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Résultats préliminaires tirés de la cohorte de patients atteints d’un cancer des
voies biliaires de stade avancé (résumé no 525)
Des résultats préliminaires recueillis auprès de 24 patients lourdement prétraités,
atteints d’un cancer des voies biliaires de stade avancé – présentés lors d’une séance
d’affiches le samedi 26 septembre, par le Dr Yung-Jue Bang, du Seoul National University
Hospital, Séoul, Corée – ont révélé un taux de réponse globale (réponses confirmées ou
non confirmées) de 17,4 % (IC à 95 % : 5,0 à 38,8) [n = 4/23]. Au total, 17,4 % des patients
présentaient une maladie stable (IC à 95 % : 5,0 à 38,8) [n = 4/23]. Au moment de l’analyse,
trois réponses sur quatre étaient toujours en cours, et la durée médiane de la réponse au
traitement n'avait pas encore été atteinte (intervalle : 5,4+ à 9,3+ semaines).
Les effets indésirables étaient généralement conformes aux données déjà rapportées
sur l'innocuité du pembrolizumab. Les effets indésirables liés au traitement de grade 3 ou 4,
selon l’évaluation faite par les chercheurs, étaient les suivants : anémie (n = 1), anémie
hémolytique auto-immune (n = 1), colite (n = 1) et dermatite (n = 1). Les effets indésirables à
médiation immunitaire signalés étaient l’anémie hémolytique auto-immune (n = 1), la colite
(n = 1), l'hypothyroïdie (n = 1) et l'hypothyroïdie (n = 1). Aucun décès lié au traitement n’est
survenu.
À propos du pembrolizumab
Le pembrolizumab, connu sous le nom commercial KEYTRUDATM, est un anticorps
monoclonal humanisé qui bloque l’interaction entre le PD-1 et ses ligands, le PD-L1 et le PD-L2.
En se liant au récepteur PD-1 et en bloquant l’interaction avec ses ligands, le pembrolizumab
lève l’inhibition de la réponse immunitaire médiée par le PD-1, y compris la réponse immunitaire
antitumorale. Au Canada, KEYTRUDA est indiqué pour le traitement de patients atteints d’un
mélanome non résécable ou métastatique avec évolution de la maladie à la suite d'un
traitement avec l'ipilimumab et, en présence d'une mutation V600 du gène BRAF, à la suite d’un
traitement avec un inhibiteur du gène BRAF ou de la protéine MEK. Une amélioration de la
survie ou une réduction des symptômes de la maladie n'ont pas encore été établies.
KEYTRUDA bénéficie d’une autorisation de commercialisation avec conditions, en attendant les
résultats d’études permettant d’attester son bénéfice clinique.