globale (réponses confirmées ou non confirmées) de 30,4 % (n = 7/23) [IC à 95 % : 13,2 à 52,9]
(selon les critères RECIST 1.1). Le taux de réponse globale était de 29,4 % (n = 5/17) chez les
patients atteints d’un carcinome épidermoïde et de 40 % (n = 2/5) chez ceux atteints d’un
adénocarcinome. La durée médiane de la réponse au traitement était de 40 semaines (0,1+ à
40), la réponse étant toujours en cours chez six des sept patients présentant une réponse. Une
réduction du volume de la tumeur a été obtenue chez 52,2 % des patients évaluables. Les
effets indésirables étaient conformes aux données déjà rapportées sur l’innocuité du
pembrolizumab. Des effets indésirables liés au traitement (survenant chez au moins deux
patients) ont été observés chez neuf patients. Tous les effets indésirables liés au traitement,
selon l’évaluation faite par les chercheurs, étaient de grade 3 et comprenaient une diminution
du nombre de lymphocytes (n = 2), une diminution de l’appétit (n = 1), un trouble hépatique
(n = 1) et une éruption cutanée prurigineuse (n = 1). Des patients ont présenté des effets
indésirables d’intérêt particulier (grade 2), notamment l’hypothyroïdie (n = 2) et une insuffisance
surrénalienne (n = 1). Aucun décès associé au traitement n’est survenu.
Résultats préliminaires tirés de la cohorte de patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire
de stade avancé (résumé no 5510)
Ces résultats préliminaires recueillis auprès de 26 patientes lourdement prétraitées,
atteintes d’un cancer de l’ovaire de stade avancé, qui ont été présentés lors d’un symposium en
sciences cliniques le lundi 1er juin par la Dre Andrea Varga, de l’Institut Gustave Roussy, à
Villejuif, en France, ont révélé un taux de réponse globale (réponses confirmées ou
non confirmés) de 11,5 % (n = 3/26) [IC à 95 % : 2,4 à 30,2] (selon les critères RECIST 1.1). En
outre, le taux de maîtrise de la maladie était de 34,6 % (n = 9/26) [IC à 95 % : 17,2 à 55,7]. Au
moment de l’analyse, la durée médiane de la réponse au traitement n’avait pas encore été
atteinte (27,9 à 36,3). Une réduction du volume de la tumeur a été obtenue chez 23 % des
patientes évaluables. Les effets indésirables étaient conformes aux données déjà rapportées
sur l’innocuité du pembrolizumab. Des effets indésirables liés au traitement (survenant chez au
moins deux patientes) ont été observés chez 18 patientes. Un effet indésirable lié au traitement
de grades 3 et 4 est survenu (élévation du taux de transaminases). Des patientes ont présenté
des effets indésirables d’intérêt particulier, notamment l’hyperthyroïdie (n = 2), l’hypothyroïdie
(n = 3), la myosite (n = 1) et la pancréatite (n = 1). Aucun décès lié au traitement n’est survenu.