A – Les principales études et leurs conditions d`utilisation

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Les principales informations
et études nécessaires
à la bonne gestion
d’une ligne de produits par
un chef de produits.
Remerciements à Hubert Kratiroff (société Ad Valorem), auteur du livre « fonction
chef de produits » pour les quelques minutes qu’il m’a accordé pour saisir
l’essentiel.
Mémoire de pré-inscription en DESS Marketing
SOMMAIRE
Introduction
I – Les principales Informations nécessaires à la bonne gestion d’une
ligne de produits.
A – Les informations externes
1- L’analyse de la demande
2- Le comportement et la perception du consommateur
3- L’environnement et la concurrence
4- La position concurrentielle, la part de marché et le cycle de vie
B – Les informations internes
1- La capacité et les coûts de production
2- Les indices comptables et financiers
3- Le niveau des vente et la distribution
4- Les informations préalables à la décision d’addition ou de retrait dans la
ligne de produits
II – Les principales études nécessaires à la bonne gestion d’une ligne
de produits.
A – Les principales études et leurs conditions d’utilisation
1- Les études Ad hoc
2- Les études collectives
3- Les études documentaires
B – Les études d’image, de communication et de qualité
1- La mesure de la publicité
2- Les études d’audience
3- Les études de qualité et de satisfaction
Conclusion
Bibliographie
Mémoire de pré-inscription en DESS Marketing
Introduction
Pour tout responsable marketing la pertinence de l’information est à la base d’une gestion
efficace des produits de l’entreprise. Les données à collecter sont différentes selon la nature des
entreprises, les modes de distribution, les types de biens et services, la catégorie et le profil du
client et utilisateurs finaux.
C’est à partir des données externes et des données internes que le chef de produit évalue les
attentes du marché, la santé et la performance de ses produits. Les différentes informations
recueillies ont pour but de servir les objectifs de l’entreprise. Cependant ces informations sont si
nombreuses que le chef de produit est dans l’obligation de se procurer celles qui lui seront le plus
représentatives de l’état de la demande et de la situation de l’entreprise sur le segment concerné.
Pour acquérir les informations nécessaires à l’analyse de son activité le chef de produit a
à sa disposition différentes méthodes. Il doit aussi choisir les méthodes de recueil les plus
appropriées à la qualité de l’information dont il a besoin et à l’ordre dans lequel il doit les
effectuées afin de capitaliser des connaissances qui s’enrichiront logiquement au fur et à mesure
de l’acquisition de nouvelles données.
Le chef de produit a besoin d’un série complète et homogène d’informations suivies et
exploitables sur la longue période. Ces informations ne doivent pas seulement être quantitatives
mais aussi qualitatives.
Un bon système d’information sur le produit doit permettre de faire le point et de formuler des
recommandations et former des séries d’observations longues et homogènes en vue de
recherches ultérieures sur des phénomènes d’une plus longue période.
Afin de mieux appréhender la complexité de la gestion d’une ligne de produits au sein
d’une entreprise, l’étape essentielle est de déterminer les principales informations exploitables par
le chef de produit et les méthodes dont il dispose pour les recueillir.
Dans cet objectif, nous étudierons dans un premier temps les informations nécessaires à
la gestion d’une ligne de produits. Nous analyserons dans cette partie les informations internes et
externes (l’étude du consommateur, de l’entreprise et de l’environnement économique) peuvent
fournir au chef de produit.
Dans un second temps nous verrons quelles sont les principales méthodes d’étude auxquelles le
chef de produit doit faire appel pour s’assurer le recueil d’une information utile. Nous nous
intéresseront aux études que peut faire l’entreprise avec ses propres moyens et celles pour
lesquelles elle aura besoin des services de sociétés spécialisées. Nous exposerons enfin
l’importance des études d’image de l’entreprise et de ses produits.
Mémoire de pré-inscription en DESS Marketing
I - Les informations nécessaires à la bonne gestion d’une
ligne de produits par un chef de produit.
Le chef de produit dispose de nombreuses sources d’informations lui permettant d’évaluer les
opportunités ou changements du marché, de mesurer les résultats de son entreprise et de
comparer l’évolution de sa ligne de produits par rapport à celle de la concurrence.
