolique impose l'arrêt du THS. En cas de survenue de signes évoquant une thrombose
(gonflement douloureux d'une jambe, douleurs soudaines dans la poitrine, dyspnée), il est conseillé aux patientes de consulter
immédiatement leur médecin.
Maladie coronarienne
Les études randomisées contrôlées n'ont pas mis en évidence de protection contre l’infarctus du myocarde chez les femmes souffrant
ou non d’une coronaropathie existante, qui recevaient un TSH œstroprogestatif ou à base d’œstrogènes seuls.
Traitement œstroprogestatif combiné
Le risque relatif de maladie coronarienne pendant l’utilisation d’un TSH œstroprogestatif est légèrement augmenté. Comme le risque
absolu initial de maladie coronarienne dépend fortement de l’âge, le nombre de cas supplémentaires de maladies coronariennes dus à
l’utilisation de la combinaison d’œstrogènes et d’un progestatif est très faible chez les femmes en bonne santé juste après la ménopause,
mais ce risque augmentera avec l’âge.
Traitement à base d’œstrogènes seuls
Les études randomisées contrôlées n’ont pas révélé de risque accru de maladie coronarienne chez les femmes hystérectomisées
utilisant des œstrogènes seuls.
Accident ischémique
Les THS œstroprogestatifs et à base d’œstrogènes seuls sont associés à un risque jusqu’à 1,5 fois plus élevé d’accident ischémique.
Le risque relatif ne change pas avec l’âge ou le temps écoulé depuis la ménopause. Toutefois, comme le risque initial dépend fortement
de l’âge, le risque global d’accident chez les utilisatrices de THS augmentera avec l’âge (voir rubrique 4.8).
Autres affections
• Les estrogènes peuvent provoquer une rétention hydriquec’est pour cette raison que les patientes présentant une insuffisance rénale
ou cardiaque doivent donc être étroitement surveillées.
• Les femmes avec une hypertriglycéridémie préexistante doivent être étroitement surveillées pendant le traitement estrogénique
substitutif ou le traitement hormonal substitutif. De rares cas d'augmentation importante du taux des triglycérides plasmatiques
conduisant à une pancréatite ont en effet été observés sous estrogénothérapie dans cette situation.
Les estrogènes augmentent les taux plasmatiques de TBG (thyroid-binding globulin) ce qui conduit à une élévation des taux des
hormones thyroïdiennes totales mesurés par PBI (protein-bound iodine), de la T4 totale (mesurés sur colonne ou par RIA
[radioimmunoassay]) et de la T3 totale (mesurés par RIA). La fixation de la T3 sur la résine est diminuée, reflétant l'augmentation des
taux de la TBG. Les concentrations des fractions libres de T4 et de T3 restent inchangées. Les taux sériques d'autres protéines de
liaison telles que la CBG (corticoid-binding globulin) et la SHBG (sex-hormone binding globulin) peuvent être augmentés entraînant,
respectivement, une augmentation des taux circulants de corticoïdes et de stéroïdes sexuels. Les concentrations des fractions libres ou
actives des hormones restent inchangées. D'autres protéines plasmatiques peuvent également être augmentées
(angiotensinogène/substrat de la rénine, alpha-1-antitrypsine, céruloplasmine).
• Un chloasma peut parfois être observé, plus particulièrement chez les femmes qui ont des antécédents de chloasma pendant la
grossesse. Les femmes présentant un risque de chloasma doivent minimiser toute exposition à la lumière du soleil ou aux rayons
ultraviolets pendant la prise d'un THS.
• Le THS n’améliore pas les fonctions cognitives. Certains résultats suggèrent une augmentation du risque de la probabilité de démence
chez les femmes débutant un TSH œstroprogestatif ou à base d’œstrogènes seuls après 65 ans.
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d'interactions
Remarque : les informations de prescription des produits concomitants doivent être consultées pour connaître les interactions
éventuelles.
Effets d’autres médicaments sur Climara
Molécules augmentant la clairance des hormones sexuelles (diminution de l’efficacité des THS par induction enzymatique) :
Le métabolisme des estrogènes peut être augmenté par l'utilisation concomitante de médicaments inducteurs enzymatiques, en
particulier des isoenzymes du cytochrome P450, comme les anticonvulsivants (p. ex. les barbituriques, phénytoïne, primidone,
carbamazépine) et les anti-infectieux (p. ex. rifampicine, rifabutine, névirapine, éfavirenz) et éventuellement aussi le felbamate, la
griséofulvine, l’oxcarbazépine, le topiramate et les produits contenant du millepertuis (hypericum perforatum)..
