Société pharmaceutique
(BAYER)
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Climara 50 microgrammes/24 heures dispositif transdermique
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque dispositif transdermique de 12,5 cm² contient 3,8 mg d’estradiol (sous forme de 3,9 mg d’estradiol hémihydraté) et la
liration nominale est de 50 microgrammes destradiol par 24 heures.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Dispositif transdermique.
Dispositif transdermique ovale muni d’une matrice homogène translucide sur un film porteur transparent.
4. DONES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
• Traitement hormonal substitutif (THS) en cas de sympmes de ficit en estrogènes chez les femmes ménopausées, plus de 1 an
après la ménopause.
Prévention de l'ostéoporose postménopausique chez les femmes ayant un risque élevé de fractures futures et présentant une intolérance
ou une contre-indication aux autres traitements approuvés pour la prévention de l'ostéoporose.(Voir aussi rubrique 4.4)
4.2 Posologie et mode d’administration
Posologie
Climara est un dispositif transdermique qui ne contient qu’un estrogène et qui s'applique une fois par semaine sur la peau.
Pour buter ou poursuivre le traitement des symptômes postménopausiques, la dose minimale efficace doit être utilisée pendant la plus
courte durée possible (voir aussi rubrique 4.4). Le traitement destiné à contrôler les symptômes ménopausiques doit être instauré avec
le dispositif transdermique Climara contenant la plus faible dose. Ne passer à une dose surieure que si on l'estime nécessaire. Une
fois le traitement instauré, appliquer la dose efficace minimale nécessaire pour soulager les symptômes.
Climara 50 est recommandé pour la prévention de l'ostéoporose postménopausique. Les femmes qui roivent Climara 100 en
traitement de sympmes postménopausiques peuvent continuer leur traitement à cette dose.
Chez les femmes non hystérectomisées, un progestatif doit être ajou à Climara pendant au moins 12-14 jours par mois. Sauf en cas
de diagnostic anrieur d'endométriose, il n'est pas recommandé d'administrer un progestatif aux femmes hystérectomisées.
En utilisation continue :
Les dispositifs transdermiques doivent être appliqués une fois par semaine, de manière continue, et chaque dispositif transdermique
utilisé doit être enlevé après 7 jours et remplacé par un nouveau dispositif transdermique qui doit être appliqué à un autre endroit.
En utilisation cyclique :
Les dispositifs transdermiques peuvent également être prescrits sur un mode d'administration cyclique. Lorsque la préférence est
donnée à cette option, les dispositifs transdermiques doivent être appliqués une fois par semaine pendant 3 semaines consécutives et
l'application doit ensuite être interrompue pendant 7 jours avant d'entamer le cycle suivant.
Comment instaurer le traitement par Climara
Les femmes qui ne prennent pas d'estrogènes ou les femmes qui passent d'un produit de substitution hormonale combiné en continu
peuvent commencer le traitement à n'importe quel moment.
Les patientes qui passent d'un schéma de THS quentiel en continu doivent commencer le traitement le jour qui suit la fin du schéma
précédent.
Les patientes qui passent d'un schéma de THS cyclique doivent commencer le traitement le jour qui suit la fin de la riode sans
traitement.
Oubli ou perte d’un dispositif transdermique
Si un dispositif transdermique se détache avant que la période de 7 jours dapplication ne soit terminée, il peut être réappliqué. Le cas
échéant, appliquer un nouveau dispositif transdermique pour le restant de la riode de 7 jours.
Si la patiente oublie de remplacer un dispositif transdermique, elle doit le faire le plus rapidement possible dès qu'elle s'en rend compte.
Le dispositif transdermique suivant doit ensuite être appliqué après l'intervalle normal de 7 jours.
Le fait d'oublier d'appliquer le dispositif transdermique suivant pendant plusieurs jours augmente le risque de métrorragies et de
spotting.
