Première présentation de données sur le pembrolizumab, l`anticorps

Communiqué de presse
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Première présentation de données sur le pembrolizumab, l’anticorps anti-PD-1
expérimental de Merck, comme traitement initial des formes avancées du cancer
du poumon non à petites cellules (CPNPC) chez des patients jamais traités
auparavant, au congrès de l’ASCO 2014
Le traitement initial au pembrolizumab démontre une puissante activité anti-tumorale, la taille de
la tumeur ayant diminué de 80 pour cent chez les patients évaluables atteints d’une forme
avancée de CPNPC et dont l’expression de la PD-L1 a été confirmée.
Merck a entrepris une étude de phase III permettant de comparer le pembrolizumab à un
doublet de chimiothérapie à base de platine dans le cadre d’un schéma thérapeutique de
première intention chez des patients atteints d’une forme avancée de CPNPC et dont
l’expression de la PD-L1 a été confirmée (KEYNOTE-024)
De plus, 50 autres patients ont été inscrits à l’étude KEYNOTE-001 aux fins d’analyses
planifiées, au moyen du test visant à déceler la PD-L1 exclusif de Merck, selon des valeurs
seuil de 1 % et de 50 %
CHICAGO, le 2 juin 2014 – Merck (NYSE: MRK) a annoncé aujourd’hui la première
présentation de données sur le pembrolizumab (MK-3475), anticorps anti-PD-1 expérimental de
Merck, comme traitement initial chez des patients atteints d’une forme avancée de cancer du
poumon non à petites cellules (CPNPC) et dont l’expression de la PD-L1 a été confirmée. Chez
des patients jamais traités auparavant, le taux de réponse objective (confirmé et non confirmé
au pembrolizumab comme agent unique (monothérapie) était de 47 % selon les critères de
réponse liée au système immunitaire (irRC) évalués par le chercheur (n = 21/45 : IC à 95 %, 32-
62) et de 26 % selon les critères RECIST v1.1 (Response Evaluation Criteria in Solid Tumors)
évalués au centre (n = 11/42 : IC à 95 %, 14-42). Parmi les patients évaluables dont l’évolution
de la tumeur pouvait être mesurée par une tomographie en cours d’étude, 80 % ont présenté
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une réduction de la taille de la tumeur, d’après les critères RECIST évalués au centre
(n = 28/35). La durée médiane de la réponse au traitement n’a pas été atteinte, certains patients
poursuivant un traitement par le pembrolizumab en monothérapie pendant au moins un an.
Ces nouvelles données, tirées de l’étude de phase Ib d’envergure, en cours, de
l’entreprise (KEYNOTE-001), ont été présentées aujourd’hui lors d’un exposé oral par le
Dr Naiyer Rizvi, oncologue médical au Service d’oncologie thoracique du Memorial Sloan-
Kettering Cancer Center, au 50e congrès annuel de l’American Society of Clinical Oncology
(ASCO 2014), à Chicago (résumé n° 8007; à 15 h heure avancée du Centre, dans le hall
d’exposition D2).
« Ces données initiales montrent que l’utilisation précoce du pembrolizumab en
monothérapie est associée à une puissante activité anti-tumorale chez des patients atteints
d’une forme avancée de cancer du poumon non à petites cellules jamais traités auparavant, a
dit le Dr Rizvi. De nos jours, les personnes atteintes d’une forme avancée de cancer du poumon
n’ont pas beaucoup d’options; or, les données préliminaires semblent indiquer que le
pembrolizumab, qui active le système immunitaire lui permettant de cibler les cellules
cancéreuses, pourrait être une nouvelle option prometteuse. »
Données préliminaires sur le pembrolizumab comme traitement initial des formes
avancées de cancer du poumon
Des données qui seront présentées sont tirées d’une cohorte de l’étude KEYNOTE-001,
la plus vaste étude de phase Ib réalisée à ce jour sur un anticorps anti-PD-1. Cette étude vise à
évaluer le pembrolizumab en monothérapie comme traitement initial chez des patients atteints
d’un CPNPC de stade IV qui n’avaient pas reçu de traitement général au préalable et dont
l’expression de la PD-L1 dans les tumeurs a été confirmée. Les tumeurs, mesurées par un test
d’immunohistochimie (IHC) exclusif de Merck, étaient classées comme exprimant la PD-L1 si au
moins 1 % des cellules tumorales exprimaient le marqueur PD-L1 ou si un résultat positif était
obtenu à la coloration avec le même réactif pour tout pourcentage des cellules du stroma
tumoral. Dans la cohorte de l’étude, 78 % des patients évaluables atteints d’une forme avancée
de CPNPC étaient déterminés comme présentant une expression de la PD-L1 (n = 57/73).