L'administration transcutanée évite l'effet de premier passage hépatique. Par conséquent, les estrogènes administrés par cette voie
devraient être moins affectés par les inducteurs enzymatiques que les hormones prises par voie orale.
Sur le plan clinique, l'augmentation du métabolisme des estrogènes et des progestatifs peut conduire à une diminution de l'effet
thérapeutique et à une modification du profil des saignements utérins.
L’induction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours de traitement. L’induction enzymatique maximale est
généralement observée dans les quelques semaines qui suivent. Après l’arrêt du traitement, l’induction enzymatique peut se poursuivre
pendant 4 semaines environ.
Molécules ayant des effets variables sur la clairance des hormones sexuelles:
Lorsqu’elles sont administrées conjointement à des hormones sexuelles, de nombreuses associations d’inhibiteurs de protéase du VIH
et d’inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse, y compris les associations avec des inhibiteurs du VHC, peuvent
augmenter ou réduire les concentrations plasmatiques des estrogènes. L’effet net de ces modifications peut se révéler cliniquement
pertinent dans certains cas.
C’est pourquoi il convient de consulter les informations de prescription des produits concomitants contre le VIH/VHC pour connaître
les interactions éventuelles et les recommandations qui y sont associées.
Molécules diminuant la clairance des hormones sexuelles (inhibiteurs enzymatiques):
Les inhibiteurs puissants ou modérés du cytochrome P3A4 comme les antifongiques azolés (p. ex.: fluconazole, itraconazole,
ketoconazole, voriconazole), le vérapamil, les macrolides (p. ex.: clarithromycine, erythromycine), le diltiazem et le jus de
pamplemousse peuvent provoquer une augmentation des concentrations plasmatiques d’estrogènes.
Autres formes d'interactions
Des tests de laboratoire
L’utilisation de stéroïdes sexuels peut influencer les résultats de certains tests de laboratoire, y compris les paramètres biochimiques de
la fonction hépatique, thyroïdienne, surrénalienne et rénale, les taux plasmatiques des protéines (de transport) telles que la globuline liant
les corticostéroïdes et les fractions lipides/lipoprotéines, les paramètres du métabolisme des hydrates de carbone et les paramètres de
la coagulation et de la fibrinolyse. Ces modifications restent généralement dans une fourchette normale. Pour plus d'informations, voir la
rubrique 4.4 «Autres affections».
4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Climara n'est pas indiqué au cours de la grossesse. En cas de grossesse, il faut arrêter immédiatement le traitement par Climara.
À ce jour, les résultats de la plupart des études épidémiologiques en rapport avec l'exposition accidentelle d'un fœtus à des estrogènes
n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène ou fœtotoxique.
Allaitement
Climara n'est pas indiqué au cours de l'allaitement.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été. Aucun effet n’a été observé sur l’aptitude à
conduire des véhicules et à utiliser des machines chez les utilisatrices de Climara.
4.8 Effets indésirables
Pendant les premiers mois de traitement, on peut observer des métrorragies, du spotting et une sensibilité ou une augmentation du
volume des seins. Ces phénomènes sont habituellement temporaires et disparaissent en principe avec la poursuite du traitement. Le
tableau ci-dessous reprend la liste des réactions médicamenteuses indésirables enregistrées dans le cadre des études cliniques, ainsi
que des réactions médicamenteuses indésirables rapportées après la mise sur le marché. Les réactions médicamenteuses indésirables
ont été enregistrées dans 3 études cliniques de phase III (n = 611 femmes à risque) et ont été reprises dans le tableau lorsqu'elles
étaient considérées comme au moins potentiellement liées au traitement par respectivement 50 µg estradiol/jour ou
100 µg estradiol/jour appliqués par voie transdermique.
De manière globale, on s'attend à ce que 76 % des patientes présentent des réactions médicamenteuses indésirables. Les réactions
médicamenteuses indésirables observées pendant les études cliniques chez > 10 % des patientes étaient des réactions au site
d'application et des douleurs mammaires.