L’analyse de la demande, de l’environnement des produits et de la performance de l’entreprise
sont donc une première étape de cette recherche.
A – Les informations externes
1 - La Demande
Afin d’apprécier les opportunités qui lui sont offertes, le chef de produit va étudier la
demande du marché, c’est à dire le volume total qui serait acheté par une catégorie de clientèle
donnée, dans un secteur géographique donné, au cours d’une période donnée, dans des
conditions d’environnement données et en réponse à un programme marketing donné.
Dans la gestion de sa gamme, le chef de produit doit s’intéresser à la sensibilité de la demande
du marché et de l’entreprise à l’effort marketing. La demande de l’entreprise (part de la demande
du marché détenue par l’entreprise) est une fonction qui dépend de tous les facteurs affectant la
demande du marché auxquels s’ajoute tous ceux qui peuvent influencer la part de marché de
l’entreprise.
La demande du marché et plus encore la demande de l’entreprise ne sont pas stables d’une
année sur l’autre. Il est donc important d’établir des prévisions les plus exactes possible. Une
erreur de prévision peut entraîner des stocks excessifs, des programmes de production
inadaptés ou des ruptures de stock.
Prévision de la demande
Pour prévoir ses ventes le chef de produit doit d’abord établir une prévision de
l’environnement, puis une prévision de l’activité de la branche et enfin une prévision de ses
propres ventes. Prévoir l’environnement consiste à anticiper le degré d’inflation, le taux d’intérêt,
le niveau des dépenses de consommation, d’épargne, d’investissement.... De tels indicateurs
complétés par d’autre éléments permettent d’estimer le degré d’activité de la branche. Le chef de
produit, élabore ensuite leur prévisions de ventes en appréciant la part de l’activité du marché
qu’il espère contrôler.
Il existe trois moyens d’obtenir des informations :
-Le premier élément - ce que les gens disent - conduit à étudier les opinions des acheteurs ou
des gens qui sont à leur contact immédiat, tels que les représentants ou les experts. Les trois
méthodes envisageables sont les enquêtes d’intention d’achat, les opinions de la force de vente,
et les opinions d’experts.
Les enquêtes d’intention d’achat
La méthode la plus directe consiste à interroger les acheteurs potentiels eux-mêmes.
Encore faut-il que les acheteurs ont des intentions clairement formulées, qu’ils les
respectent et qu’ils acceptent de les révéler.
Cette méthode est surtout utile pour les produits industriels, les biens de consommation
durable et les nouveaux produits.
Mémoire de pré-inscription en DESS Marketing
Les opinions des vendeurs
Le chef de produit peut faire appel aux représentants de l’entreprise. Il faut toutefois
souligner que les estimations fournies par les vendeurs font souvent l’objet de
modifications à cause de la partialité ou de l’optimisme, ou selon qu’il vient d’essuyer un
échec ou de décrocher une vente. D’autre part un vendeur ignore le contexte économique
global, ainsi que les plans marketing qui définissent les grandes lignes de l’évolution de
son secteur. Il peut délibérément sous-estimer la demande, s’il pense bénéficier de quotas
plus favorables. Enfin, il peut ne pas avoir le temps ou la motivation de faire une
estimation précise. Le chef de produit doit alors mettre en place un certain nombre de
stimulants destinés à améliorer les estimations.
Les opinions d’experts
Par cette autre méthode de prévision il s’agit de recueillir l’opinion de personnes biens
informées que l’on considère comme des experts. Il peut s’agir de distributeur, de
fournisseurs, des associations professionnelles ou de consultants externes. Ces
estimations présentent les mêmes avantages et les mêmes faiblesse que celles des
représentants. Cette méthode n’est pas la plus adaptée à une prévision par produits ou
segment de clientèle.
-L’établissement d’une prévision à partir de - ce que les gens font - aboutit à une autre méthode :
le lancement du produit sur en marché témoin.
Un marché témoin, c’est à dire la mise en vente expérimentale du produit sur le marché,
est particulièrement utile à l’établissement des prévisions de ventes, dans le cas d’un
nouveau produit ou bien d’un produit déjà existant lancé dans un nouveau secteur ou
circuit de distribution.