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Taux de réponse objective (TRO) et taux de maîtrise de la maladie chez des patients
atteints de formes avancées de CPNPC évalués selon les critères irRC et RECIST
Dose
irRC – Évaluation effectuée par le
chercheur
RECIST 1.1 – Examen centralisé1
n TRO
n (%)
[IC à 95 %]
Maîtrise de
la maladie
n (%)
[IC à 95 %]
n TRO
n (%)
[IC à 95 %]
Maîtrise de
la maladie
n (%)
[IC à 95 %]
2 mg/kg
Toutes les
3 sem.
6 4 (67 %)
[22 - 96 %]
5 (83 %)
[36 –
100 %]
6 2 (33 %)
[4 - 78 %]
3 (50 %)
[12 - 88 %]
10 mg/kg
Toutes les
3 sem.
22 10 (46 %)
[24 – 68 %]
18 (62 %)
[60 – 95 %]
20 4 (20 %)
[6 – 44 %]
14 (70 %)
[46 - 88 %]
10 mg/kg
Toutes les
2 sem.
17 7 (41 %)
[18 – 67 %]
12 (71 %)
[44 – 90 %]
16 5 (31 %)
[11 – 59 %]
10 (63 %)
[35 - 85 %]
TOTAL 45 21 (47 %)
[32 - 62 %]
35 (78 %)
[63 - 89 %]
42 11 (26 %)
[14 - 42 %]
27 (64 %)
[48 - 78 %]
Date limite de l’analyse : 3 mars 2014.
Taux de réponse objective = réponse complète et réponse partielle confirmées.
Taux de maîtrise de la maladie = réponse complète, réponse partielle et maladie stable.
Treize patients ne présentaient pas de maladie mesurable selon les critères RECIST version
1.1 dans le cadre d’une évaluation indépendante centralisée effectuée au départ; leur réponse
n’a pas été évaluée au moyen de ces critères.
Comprend les réponses confirmées et non confirmées.
Au moment de l’analyse, 90 % (n = 19/21) et 100 % (n = 11/11) des réponses globales
(confirmées et non confirmées) chez les patients évaluables étaient maintenues selon les
critères irRC et RECIST, respectivement. Aucun des répondants n’a cessé le traitement en
raison de l’évolution de la maladie. La survie intérimaire et médiane sans progression était de
37 semaines selon les critères irRC (IC à 95 %, 27,0-NA [non atteint]) et de 27 semaines selon
les critères RECIST (IC à 95 %, 13,6-45,0). La durée intérimaire et médiane du traitement, chez
les patients évaluables et dont la réponse était maintenue, était de 27,1 semaines selon les
deux critères de mesure (plage des critères irRC : 6,1-57,1+) (plage des critères RECIST :
15,0+ - 48,3+).
Les effets indésirables étaient conformes aux données déjà signalées sur le
pembrolizumab. Les effets indésirables liés au traitement et évalués par le chercheur les plus
fréquents (plus de 5 %) comprenaient la fatigue (22 %), le prurit (13 %), l’hypothyroïdie (9 %), la
dermatite acnéiforme (7 %), la diarrhée (7 %), la dyspnée (7 %) et les éruptions cutanées (7 %).
Les effets indésirables liés au traitement et déterminés par le chercheur ayant entraîné l’arrêt du
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traitement étaient la pneumonite (un cas de grade 3) et les lésions rénales aiguës (un cas de
grade 2). D’autres effets indésirables liés au traitement et déterminés par le chercheur
comprenaient l’épanchement péricardique (un cas de grade 3) et le taux sanguin élevé de
créatine phosphokinase (un cas de grade 4).
Nouvelles études chez les patients atteints d’une forme avancée de cancer du poumon et
dont l’expression de la PD-L1 a été confirmée
Merck a inscrit à l’étude KEYNOTE-001, à la suite de ces données, 50 autres patients
atteints d’une forme avancée de CPNPC jamais traitée auparavant et dont l’expression
tumorale de la PD-L1 a été confirmée par coloration. Dans cette cohorte, les valeurs seuil d’au
moins 1 % et de 50 % des cellules tumorales assujetties à la coloration seront évaluées dans le
cadre de l’analyse des données d’efficacité. De plus, en septembre 2014, Merck prévoit
entreprendre une étude de phase III (KEYNOTE-024) visant à évaluer le pembrolizumab en
monothérapie, comparativement à un doublet de chimiothérapie à base de platine (cisplatine,
carboplatine combiné à l’un des agents suivants : docétaxel, paclitaxel, vinorelbine, gemcitabine
ou irinotécan), chez des patients jamais traités auparavant atteints d’une forme avancée de
CPNPC et dont l’expression de la PD-L1 a été confirmée.