Système
d’organes
Troubles
généraux
Affections
cardiaques et
vasculaires
Affections
gastrointestinales
Affections du
système
Effets indésirables mentionnés dans les
études cliniques
Fréquent (≥
1/100, < 1/10)
Douleur.
Peu fréquent (≥
1/1000,< 1/100)
Fatigue, tests de
laboratoire anormaux1,
asthénie1, fièvre1,
syndrome grippal1,
malaise1.
Migraine, palpitations,
phlébite1 superficielle,
hypertension1.
Flatulence, nausées. Augmentation de
l'appétit, constipation,
dyspepsie1, diarrhée,
troubles rectaux1.
Effets
indésirables
mentionnés après
la mise sur le
marché
Événements
cérébraux
ischémiques.
Douleurs
abdominales,
météorisme
(ballonnement du
ventre), ictère
cholestatique.
Aggravation d’un
angioœdème
immunitaire
Troubles du
métabolisme et
de la nutrition
Affections
hématolo-giques
et du système
lymphatique
Affections
musculosquelettiques et
systémiques
Affections
respiratoires,
thoraciques et
médiastinales
Affections du
système
nerveux
Affections de la
peau et du tissu
sous-cutané
héréditaire.
Œdème, prise de
poids.
Hypercholestérolémie1.
-
Purpura1.
-
Troubles articulaires,
crampes musculaires.
-
Dyspnée1, rhinite1.
Dépression,
vertiges, nervosité,
léthargie, céphalées,
augmentation de la
transpiration,
bouffées de chaleur.
Anxiété, insomnie,
apathie, labilité
émotionnelle, diminution
de la capacité de
concentration,
paresthésies,
modifications de la
libido, euphorie1,
tremblements1,
agitation1.
Acné, alopécie,
sécheresse de la peau,
tumeur mammaire
bénigne, augmentation
du volume des seins,
sensibilité de la poitrine,
problèmes d'ongles1,
nodule cutané1,
hirsutisme1.
Augmentation de la
fréquence des mictions
/ miction impérieuse,
tumeur bénigne de
l'endomètre,
hyperplasie
endométriale,
incontinence urinaire1,
cystite1, coloration des
urines1, hématurie1,
troubles utérins1.
Troubles de la vision1,
sécheresse des yeux1.
Prurit au site
d'application, rash.
Affections du
Troubles
rein et des voies menstruels, pertes
urinaires
vaginales, maladie
de la vulve/du
vagin.
Affections
oculaires
Dermatite de
contact, eczéma,
douleurs
mammaires.
Fibromes utérins.
1 Ont été rapportés dans des cas isolés. Étant donné la petite population (n=611) étudiée, on ne peut pas estimer, sur la base de ces
résultats, si ces incidents sont peu fréquents ou rares.
Risque de cancer du sein
Une augmentation du risque de diagnostic de cancer du sein, pouvant aller jusqu’à une multiplication par 2, a été rapportée chez des
femmes prenant un TSH œstroprogestatif pendant plus de 5 ans.
Tout risque augmenté chez les utilisatrices de THS à base d’œstrogènes seuls est considérablement inférieur à celui observé chez les
utilisatrices de THS œstroprogestatifs.
Le niveau de risque dépend de la durée d’utilisation (voir rubrique 4.4).
Les résultats de la plus grande étude randomisée versus placebo (l'étude WHI) et ceux de la plus grande étude épidémiologique
(l’étude MWS) sont présentés ci-dessous.
Million Women Study - Estimation du risque supplémentaire de cancer du sein après 5 années d’utilisation
Etudes US WHI – Risque
Tranche Cas supplémentaires sur Rapport de risque & IC à Cas supplémentaires sur
d’âge
une période de 5 ans
95 %#
une période de 5 ans pour supplémentaire de cancer du
sein après 5 ans d’utilisation
(ans)
pour 1000 patientes
1000 utilisatrices de THS
n’ayant jamais utilisé de
(IC à 95 %)
THS*2
THS à base d’œstrogènes seuls
50-65
9-12
1,2
1-2 (0 - 3)
THS œstroprogestatif
50-65
9-12
1,7
6 (5 - 7)
*2 Sur la base des taux d’incidence de base dans les pays développés.