Mode dadministration
Après avoir enlevé les feuillets protecteurs, il faut appliquer la face adhésive du dispositif transdermique Climara sur un endroit sec et
propre de la peau du tronc ou des fesses. On ne doit pas appliquer les dispositifs transdermiques Climara sur les seins. Il y a lieu de
changer les endroits d’application à intervalles dau moins une semaine entre les applications à un endroit donné. Lendroit choisi ne
doit être ni gras, ni abîmé, ni irrité. Il faut éviter la taille, car les vêtements cintrés peuvent arracher le dispositif transdermique. Il faut
appliquer le dispositif transdermique directement après avoir ouvert le sachet et enlevé les feuillets protecteurs. Appliquer fermement le
dispositif transdermique avec la paume de la main et appuyer environ 10 secondes en sassurant quil y a un bon contact, surtout au
niveau des bords. Il faut changer le dispositif transdermique une fois par semaine.Si le dispositif transdermique a été appliqué
correctement, la patiente peut prendre un bain ou une douche comme dhabitude. Le dispositif transdermique pourrait cependant
lâcher dans un bain ts chaud ou un sauna.
Population pédiatrique
Lutilisation de Climara nest pas indiquée chez les enfants et les adolescents.
Patientes gériatriques
Il nexiste aucune donnée suggérant la nécessité dadapter la posologie chez les patientes âgées. Pour les femmes de 65 ans ou plus,
voir rubrique 4.4.
Patientes souffrant dinsuffisance patique
Climara n’a pas été étudié scifiquement chez des sujets atteints d’insuffisance hépatique. Pour les femmes dont la fonction hépatique
est altérée, voir rubrique 4.4.
4.3 Contre-indications
• Psence d’un cancer du sein connu ou suspecté ou antécédents de cancer du sein
• Psence de tumeurs malignes estrogénodépendantes connues ou suspectées, p. ex. cancer de l'endomètre
• Hémorragie vaginale détiologie inconnue
• Hyperplasie endométriale non traitée
• Antédent d'accident thromboembolique veineux ou présence d’accident thromboembolique veineux (thrombose veineuse
profonde, embolie pulmonaire)
• Troubles thrombophiliques connus (p. ex. déficit en protéine C, en protéine S ou en antithrombine, voir rubrique 4.4)
• Accident thromboembolique artériel récent ou en évolution (p. ex. angor, infarctus du myocarde)
• Affection hépatique aiguë ou antécédents d'affection hépatique, tant que les tests hépatiques ne sont pas normalisés
• Porphyrie
• Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1
4.4 Mises en garde sciales et précautions d’emploi
Pour le traitement des symptômes de la ménopause, un THS ne doit être instauré que si les troubles sont peus par la patiente comme
altérant sa qualité de vie. Dans tous les cas, une réévaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque doit être effectuée au moins une fois
par anle THS ne sera poursuivi que tant que le bénéfice est surieur au risque encouru.
Les données probantes relatives aux risques associés au THS dans le traitement de la ménopause pcoce sont limitées. Compte tenu
du faible niveau de risque absolu chez les femmes plus jeunes, le rapport risques/néfices pourrait cependant être plus favorable chez
ces femmes que chez les sujets plus âgés.
Examen/suivi médical
Avant debuter ou de recommencer un traitement hormonal substitutif (THS), il est indispensable de recueillir les antécédents
médicaux personnels et familiaux complets. Un examen clinique (comprenant lexamen gynécologique et l’examen des seins) doit être
effectué en tenant compte de cette anamnèse, des contre-indications et des précautions d'emploi. Pendant toute la durée du traitement,
il est recomman d’effectuer des examens réguliers, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente. Les femmes
doivent être informées du type d'anomalies mammaires qui doivent être signalées au médecin traitant ou au personnel infirmier (voir
« Cancer du sein » ci-dessous). Les examens, y compris les examens d’imagerie appropriés, p. ex. une mammographie, doivent être
pratiqués selon les pratiques depistage en vigueur, et adaptés aux besoins cliniques de chaque patiente.