Pour effectuer un marché-témoin le nombre des villes utilisées est variable et s’accroît
avec le nombre de plan marketing tester, les différences régionales, les probabilités
d’interférence de la clientèle et la perte maximale en passent à l’échelon national. Les
villes sont choisis sur des critères établis par l’entreprise (représentativité de la population,
représentativité de la distribution, disponibilité des commerciaux, habitudes des
consommateurs potentiels, pénétration des marques concurrentes...). La durée du test
dépend de la période moyenne de ré achat (temps écoulé entre deux achats), de la
réaction de la concurrence et du coût.
Les principales informations à recueillir par le chef de produit seront : les statistiques
internes de livraison qui renseignent sur les mouvements de stocks ; les panels des
détaillants qui indiquent les ventes au détail et les part de marché ; les panels de
consommateurs qui révèlent l’identité des consommateurs et leur degré de fidélité ; les
enquêtes consommateurs qui permettent de sonder les attitudes, le comportement de
consommation et le degré de satisfaction. On peut également recueillir des renseignement
sur l’efficacité de la publicité, de la promotion et du matériel PLV.
-Le dernier élément - ce que les gens ont fait - débouche sur l’analyse des données relatives au
passé, à l’aide soit des séries chronologiques, soit de l’étude statistique de la demande.
2 – Le comportement du consommateur
Comprendre le consommateur est une étape essentielle de la démarche du chef de
produit soucieux de satisfaire ses besoins. Le chef de produit doit analyser les besoins, les
perceptions ainsi que les comportements des clients, les comprendre afin d’élaborer des produits,
des prix et des axes de communication. Il lui faut connaître les critères et les processus d’achat.
a- Les facteurs influençant la décisions d’achat d’un consommateur
Les facteurs socioculturels
Mémoire de pré-inscription en DESS Marketing
Les décisions d’un consommateurs sont profondément influencées par sa culture, ses affiliations
socioculturelles et son appartenance de classe.
Le chef de produit doit faire attention aux spécificités culturelles, dans la mesure où elles peuvent
avoir de profondes incidences sur les ventes de leurs produits et la mise en oeuvre de son plan
marketing (profession, le revenu, le patrimoine, la zone d’habitat ou le niveau d’instruction).
Les facteurs psychosociaux
Les facteurs centrés sur les relations interpersonnelles jouent un rôle très important.
Le chef de produit est naturellement soucieux de savoir si l’achat de ses produits est soumis à
l’influence de groupes de référence et désireux, le cas échéant, de connaître leur identité.
De plus la position qu’occupe l’individu dans différents groupes (famille, associations, clubs...) est
régenté par un statut auquel correspond un rôle. Statuts et rôles exercent une profonde influence
puisque la plupart des gens choisissent des produits en tenant compte de leur statut social.
Les facteurs personnels
Les décisions d’achat sont également affectées par les caractéristiques personnelles de
l’acheteur, et notamment son âge, l’étape de son cycle de vie, sa profession, sa position
économique, son style de vie et sa personnalité.
Le métier exercé par une personne donne naissance à de nombreux achats. Le chef de produit
doit identifier les catégories socioprofessionnelles qui expriment un intérêt particulier pour ces
produits et services.
Les facteurs psychologiques
De nombreux psychologues ont proposé des théories de la motivation. La théorie de Maslow une
de ces théories. Elle est fondée sur les hypothèses suivantes :
1- un individu éprouve de nombreux besoins qui n’ont pas la même importance et peuvent
donc être hiérarchisés ;
2- il cherche d’abord à satisfaire le besoin qui lui semble le plus important ;
3- un besoin cesse d’exister, lorsqu’il a été satisfait et l’individu cherche alors à satisfaire le
second besoin le plus important.
D’après Maslow, on peut hiérarchiser les besoins en : 1) besoins physiologiques, 2) besoins de
sécurité, 3) besoins d’appartenance, 4) besoins d’estime et 5) besoins d’accomplissement de soi.