# Rapport de risque global. Le rapport de risque n’est pas constant : il augmente avec la durée
d’utilisation.
Remarque : étant donné que l’incidence sous-jacente du cancer du sein varie d’un pays à l’autre
de l’UE, le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein varie d’un pays à l’autre de l’UE,
et le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein changera également en proportion.
Tranche
d’âge
(ans)
Incidence sur 5 ans
Rapport de risque & IC à Cas supplémentaires sur 5
pour 1000 femmes dans 95 %
ans pour 1000 utilisatrices de
le bras placebo
THS (IC à 95 %)
CEE œstrogènes seuls
50-79
21
0,8 (0,7-1,0)
-4 (-6 - 0)*3
CEE + MPA œstrogènes & progestatifs§
50-79
17
1,2 (1,0-1,5)
+4 (0 - 9)
*3 Etude WHI portant sur des femmes hystérectomisées, n’ayant pas montré d’augmentation du
cancer du sein.
§ Lorsque l’analyse s’est limitée aux femmes n’ayant pas utilisé de THS avant l’étude, aucun
risque accru n’était apparent pendant les 5 premières années de traitement : après 5 ans, le risque
était plus élevé que chez les non-utilisatrices.
Risque de cancer de l'endomètre
Femmes ménopausées non hystérectomisées
Le risque de cancer de l'endomètre est d'environ 5 sur 1000 femmes non hystérectomisées n'utilisant pas de THS.
Chez les femmes non hystérectomisées, l’utilisation d’un THS à base d’œstrogènes seuls est déconseillée car elle augmente le risque de
cancer de l’endomètre (voir rubrique 4.4).
En fonction de la durée d’utilisation des œstrogènes seuls et de la dose utilisée, l’augmentation du risque de cancer de l'endomètre
signalée dans les études épidémiologiques variait de 5 à 55 diagnostics supplémentaires pour 1000 femmes âgées de 50 à 65 ans.
L'association d'un progestatif pendant au moins 12 jours par cycle peut prévenir ce risque accru. Dans l’étude MWS, l’utilisation de
THS combinée (cyclique ou continue) pendant cinq ans n’a pas augmenté le risque de cancer de l’endomètre (RR de 1,0 (0,8-1,2).)
Cancer ovarien
L’utilisation d’un THS à base d’estrogène seul ou combiné estroprogestatif a été associée à une légère augmentation du risque de
cancer de l’ovaire diagnostiqué (voir rubrique 4.4).
Une méta-analyse de 52 études épidémiologiques met en évidence une augmentation du risque de cancer de l’ovaire chez les femmes
utilisant actuellement un THS par rapport aux femmes n’ayant jamais utilisé de THS (RR 1,43, IC à 95 % 1,31 – 1,56). Chez les
femmes âgées de 50 à 54 ans qui prennent un THS pendant 5 ans, le risque est d’environ 1 cas supplémentaire pour 2000 utilisatrices.
Chez les femmes âgées de 50 à 54 ans qui ne prennent pas de THS, un cancer de l’ovaire sera diagnostiqué chez environ 2 femmes
sur 2000 sur une période de 5 ans.
Risque de thromboembolie veineuse
Le THS a été associé à une multiplication par un facteur 1,3 à 3 du risque relatif de développer une thromboembolie veineuse (TEV),
c’est-à-dire une thrombose veineuse profonde ou une embolie pulmonaire. Ce type d’événement est plus susceptible de se produire
durant la première année d’utilisation d’un THS (voir rubrique 4.4). Les résultats des études WHI sont présentés ci-dessous :
Etudes WHI – Risque supplémentaire de TEV sur 5 années d’utilisation
Tranche d’âge
(ans)
Incidence sur 5 ans pour Rapport de risque
1000 femmes dans le
& IC à 95 %
bras placebo
Œstrogènes oraux seuls *4
50-59
7
1,2 (0,6 – 2,4)
Œstroprogestatifs oraux combinés
50-59
4
2,3 (1,2 – 4,3)
*4 Etude portant sur des femmes hystérectomisées.
Cas supplémentaires pour
1000 utilisatrices de THS
1 (-3 - 10)
5 (1 - 13)
Risque de maladie coronarienne
Le risque de coronaropathie est légèrement augmenté chez les utilisatrices de THS œstroprogestatifs, âgées de plus de 60 ans (voir
rubrique 4.4).