Affections nécessitant une surveillance
Si l'une des affections suivantes est présente, est survenue précédemment, et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un
précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Il faut tenir compte du fait que ces affections peuvent
réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement par Climara, en particulier :
o Léiomyome (fibrome utérin) ou endométriose
o Facteurs de risque thromboembolique (voir ci-dessous)
o Facteurs de risque de tumeurs estrogénodépendantes, p. ex. 1er degré d'hérédité pour le cancer du sein
o Hypertension arrielle
o Troubles hépatiques (p. ex. anome hépatique)
o Diate avec ou sans atteinte vasculaire
o Lithiase biliaire
o Migraines ou céphalées (vères)
o Lupus érythémateux disséminé
o Antécédent d'hyperplasie endométriale (voir ci-dessous)
o Epilepsie
o Asthme
o Otosclérose
o Angime héréditaire
Motifs darrêt immédiat du traitement :
Le traitement doit être ar en cas de survenue d'une contre-indication ou dans les cas suivants :
o Ictère ou alration de la fonction hépatique
o Augmentation significative de la tension artérielle
o Première apparition de céphalée de type migraine
o Grossesse
Hyperplasie endométriale et cancer de lendomètre
• Chez les femmes dont lutérus est intact, le risque d'hyperplasie endométriale et de cancer de l'endomètre augmente en cas
d'utilisation prolongée dstrogènes seuls. Laugmentation rapportée du risque de cancer de lendomètre parmi les utilisatrices
dœstrogènes seuls est entre 2 et 12 fois plus élevée que chez les non-utilisatrices, en fonction de la durée du traitement et de la dose
dœstrogènes (voir rubrique 4.8). Après lart du traitement, le risque peut rester élevé pendant au moins 10 ans.
• Chez les femmes non hystérectomisées, lajout cyclique dun progestatif, pendant au moins 12 jours par mois/cycle de 28 jours ou
lutilisation continue d’une combinaison œstroprogestative prévient le risque supplémentaire associé au THS à base d’œstrogènes seuls.
• Pour les doses orales dœstradiol > 2 mg, les œstrogènes conjugués équins > 0,625 mg et les dispositifs transdermiques > 50 µg/jour,
la curité endométriale des progestatifs associés na pas été montrée.
• Des métrorragies et du spotting peuvent survenir au cours des premiers mois de traitement. La survenue de métrorragies et de
spotting un certain temps après le but du traitement ou la persistance de ces saignements après l'arrêt du traitement doit en faire
rechercher l’étiologie. Cette démarche peut nécessiter une biopsie endométriale afin d'exclure une pathologie maligne.
• La stimulation par les estrogènes non compene peut conduire à une transformation maligne ou pmaligne des foyers résiduels
d'endométriose. L'association d'un progestatif au traitement estrogénique de substitution doit être envisagée chez les femmes qui ont
subi une hystérectomie suite à une endométriose lorsqu’on sait quil reste des foyers siduels d'endométriose.
Cancer du sein
Les données probantes globales suggèrent un risque accru de cancer du sein chez les utilisatrices de préparations œstroprogestatives,
et potentiellement aussi chez les utilisatrices d’œstrogènes seuls. Ce risque dépend de la due du THS.
Traitement œstroprogestatif combi
• Une étude randomisée versus placebo, la Women's Health Initiative Study (WHI) et des études épimiologiques ont
systématiquement montré une augmentation du risque de cancer du sein chez les utilisatrices de THS œstroprogestatif combiné, qui
devient manifeste après 3 ans environ (voir rubrique 4.8).
Traitement à base d’œstrogènes seuls
• L’étude WHI na pas montré d’augmentation du risque de cancer du sein chez les femmes hystérectomisées utilisant un THS à base
dœstrogènes seuls. Les études observationnelles ont généralement fait état d’une légère augmentation du risque de diagnostic de
cancer du sein, laquelle est consirablement inférieure à laugmentation observée chez les utilisatrices de préparations
œstroprogestatives (voir rubrique 4.8).
L'augmentation du risque devient significative aps quelques années d'utilisation, mais le risque revient à son niveau de part après
quelques années (au plus 5 ans) suivant lart du traitement.
Les THS, particulièrement les associations estrogène + progestatif, augmentent la densité mammaire à la mammographie, ce qui
pourrait gêner le diagnostic de cancer du sein.
Cancer ovarien
Le cancer ovarien est bien plus rare que le cancer du sein.
Les données épidémiologiques issues d’une vaste méta-analyse suggèrent une légère augmentation du risque chez les femmes sous
THS à base d’estrogène seul ou sous THS combiné estroprogestatif. Ce risque devient apparent dans les 5 ans dutilisation et diminue
au fil du temps après larrêt du traitement.
Certaines autres études, dont létude WHI, suggèrent que lutilisation de THS combinés peut être associée à un risque similaire ou un
risque légèrement plus faible (voir rubrique 4.8).
