patients) comprenaient : fatigue (15,2%), hypothyroïdie (9,1%), baisse de l’appétit (7,6%),
éruption cutanée (7,6%), sécheresse cutanée (6,8%), et pyrexie (6,8%). Certains patients ont
ressentis des événements indésirables présentant un intérêt particulier, dont : hypothyroïdie
(10,6%), pneumonite (3,0%), thyroïdite (2,3%), colite (0,8%), maladie pulmonaire interstitielle
(0,8%), épidermolyse bulleuse acquise (0,8%), lésions hépatiques induites par des
médicaments (0,8%), épidermolyse (0,8%) et acidocétose diabétique (0,8%). Quatre patients
ont ressentis des événements indésirables d’intérêt particulier ayant entraîné l’arrêt du
traitement. Il n’y a eu aucun décès lié au traitement.
L’étude KEYNOTE-012
KEYNOTE-012 est une étude multicentrique randomisée de phase 1b menée
actuellement pour évaluer la sécurité, la tolérabilité et l’activité antitumorale de la monothérapie
par pembrolizumab (10 mg/kg toutes les deux semaines ou 200 mg IV toutes les trois
semaines) chez des patients atteints d’un cancer du sein avancé triple négatif (CSTN), d’un
cancer de la tête et du cou, d’un carcinome urothélial avancé ou d’un cancer gastrique avancé.
Les critères d’évaluation principaux de l’étude comprennent la sécurité globale, la tolérabilité et
l’activité antitumorale (mesurées par RECIST v1.1) ; les critères d’évaluation secondaires
comprennent la survie sans progression (SSP), la survie globale (SG) et la durée de la réponse.
Le cancer de la tête et du cou
Le cancer de la tête et du cou décrit plusieurs tumeurs différentes qui se développent au
sein et autour de la gorge, du larynx, du nez, des sinus et de la bouche. La plupart des cancers
de la tête et du nez sont des carcinomes à cellules squameuses qui se développent dans les
cellules squameuses et plates qui constituent la fine couche de surface des structures de la tête
et du cou. Les principaux facteurs de risque modifiables liés au cancer de la tête et du cou
comprennent le tabac et la consommation importante d’alcool. D’autres facteurs de risque non
modifiables comprennent les infections par certains types de VPH, également appelés virus du
papillome humain. Chaque année, environ 400 000 cas de cancer de la cavité buccale et du
pharynx et environ 160 000 cancers du larynx, entraînent la mort de 300 000 personnes.
À propos du pembrolizumab
Le pembrolizumab est un anticorps monoclonal humanisé qui bloque l’interaction entre