3) Syndrome du canal carpien (paresthésies dans le territoire du médian) (3).
Signes de Tinel (2) et de Phalen (1), amyotrophie et déficit moteur de la
loge thénarienne (adduction du pouce) (2), troubles sensitifs pulpe des 3
premiers doigts (2). Electromyographie (EMG) (3) : bloc de conduction
sensitivo-moteur au canal carpien, altération de morphologie des
potentiels, à un stade plus évolué : tracés neurogènes sur les muscles
thénariens (4).
4) Au traitement par Statines (Zocor*) (2). Dosage CPK (2), signes myogènes
à l’EMG (2).
5) Les syndromes du canal carpien « idiopathiques » les tendinites non
traumatiques des membres supérieurs surviennent très fréquemment lors de
la période péri ménopausique (2). Un test à la Progestérone doit être
réalisé (1). S’il est négatif des dosages de FSH (1) et d’Oestradiol (1)
peuvent permettre le diagnostic de ménopause.
6) Les études récentes ( WHI et « million women ») ont confirmé que le THS
augmentait le risque de cancer du sein (4) et le risque thrombo
embolique (3). Le risque de cancer du sein augmente avec la durée du
traitement (2). Il revient à la normale dès que l’on arrête le THS (2). Le
THS réduit le risque de fractures vertébrales et non vertébrales durant la
durée du traitement (3), et réduit l’incidence du cancer du colon (3).
L’étude WHI montre que les oestrogènes équins, associés à des progestatifs
nor androgéniques, prescrits chez des femmes de 65 ans en moyenne, avec
des facteurs de risque vasculaires importantes (tabac, obésité), augmentent
l’incidence du risque vasculaire artériel (accidents coronariens,
accidents vasculaires cérébraux) (3). Aucune conclusion concernant le
17 Béta Oestradiol, œstrogène le plus fréquemment utilisé en Fance,
administré chez des femmes plus jeunes, de 55 ans, ne peut être déduite
de cette étude (2). L’efficacité du THS sur les douleurs tendineuses est
possible, mais n’a pas été démontrée (1).
7) Antécédents personnels de cancer du sein (5), de maladie thrombo-
embolique (5), pathologie hépatique grave (3), Lupus érythémateux aigu
disséminé (2).
8) Ostéodensitométrie (absorptiométrie à rayons X, DXA) : en cas
d’Ostéopénie ou d’Ostéoporose, cela peut-être un argument pour
prescrire le THS (6). Le faible BMI de la patiente est un facteur de risque
majeur de diminution de la densité minérale osseuse et de fractures
ostéoporotiques (4) qui doit indiquer cet examen.