Accidents thromboemboliques veineux
• Le THS est associé à un risque 1,3 à 3 fois plus élevé d'accidents thromboemboliques veineux (thrombose veineuse profonde ou
embolie pulmonaire). Cet événement survient plut au cours de la première année de traitement (voir rubrique 4.8).
• Les patientes ayant des antécédents d’accidents thromboemboliques veineux ou présentant une thrombophilie connue ont un risque
accru d'accident thromboembolique veineux et le THS pourrait majorer ce risque. Chez ces patientes, l'utilisation d'un THS ests lors
contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
• Les facteurs de risque d'accident thromboembolique veineux généralement reconnus incluent : utilisation dœstrogènes, âge avan,
intervention chirurgicale majeure, immobilisation prolongée, obésité (IMC > 30 kg/m²), grossesse, période de post-partum, lupus
érythémateux disséminé (LED) et cancer. Il nexiste aucun consensus quant au rôle éventuel des varices dans les accidents
thromboemboliques veineux. Comme pour tous les patients en période post-oratoire, afin de prévenir tout risque thromboembolique
veineux postopératoire, les mesures prophylactiques habituelles doivent être envisagées. Si une immobilisation prolongée doit suivre
une intervention chirurgicale programmée, il est conseillé d’arrêter provisoirement le traitement 4 à 6 semaines avant l'intervention. Le
traitement ne sera réinstauré que lorsque la patiente aura repris une mobilité normale.
• Chez les femmes qui n’ont pas dantécédents personnels daccidents thromboemboliques veineux, mais dont un parent au premier
degré a des andents de thrombose dans le jeune âge, un dépistage peut être proposé après une discussion détaillée de ses limites
(seule une partie des anomalies thrombophiliques sont identifiées aupistage). En cas didentification dune anomalie thrombophilique
cncidant avec une thrombose chez des parents ou en cas d’anomaliegrave(p. ex. déficit en antithrombine, en protéine S ou en
protéine C, ou encore combinaison de plusieurs anomalies), Climara ne sera utilisé qu’après une évaluation soigneuse du rapport
risques/néfices. Le THS est contre-indiqué.
• Chez les femmes qui sont dé sous traitement anticoagulant chronique, lutilisation d’un THS doit faire lobjet d’une évaluation
soigneuse du rapport risques/bénéfices.
• La survenue d'un accident thromboembolique impose l'art du THS. En cas de survenue de signes évoquant une thrombose
(gonflement douloureux d'une jambe, douleurs soudaines dans la poitrine, dyspnée), il est conseillé aux patientes de consulter
immédiatement leur médecin.
Maladie coronarienne
Les études randomisées contrôlées n'ont pas mis en évidence de protection contre linfarctus du myocarde chez les femmes souffrant
ou non d’une coronaropathie existante, qui recevaient un TSH œstroprogestatif ou à base d’œstrogènes seuls.
Traitement œstroprogestatif combi
Le risque relatif de maladie coronarienne pendant lutilisation dun TSH œstroprogestatif est légèrement augmenté. Comme le risque
absolu initial de maladie coronarienne dépend fortement de lâge, le nombre de cas supplémentaires de maladies coronariennes dus à
lutilisation de la combinaison d’œstrogènes et d’un progestatif est très faible chez les femmes en bonne santé juste après la ménopause,
mais ce risque augmentera avec lâge.
Traitement à base d’œstrogènes seuls
Les études randomisées contrôlées nont pas révélé de risque accru de maladie coronarienne chez les femmes hystérectomisées
utilisant des œstrogènes seuls.
Accident ischémique
Les THS œstroprogestatifs et à base d’œstrogènes seuls sont associés à un risque jusquà 1,5 fois plus élevé daccident ischémique.
Le risque relatif ne change pas avec lâge ou le temps écoulé depuis la ménopause. Toutefois, comme le risque initial dépend fortement
de lâge, le risque global daccident chez les utilisatrices de THS augmentera avec lâge (voir rubrique 4.8).
Autres affections
• Les estrogènes peuvent provoquer une rétention hydriquec’est pour cette raison que les patientes psentant une insuffisance rénale
ou cardiaque doivent donc être étroitement surveillées.
