Ménopause physiologique
* Définition :
phénomène physiologique entre 45 et 50 ans chez la femme qui correspond à
l’épuisement folliculaire, entraînant :
- un arrêt des ovulations
- un arrêt des menstruations
- avec élévation progressive des gonadotrophines (FSH et LH).
* Conséquences : elles sont liées à la carence oestrogénique :
- immédiate : syndrome climatérique (bouffées de chaleur liées au LHRH),
sudation, insomnies, troubles thymiques, céphalées, le tout d’expression variable.
- au long cours :
+ troubles trophiques cutanés, génitaux et urinaires.
+ ostéoporose : perte de 40 % de la masse osseuse chez la femme, aggravée par
des facteurs de risques (tabagisme, maigreur, antécédents familiaux,
antécédents d’endocrinopathie, corticothérapie au long cours, sédentarité).
+ majoration des risques cardio-vasculaires athéromateux avec modification du
profil lipidique (diminution de HDL cholestérol).
+ retentissement sur les fonctions cognitives.
* Diagnostics positifs :
Ils ne sont pas exclusifs :
- un an d’aménorrhée dans la tranche d’âge
- un test au progestatif 10 jours/mois, pendant trois mois, sans retour de
menstruation
- plus ou moins associé à FSH supérieure à 20 mU/l et 17 Bêta œstradiol
inférieur à 20 Pg/l.
* Diagnostic différentiel : la ménopause précoce.
- avant 40 ans. Pour les étiologies voir le chapitre aménorrhée.
* Traitement : traitement hormonal substitutif (THS).
L’oestrogénothérapie
► oestrogénothérapie dont l’effet bénéfique est prouvé sur le syndrome
climatérique, l’amélioration de la densitométrie osseuse selon la durée du
traitement, et les troubles trophiques :
+ dont l’effet bénéfique est discuté sur le risque cardio-vasculaire