Risque d’accident ischémique
L’utilisation d’œstrogènes seuls et de préparations œstroprogestatives est associée à une augmentation du risque relatif d’accident
ischémique pouvant aller jusqu’à une multiplication par 1,5. Le risque d’AVC hémorragique n’est pas augmenté pendant l’utilisation
d’un THS.
Ce risque relatif ne dépend ni de l’âge ni de la durée d’utilisation, mais étant donné que le risque de base dépend fortement de l’âge, le
risque global d’AVC chez les utilisatrices de THS augmentera avec l’âge, voir rubrique 4.4.
Etudes WHI combinées – Risque supplémentaire d’accident ischémique*5 sur 5 années d’utilisation
Tranche d’âge
(ans)
Incidence sur 5 ans pour Rapport de risque Cas supplémentaires pour
1000 femmes dans le
& IC à 95 %
1000 utilisatrices de THS
bras placebo
50-59
8
1,3 (1,1 – 1,6)
3 (1 – 5)
*5 Aucune différenciation n’a été faite entre AVC ischémique et AVC hémorragique.
D'autres effets indésirables ont été rapportés dans le cadre d'un traitement œstroprogestatif :
- Affections biliaires.
- Troubles cutanés et sous-cutanés : chloasma, érythème polymorphe, érythème noueux, purpura vasculaire.
- Probable démence après l’âge de 65 ans (voir rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue
du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via :
Belgique
Agence fédérale des médicaments et des produits de santé
Division Vigilance
EUROSTATION II
Place Victor Horta, 40/ 40
B-1060 Bruxelles
Site internet: www.afmps.be
e-mail: [email protected]
Luxembourg
Direction de la Santé – Division de la Pharmacie et des Médicaments
Site internet: http://www.ms.public.lu/fr/activites/pharmacie-medicament/index.html
4.9 Surdosage
Un surdosage est improbable avec ce type d’application. Des nausées, des vomissements et des hémorragies de privation peuvent
apparaître chez certaines femmes. Il n’y a pas d’antidote spécifique et le traitement doit être symptomatique. Le dispositif
transdermique doit être enlevé.
5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Estrogènes naturels et semi-synthétiques simples
Code ATC : G03CA03
Mécanisme d’action et effets pharmacodynamiques
Climara contient du 17 ß-estradiol de synthèse, qui est chimiquement et biologiquement identique à l'estradiol endogène humain. Il
remplace le manque de production d'estrogènes chez la femme ménopausée et soulage les symptômes de la ménopause. Les
estrogènes préviennent la perte osseuse liée à la ménopause ou à une ovariectomie.
Efficacité et sécurité clinique
• Soulagement des symptômes liés au déficit estrogénique
- Le soulagement des symptômes de la ménopause était obtenu dès les premières semaines de traitement.
• Prévention de l'ostéoporose
- Le déficit en estrogènes à la ménopause est associé à un renouvellement osseux accru et une diminution de la masse osseuse. L'effet
des estrogènes sur la densité minérale osseuse dépend de la dose. Cependant, dans les études cliniques, l'efficacité de Climara 100 n'a
toutefois pas été significativement supérieure à l'efficacité de Climara 50 en termes de prévention de l'ostéoporose postménopausique.
Cette protection s'est avérée efficace aussi longtemps que le traitement se poursuivait. À l'arrêt du THS, la perte osseuse reprend au
même rythme que chez les femmes non traitées.
- Les résultats de l'étude WHI et d'une méta-analyse de plusieurs études montrent que l'utilisation d'un traitement estrogénique
substitutif, seul ou en association à un progestatif (principalement chez des femmes en bonne santé) diminue le risque de fractures de la
hanche, des vertèbres et d'autres fractures ostéoporotiques. Des données limitées suggèrent que les THS peuvent également prévenir
des fractures chez des femmes ayant une faible densité minérale osseuse et/ou une ostéoporose établie.
- Deux études cliniques portant sur la prévention de l’ostéoporose ont été menées avec Climara : une aux Etats-Unis et une en Europe.