• Les femmes avec une hypertriglyridémie préexistante doivent être étroitement surveillées pendant le traitement estrogénique
substitutif ou le traitement hormonal substitutif. De rares cas d'augmentation importante du taux des triglyrides plasmatiques
conduisant à une pancréatite ont en effet été observés sous estrogénothérapie dans cette situation.
Les estrogènes augmentent les taux plasmatiques de TBG (thyroid-binding globulin) ce qui conduit à une élévation des taux des
hormones thyroïdiennes totales mesurés par PBI (protein-bound iodine), de la T4 totale (mesurés sur colonne ou par RIA
[radioimmunoassay]) et de la T3 totale (mesurés par RIA). La fixation de la T3 sur la sine est diminuée, reflétant l'augmentation des
taux de la TBG. Les concentrations des fractions libres de T4 et de T3 restent inchangées. Les taux sériques d'autres protéines de
liaison telles que la CBG (corticoid-binding globulin) et la SHBG (sex-hormone binding globulin) peuvent être augmentés entraînant,
respectivement, une augmentation des taux circulants de corticdes et de stéroïdes sexuels. Les concentrations des fractions libres ou
actives des hormones restent inchangées. D'autres protéines plasmatiques peuvent également être augmentées
(angiotensinogène/substrat de la nine, alpha-1-antitrypsine, céruloplasmine).
• Un chloasma peut parfois être observé, plus particulièrement chez les femmes qui ont des antécédents de chloasma pendant la
grossesse. Les femmes présentant un risque de chloasma doivent minimiser toute exposition à la lumière du soleil ou aux rayons
ultraviolets pendant la prise d'un THS.
• Le THS naméliore pas les fonctions cognitives. Certains sultats suggèrent une augmentation du risque de la probabilité de mence
chez les femmesbutant un TSH œstroprogestatif ou à base d’œstrogènes seuls après 65 ans.
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d'interactions
Remarque : les informations de prescription des produits concomitants doivent être consultées pour conntre les interactions
éventuelles.
Effets dautres médicaments sur Climara
Molécules augmentant la clairance des hormones sexuelles (diminution de lefficacité des THS par induction enzymatique) :
Le métabolisme des estrogènes peut être augmenté par l'utilisation concomitante de médicaments inducteurs enzymatiques, en
particulier des isoenzymes du cytochrome P450, comme les anticonvulsivants (p. ex. les barbituriques, phénytne, primidone,
carbamazépine) et les anti-infectieux (p. ex. rifampicine, rifabutine, névirapine, éfavirenz) et éventuellement aussi le felbamate, la
griséofulvine, loxcarbazépine, le topiramate et les produits contenant du millepertuis (hypericum perforatum)..
L'administration transcutanée évite l'effet de premier passage hépatique. Par conséquent, les estrogènes administrés par cette voie
devraient être moins affectés par les inducteurs enzymatiques que les hormones prises par voie orale.
Sur le plan clinique, l'augmentation du métabolisme des estrogènes et des progestatifs peut conduire à une diminution de l'effet
thérapeutique et à une modification du profil des saignements utérins.
Linduction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours de traitement. Linduction enzymatique maximale est
généralement observée dans les quelques semaines qui suivent. Après l’arrêt du traitement, linduction enzymatique peut se poursuivre
pendant 4 semaines environ.
Molécules ayant des effets variables sur la clairance des hormones sexuelles:
Lorsqu’elles sont administrées conjointement à des hormones sexuelles, de nombreuses associations d’inhibiteurs de protéase du VIH
et d’inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse, y compris les associations avec des inhibiteurs du VHC, peuvent
augmenter ou réduire les concentrations plasmatiques des estrogènes. Leffet net de ces modifications peut se véler cliniquement
pertinent dans certains cas.
C’est pourquoi il convient de consulter les informations de prescription des produits concomitants contre le VIH/VHC pour connaître
les interactions éventuelles et les recommandations qui y sont associées.
Molécules diminuant la clairance des hormones sexuelles (inhibiteurs enzymatiques):
Les inhibiteurs puissants ou modérés du cytochrome P3A4 comme les antifongiques azolés (p. ex.: fluconazole, itraconazole,
ketoconazole, voriconazole), le vérapamil, les macrolides (p. ex.: clarithromycine, erythromycine), le diltiazem et le jus de
pamplemousse peuvent provoquer une augmentation des concentrations plasmatiques d’estrogènes.
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