L’apprentissage a aussi son importance. Lorsqu’un individu agit il se trouve soumis aux effets
directs et indirects de ses actes qui influencent son comportement ultérieur. L’implication concrète
pour le chef de produit est qu’il peut accroître la demande d’un produit en l’associant à des
besoins puissants, en facilitant l’émergence d’indices saillants et en provoquant un renforcement
positif.
Le chef de produit doit ensuite aller au delà d’une identification des influences s’exerçant sur
l’acheteur et comprendre comment ce dernier prend, en fait, ses décisions.
b- Le processus d’achat
En analysant comment les acheteurs identifient un problème, recueillent de l’information,
évaluent les alternatives, prennent leur décision et réagissent après l’achat, et identifiant
correctement les intervenants dans le processus le chef de produit améliore ses décisions de
ciblage et rend plus efficace son programme d’action.
Après avoir identifier qui sont les prescripteurs, les acheteurs et les consommateurs, il s’attachera
à déterminer la situation d’achat et le nombre des intervenants impliqués. Le comportement
d’achat est lié au degré d’implication de l’acheteur et à l’étendue des différences entre les
marques.
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Différences significatives
entre les marques
Peu de différences entre les
marques
Niveau d’implication élevé
Niveau d’implication faible
L’achat complexe
L’achat de diversité
L’achat réduisant une
dissonance
L’achat routinier
- Lors d’un achat complexe le consommateur est fortement impliqué et a pris conscience des
différences entre les marques composant l’offre. Le degré d’implication est lui-même fonction du
montant de l’achat, de sa fréquence, du niveau de risque perçu et de son caractère ostentatoire.
Si le chef de produit comprend comment l’acheteur recueille l’information et l’utilise il peut l’aider à
mieux percevoir les caractéristiques des différents produits de sa ligne, leur importance relative et
le positionnement spécifique des produits, qu’il doit communiquer à travers des publicités
informatives, le personnel de vente et le bouche à oreille favorable.
- L’achat réduisant une dissonance caractérise la situation dans laquelle le consommateur
impliqué perçoit peu de différences entre les marques. Il est alors sensible au prix de vente et à la
disponibilité immédiate du produit. Le chef de produit a intérêt à lancer des actions de
communication pour rassurer le consommateur sur la pertinence de son choix.
- Pour un achat routinier, le consommateur ne se sent guère impliqué et ne perçoit pas de
véritables différences entre les marques. Le chef de produit devra alors recourir à la promotion
pour provoquer l’essai, faciliter par l’absence de fidélité aux marques.
- Les achats de diversité sont ceux pour lesquels il y a une faible implication mais de
nombreuses différences perçues entre les marques. Le chef de produit adaptera sa stratégie
selon les produits concernés sont leader ou en position secondaire.
Les étapes du processus d’achat
Comprendre les différentes étapes que traverse un consommateur avant de prendre sa
décision va permettre au chef de produit de faciliter sa progression grâce à des interventions
marketing appropriées.
1- Le point de départ du processus est la révélation du problème ou besoin.
2- Selon l’intensité du besoin deux types de comportements peuvent apparaître. Le premier est
une attention soutenue à l’égard de toute information liée au besoin et à la façon dont il
pourrait être satisfait. Le second correspond à une recherche active d’information.
3- A mesure qu’il reçoit de l’information, l’individu s’en sert pour réduire son incertitude quant aux
alternatives et à leurs attraits respectifs.
4-A l’issue de la phase d’évaluation, le consommateur dispose d’un ordre de préférence
permettant de classer les différentes marques.
5- Après avoir acheté et fait l’expérience du produit, le consommateur éprouve un sentiment de
satisfaction ou au contraire de mécontentement qui déclenche parfois certains comportements
forts importants à analyser pour le chef de produit.
6- Celui-ci aura enfin à analyser l’utilisation finale du produit pour repérer des opportunités de
modifications de sa ligne.
Le niveau de satisfaction du consommateur détermine son comportement ultérieur et par
conséquent la façon dont le chef de produit doit réagir.
c- L’analyse de la satisfaction
Le chef de produit est toujours responsable de la satisfaction des consommateurs et du
profit généré par ses produits. La pérennité de l’entreprise passe par la satisfaction du
consommateur et la capacité à dégager des bénéfices par cette satisfaction. Le chef de produit
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doit suivre l’évolution du niveau des attentes, des performances et de la satisfaction avec
attention. La satisfaction de la clientèle est à la fois un objectif et un outil marketing.