- Climara 50
- Après deux ans de traitement, l’augmentation de la densité minérale osseuse (DMO) lombaire était de 6,91 % (intervalle de
confiance (IC) à 95 % : 4,90-8,91) dans l’étude européenne et de 4,09 % (IC à 95 % : 2,01-6,17) dans l’étude américaine. L’étude
américaine a également évalué les taux de réponse. Le pourcentage de femmes ayant conservé ou amélioré leur DMO dans la région
lombaire pendant le traitement était de 94 %.
- Climara 50 a aussi un effet sur la DMO du col du fémur. Après 2 ans, l’augmentation atteignait 5,73 % (IC à 95 % : 4,25-7,21) dans
l’étude européenne, et 1,61 % (IC à 95 % : 0,09-3,13) dans l’étude américaine. L’étude américaine a également évalué les taux de
réponse. Le pourcentage de femmes ayant conservé ou amélioré leur DMO au niveau du col du fémur pendant le traitement était de
78 %.
- Climara 100
- Après deux ans de traitement, l’augmentation de la densité minérale osseuse (DMO) lombaire était de 8,43 % (IC à 95 % : 6,939,93) dans l’étude européenne et de 4,70 % (IC à 95 % : 2,98-6,42) dans l’étude américaine. L’étude américaine a également évalué
les taux de réponse. Le pourcentage de femmes ayant conservé ou amélioré leur DMO dans la région lombaire pendant le traitement
était de 90 %.
Climara 100 a aussi un effet sur la DMO du col du fémur. Après 2 ans, l’augmentation atteignait 5,63 % (IC à 95 % : 3,87-7,38) dans
l’étude européenne, et 1,53 % (IC à 95 % : 0,66-3,72) dans l’étude américaine. L’étude américaine a également évalué les taux de
réponse. Le pourcentage de femmes ayant conservé ou amélioré leur DMO au niveau du col du fémur pendant le traitement était de
68 %.
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Après application dermique de Climara, l'estradiol est libéré de manière continue et traverse la peau intacte, ce qui donne lieu à des
taux d'estradiol circulants qui persistent pendant une période de traitement de 7 jours, comme l'illustre la Figure 1. La disponibilité
systémique de l'estradiol après administration transdermique est environ 20 fois supérieure à celle observée en cas d'administration par
voie orale. Cette différence est due à l'absence de premier passage hépatique lors de l'administration de l'estradiol par voie
transdermique. Les principaux paramètres pharmacocinétiques de l'estradiol sont résumés dans le tableau suivant :
Dispositif
Dose
d'administration libérée
transdermique chaque
jour, en
mg/jour
Climara 50
0,050
Climara 100
0,100
Lieu
ASC(0-t
d'application fin)
ng x h/ml
/
nmol x
h/l
abdomen
5,44 /
20
abdomen
11,5 /
42
Cmax
pg/ml /
pmol/l
C
55 /
202
110 /
404
35 /
129
70 /
257
moyenne
tmax
h
Cmin
pg/ml /
pmol/l
26
30 /
110
56 /
206
pg/ml /
pmol/l
31
Figure 1 : Taux sérique moyen de départ non corrigé de 17 -estradiol vs temps après application de Climara 50 et Climara
100
Distribution
La distribution des estrogènes exogènes est comparable à celle des estrogènes endogènes. Le volume de distribution apparent de
l'estradiol après administration intraveineuse unique est d'environ 1 l/kg. Les estrogènes circulent principalement dans le sang, liés aux
protéines sériques. Environ 61 % de l'estradiol ne sont pas liés de manière spécifique à l'albumine sérique et environ 37 % sont liés de
manière spécifique à la SHBG (sex hormone binding globulin).
Biotransformation
Après application transdermique, la biotransformation de l'estradiol mène à des concentrations d'estrone et de ses conjugués respectifs
qui se situent dans la même fourchette que celle observée en début de phase folliculaire pendant la vie reproductive caractérisée par un
rapport taux sérique d’estradiol/taux d'estrone d'environ 1. On évite l'augmentation non physiologique des taux d'estrone qui fait suite à
l'important effet de premier passage hépatique observé en cas de traitement hormonal de substitution à base d'estradiol per os, qui se
caractérise par un faible rapport estradiol/estrone, pouvant aller jusqu'à 0,1.