« À mesure que s’approfondit l’expérience clinique liée au pembrolizumab chez des
patients atteints d’une forme avancée de cancer du poumon non à petites cellules, nous
obtenons des réponses durables dans de nombreux schémas thérapeutiques, y compris en
première intention », a dit le Dr Roy Baynes, vice-président principal, Processus mondial de
développement clinique, Laboratoires de recherche de Merck. « Et un élément important de
notre programme de recherche sur cette maladie est l’exploration de l’utilité clinique des
caractéristiques des tumeurs, telles que l’expression de la PD-L1, comme marqueur potentiel
pour la sélection des patients ou l’enrichissement des études. »
Données supplémentaires sur les formes avancées de cancer du poumon présentées au
congrès de l’ASCO 2014
De nouvelles données évaluant le pembrolizumab chez des patients atteints de CPNPC
ayant déjà suivi un traitement auparavant, y compris des résultats d’une autre cohorte, seront
présentées dans le cadre d’une présentation par affiche le mardi 3 juin (résumé n° 8020; à 8 h
HAC, dans la salle E354b). Pour en savoir plus sur les données chez les patients atteints d’une
forme avancée de CPNPC, voir le calendrier (iPlanner) de l’ASCO à l’adresse
https://iplanner.asco.org/am2014.
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À propos de l’étude KEYNOTE-001
L’étude de phase Ib trial (KEYNOTE-001) est une étude multicentrique en cours, ouverte
et à un seul volet, visant à évaluer le pembrolizumab en monothérapie chez plus de
1 000 patients atteints de divers types de cancer de stade avancé (carcinomes métastatiques),
principalement le cancer du poumon et le mélanome. Trois schémas posologiques du
pembrolizumab ont été évalués, notamment l’administration de 10 mg/kg toutes les deux
semaines, de 10 mg/kg toutes les trois semaines et de 2 mg/kg toutes les trois semaines. Les
paramètres d’évaluation principaux de l’étude comprennent le taux de réponse globale et
l’innocuité. Les paramètres d’évaluation secondaires comprennent la survie sans évolution de la
maladie, le taux de survie globale et la durée de la réponse. Chez les patients atteints d’une
forme avancée de CPNPC, la réponse de la tumeur a été évaluée toutes les 9 semaines selon
les critères de réponse liée au système immunitaire (irRC) évalués par le chercheur et par une
revue indépendante, centrale et sous insu, faite par radiographie selon les critères RECIST 1.1
(Response Evaluation Criteria in Solid Tumors).
À propos du pembrolizumab chez les patients atteints d’une forme avancée de cancer du
poumon
Le pembrolizumab (MK-3475) est un anticorps anti-PD-1 monoclonal, humanisé, sélectif
et expérimental, conçu pour bloquer l’interaction de la PD-1 sur les lymphocytes T par
l’entremise de ses ligands, le PD-L1 et le PD-L2, pour réactiver l’immunité anti-tumorale. Le
pembrolizumab inhibe les deux ligands bloqueurs de la voie PD-1.
Le pembrolizumab est évalué relativement à plus de 30 types de cancers, en
monothérapie et en association. Merck a mis au point un programme clinique sur les formes
avancées de CPNPC visant à évaluer le pembrolizumab, en monothérapie et en association,
dans de nombreux schémas thérapeutiques. De plus, elle étudie diverses caractéristiques des
tumeurs, telles que l’expression de la PD-L1, comme facteurs prédictifs de la réponse.
À propos du cancer du poumon
Depuis des dizaines d’années, le cancer du poumon est le cancer le plus répandu dans
le monde, 1,8 million de cas ayant été diagnostiqués en 2012i. Le cancer du poumon est en tête
de liste des cancers diagnostiqués au Canada (hormis les cancers de la peau non mélaniques).
Il est aussi le cancer causant le plus de décès chez les Canadiens et les Canadiennesii. Par
ailleurs, 25 500 Canadiens recevront un diagnostic de cancer du poumon. Ce nombre
représente 14 % de tous les nouveaux cas de cancer pour l’année 2013. De plus,
20 200 Canadiens mourront d’un cancer du poumon, ce qui représente 27 % de tous les décès
1 / 8 100%