l’évolution de la tumeur pouvait être mesurée par une tomographie en cours d’étude
(n = 59/106). La durée médiane de la réponse n’a pas été atteinte (7,3+ à 25,1+ semaines chez
les patients présentant une réponse confirmée), la durée médiane du suivi étant de 5,7 mois
(0,2 à 8,7 mois). Au moment de l’analyse, 86 % (n = 25/29) des patients ayant répondu au
traitement ont continué d’y répondre. Les données sont basées sur une analyse dont la date
limite de la collecte de données était le 23 mars 2015.
Les effets indésirables survenus au cours de l’étude étaient conformes aux données
déjà rapportées sur l’innocuité du pembrolizumab (n = 132). Les effets indésirables liés au
traitement les plus fréquents (survenant chez au moins 5 % des patients) incluaient la fatigue
(15,2 %), l’hypothyroïdie (9,1 %), une diminution de l’appétit (7,6 %), les éruptions cutanées
(7,6 %), la sécheresse de la peau (6,8 %) et la pyrexie (6,8 %). Des patients ont présenté des
effets indésirables d’intérêt particulier, notamment l’hypothyroïdie (10,6 %), la pneumonite
(3,0 %), la thyroïdite (2,3 %), la colite (0,8 %), les maladies pulmonaires interstitielles (0,8 %),
l’épidermolyse bulleuse acquise (0,8 %), une atteinte hépatique provoquée par un médicament
(0,8 %), l’épidermolyse (0,8 %) et l’acidocétose diabétique (0,8 %). Quatre patients ont présenté
des effets indésirables d’intérêt particulier qui ont entraîné l’abandon du traitement. Aucun
décès n’a été associé au traitement.
À propos de l’étude KEYNOTE-012
L’étude KEYNOTE-012 est une étude multicentrique en cours de phase 1b sans
répartition aléatoire visant à évaluer l’innocuité, le profil de tolérance et l’activité anti-tumorale
du pembrolizumab en monothérapie (10 mg/kg toutes les 2 semaines ou 200 mg par voie IV
toutes les 3 semaines) chez des patients atteints de formes avancées des cancers suivants :
cancer du sein triple négatif, cancer de la tête et du cou, cancer urothélial ou cancer de
l’estomac. Les principaux paramètres d’évaluation de l’étude comprennent le profil global
d’innocuité et de tolérance ainsi que l’activité anti-tumorale (d’après les critères RECIST 1.1).
Les paramètres d’évaluation secondaires comprennent la survie sans progression, la survie
globale et la durée de la réponse.
À propos du cancer de la tête et du cou
Le cancer de la tête et du cou est le terme utilisé pour décrire diverses tumeurs qui se
développent à l’intérieur ou autour de la gorge, du larynx, du nez, des sinus et de la bouche. La
plupart des cancers de la tête et du cou sont des carcinomes épidermoïdes qui prennent
naissance dans la mince couche de surface des structures de la tête et du cou formée de