À propos de l’étude KEYNOTE-012
L’étude KEYNOTE-012, en cours, est une étude multicentrique de phase 1b sans
répartition aléatoire visant à évaluer l’innocuité, la tolérance et l’activité antitumorale du
pembrolizumab en monothérapie chez des patients atteints de formes avancées des cancers
suivants : cancer du sein triple négatif, cancer de la tête et du cou, cancer urothélial (vessie) ou
cancer de l’estomac. Les principaux paramètres d’évaluation de l’étude comprennent le profil
global d’innocuité et de tolérance ainsi que l’activité antitumorale (d’après les critères
RECIST 1.1 et selon une évaluation radiologique réalisée de façon indépendante) dans les
tumeurs dont l’expression du PD-L1 a été confirmée. Les paramètres d’évaluation secondaires
comprennent la survie sans progression de la maladie, la survie globale et la durée de la
réponse. En 2014, les premiers résultats ont été présentés pour les quatre cohortes de l’étude
KEYNOTE-012 de phase 1b.
À propos du pembrolizumab
Le pembrolizumab est le traitement anti-PD-1 expérimental de Merck. Le
pembrolizumab fait actuellement l’objet d’une évaluation relativement à plus de 30 types de
cancers, en monothérapie et en association avec d’autres agents anticancéreux.
Le pembrolizumab est un anticorps monoclonal humanisé qui bloque l’interaction entre
le PD-1 et ses ligands, le PD-L1 et le PD-L2. En se liant au récepteur PD-1 et en bloquant
l’interaction avec ses ligands, le pembrolizumab lève l’inhibition de la réponse immunitaire
médiée par la voie PD-1, y compris la réponse immunitaire antitumorale.
À propos du cancer du sein
Le cancer du sein est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules du
sein1. À l’échelle mondiale, le cancer du sein est le type de cancer le plus fréquent chez les
femmes. Au total, 1,67 million de nouveaux cas auraient été diagnostiqués en 20122. Le cancer
du sein occupe le 5e rang parmi les causes les plus fréquentes de décès lié au cancer dans le
mondeError! Bookmark not defined.. Le cancer du sein triple négatif est une forme agressive de
cancer du sein; les cellules cancéreuses sont dépourvues de récepteurs d’œstrogènes et de
progestérone, et elles ne surexpriment pas HER2, une protéine favorisant la croissance3.
Environ 15 % à 20 % des cas de cancer du sein sont dits triple négatifs4.
On estime à 24 400 le nombre de Canadiennes qui recevront un diagnostic de cancer
du sein en 2014. Cela représente 26 % de tous les nouveaux cas de cancer chez les femmes
cette année. De plus, on estime que 5 000 femmes mourront du cancer du sein au Canada en