La biotransformation de l'estradiol administré par voie transdermique est identique à celle de l'hormone endogène : l'estradiol est
principalement métabolisé par le foie, mais également en dehors de celui-ci, p. ex. dans l’intestin, les reins, les muscles squelettiques et
les organes cibles. Ces processus s’accompagnent de la formation d'estrone, d'estriol, de catécholestrogènes et de dérivés
d’estrogènes sulfo- et glucuronoconjugués qui contiennent tous nettement moins d'estrogènes, voire qui n'en contiennent pas du tout.
Élimination
La clairance sérique totale de l'estradiol après administration intraveineuse unique montre une forte variation de distribution entre 10 et
30 ml/min/kg. L'estradiol et ses métabolites sont excrétés par la bile et subissent ce que l'on appelle une circulation entérohépatique.
L'estradiol et ses métabolites sont finalement principalement excrétés par l'urine sous la forme de dérivés sulfo- et glucuronoconjugués.
État d'équilibre
Aucune accumulation, ni d'estradiol, ni d'estrone n'a été observée après plusieurs applications hebdomadaires de dispositif
transdermique. De ce fait, les taux sériques d'estradiol et d'estrone à l'état d'équilibre correspondent à ceux observés après une seule
application.
5.3 Données de sécurité préclinique
Le profil de toxicité de l’estradiol est bien connu. Il n’y a pas de données précliniques importantes pour le prescripteur, autres que
celles déjà mentionnées dans d’autres rubriques du RCP.
Dans des études sur l’irritation cutanée primaire, l’application du dispositif transdermique Climara a provoqué une légère irritation due à
un traumatisme mécanique lors du détachement. Le dispositif transdermique Climara n’a pas révélé de potentiel de sensibilisation
dermique.
Les études sur les composants (matrice adhésive, dos et feuillet protecteur) n'ont démontré aucun risque lié à l'utilisation des dispositifs
transdermiques Climara.
6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Copolymère d’acrylate d’iso-octyle, d’acrylamide et d’acétate de vinyle
Oléate d'éthyle
Myristate d'isopropyle
Monolaurate de glycérol
Membrane libératrice en polyester
Couche support en polyéthylène
6.2 Incompatibilités
Sans objet
6.3 Durée de conservation
3 ans
6.4 Précautions particulières de conservation
À conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
À conserver dans l’emballage extérieur d’origine à l’abri de l’humidité.
6.5 Nature et contenu de l’emballage extérieur
Chaque dispositif transdermique est emballé dans un sachet multilaminé contenant un agent dessiccant. Le sachet se compose de
polyester / aluminium / acrylonitrile, copolymère de méthylacrylate (BAREX210). L’agent dessiccant consiste en du silicate et de
l’aluminate de sodium.
Boîte de 4 ou 12 dispositifs transdermiques.
(Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.)
6.6 Précautions particulières d’élimination et manipulation
Après utilisation, le dispositif transdermique contient encore des quantités considérables d’estradiol, qui peuvent avoir un effet néfaste si
elles aboutissent dans l’eau. Pour cette raison, le dispositif transdermique utilisé doit être éliminé soigneusement. Tous les dispositifs
transdermiques, utilisés ou non, doivent être pliés en deux, les côtés adhésifs tournés vers l’intérieur, et être éliminés via le système de
collecte des déchets solides. Les dispositifs transdermiques utilisés ne peuvent être jetés dans les toilettes ni via le système de collecte
des déchets liquides.
7. TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Bayer SA-NV
J.E. Mommaertslaan 14
B-1831 Diegem (Machelen)
8. NUMÉRO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
BE177091
9. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION / DE RENOUVELLEMENT DE L'AUTORISATION
Date de première autorisation : 06 août 1996
Date de dernier renouvellement : 11 juillet 2010
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
12/2016
Date d’approbation: 11/2016
Classification ATC5
Classe
G03CA03
Description
SYSTEME URO-GENITAL ET HORMONES SEXUELLES
HORMONES SEXUELLES ET MODULATEURS DU SYSTEME GENITAL
ESTROGENES
ESTROGENES NATURELS ET SEMISYNTHETIQUES, MONOCOMPOSES
ESTRADIOL
Prix
Nom
CLIMARA
Conditionnement
12 EMPL .
CNK
Prix
Rb
Type
Cat.
Presc.
1273-192
€ 29,42
D
Original
YR
Oui
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