Le taux de rotation peut être considéré comme le premier ratio de satisfaction client. La
rotation en linéaire se mesure par le réassort des magasins, c’est à dire le nombre de
commandes et les quantités commandées à chaque période.
La rotation se mesure aussi sur les panels distributeurs (Nielsen ou Secodip). On a alors une
moyenne des rotations en linéaire pour les circuits de distribution considérés. Le chef de produit
répond de l’attractivité vis-à-vis du consommateur. Un produit qui reste en linéaire souffre
vraisemblablement d’un mauvais positionnement.
Il est également utile de mesurer l’intention de ré achat qui normalement devrait être liée à
la satisfaction, de même que la volonté de recommander l’entreprise ou la marque à des amis et
connaissances. Le taux de ré achat peut être considéré comme le deuxième ratio de satisfaction.
Si le premier achat par le consommateur et l’essai du produit ne procurent pas de satisfaction, si
le consommateur ne tire pas avantage de l’utilisation du produit.
Le chef de produit possède avec les lettres de réclamations de consommateurs ou de
satisfaction de précieux indice de satisfaction du consommateur final. Ces lettres sont utiles pour
déceler un problème ou un mécontentement ponctuel.
Il est en effet nécessaire de sonder régulièrement les attitudes des consommateurs, distributeurs
et autres parties prenantes de l’environnement commercial car une modification d’attitude
précède souvent un changement de comportement qu’il est utile d’analyser au travers des
opinions entretenues à l’égard de produits d’une ligne et de l’entreprise.
Quelques précautions sont à prendre dans la mesure de la satisfaction.
Le personnel de l’entreprise peut manipuler les résultats d’une enquête de satisfaction en
redoublant d’efforts au moment de l’enquête ou en excluant l’échantillon des grincheux.
Le client peut exagérer son mécontentement, afin d’obtenir davantage de concessions.
3 - Perception de la consommation par les consommateurs
Le chef de produit doit évaluer la valeur perçue par le client qui se définit comme la
différence entre la valeur globale perçue et le coût total. Si le produit fournit la valeur
effectivement attendue naît la satisfaction.
La qualité du produit ne doit pas seulement être intrinsèquement bonne, mais surtout plaire au
consommateur. Les exigences de la cible doivent être parfaitement connues du chef de produit.
Encore une fois il s’agit plus de la qualité perçue par le consommateur que de la qualité réelle du
produit.
Le chef de produit a pour mission de transformer les qualités réelles des produits en avantages
pour le consommateur. Du degré de satisfaction à ses besoins, le consommateur déduira la
qualité du produit, et donc la somme d’argent qu’il est prêt à investir pour sa satisfaction.
La mesure de la satisfaction se fera au moyen d’études qualitatives ou semi-qualitatives.
Le client cherche parmi les produits et services qui lui procurent le maximum de valeur dans la
limite de ses efforts, de son information, de sa mobilité et de son revenu.
La publicité et, de façon plus générale, la communication, mettent en évidence des faits
fort importants. Le chef de produit doit les recueillir pour les enregistrer sous forme de données,
pour cela, il peut recourir à l’agence de publicité qui fera des tests de mémorisation de la publicité
et aussi au bureau d’études commerciales de l’entreprise. En matière de recherche des effets de
la communication, le chef de produit doit collecter régulièrement des informations et effectuer des
travaux sur les cinq objets suivants :
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Image de marque
Mesurer les principaux attributs et consigner
leur évolution.
Fidélité à la marque
Constater, soit en quantité, soit en fréquence
d’achat
Profil de la clientèle
Relever par catégorie socioprofessionnelle ou
toute autre variable de segmentation qui soit
pertinente pour le produit en cause.
Perception de la publicité
Mesurer, si possible en dépassant le stade
de la simple mémorisation.
Acceptation des promotions
Mesurer leurs effets sur les ventes
immédiates et prolongés.
3 – L’environnement et la concurrence
a- L’environnement
Le produit est soumis, dans le secteur industriel dont il relève, à la politique industrielle
des pouvoirs publics qui l'influence de façon très importante. Le chef de produit s'intéresse donc
en premier lieu au régime des prix qui sont plus ou moins contrôlés, surveillés ou réglementés.
En France, les domaines les plus réglementés sont :
-le prix de vente,
-les pratiques concernant l’action promotionnelle et,
-les réglementations concernant la qualité, les normes phytosanitaires et plus généralement les
dispositions visant la santé publique et la protection écologique.
Le chef de produit ne peut ignorer non plus les régimes d’aides publiques qui ont été institués
pour stimuler telle ou telle activité.
L’action du consumérisme doit aussi être surveillée de près car elle prend de l’importance
d’année en années et ses contraintes sur les entreprises seront de plus en plus lourdes et
difficiles à supporter.
Le chef de produit doit rester à l’écoute de son environnement. Pour cela ses sources
d’information sont multiples : réunions syndicales, rendez-vous fournisseurs, presse.
b- La concurrence
Aussi différencié soit-il, un produit n'est jamais soustrait à la concurrence, aussi l'analyse
du comportement de celle-ci est-elle de première importance. Elle comporte deux aspects :
l'aspect positif qui est la détection de ce qui se fait ailleurs et pourrait être fouillée et systématique
de la concurrence, découvrir de nombreuses voies inexplorées de la concurrence qui pourraient
s'avérer intéressantes et profitables.
Une bonne connaissance de la concurrence est un atout pour la conquête de part de marché. Le
chef de produit doit identifier les produits des entreprises concurrentes et comprendre leur
stratégie pour anticiper leurs mouvements et adapter sa stratégie en conséquence. D’où l’idée
d’évaluer les ressources et capacités nécessaires ainsi que les forces et faiblesses de chacun. La
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collecte des données se fait au fil des années, il est utopique de vouloir remplir une fiche
concurrence sur une seule période. L’aspect systématique de l’observatoire de la concurrence
permet de ne jamais perdre une information d’où qu’elle vienne.
Le revue de marque est le bilan de la marque, de son marché et de ses concurrents Elle
comprend une synthèse de la vie d’une marque, l’évolution à moyen terme de la marque, les
résultats des actions menées et un récapitulatif budgétaire. Elle va permettre une harmonisation
entre les différentes marques de l’entreprise;
La revue faite régulièrement va permettre de savoir si la ligne est bien gérer. La périodicité de la
revue dépend du produit ou service considéré (au moins une par an).
On y retrouve les évènements du marché (nouveaux produits, prix du marché, pige des
promotions, pression commerciale, évolution de la distribution) ; les investissements publi
promotionnels (budgets des concurrents, répartition par média, rappel des investissements sur
les produits); la politique prix, produit, distribution, les études, les développements, les
promotions, la publicité ; le budget.
Fiche concurrence (source : H. Kratiroff)
Nom :
Adresse du siège social :
Adresse des établissements :
Structure juridique /capital social :
Code NAF :
Siren / Siret :
Actionnariat :
Participation dans les filiales :
Organigramme des participations :
Membre d’organisation fédératives :
Comptes disponible en annexe :
Evolution du Chiffre d’Affaire :
Evolution du résultat :
Evolution de l’excédent brut d’exploitation :
Présence sur les différents segments du marché :
Part de marché par segment :
Marques exploitées par segment :
Investissement publicitaire :
Circuit de distribution :
Organigramme hiérarchique :
Force de vente : organisation, nom des vendeurs, découpage
géographique :
Une fiche par produit avec les spécifications techniques, les
comparaisons avec les produits de la concurrence, les prix
de vente tarif, les relevés de prix terrain, les part de marchés
Nielsen.
Annexes :
comptes de l’entreprise (imprimé fiscal demandé au tribunal de
commerce).
Documentation de l’entreprise.
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4 - La position concurrentielle, la part de marché et le cycle de vie
a – La Position concurrentielle
Dans l’analyse des positions concurrentielles, le chef de produit évalue les facteurs clés
de succès de la concurrence en comparant la qualité du produit, la disponibilité du produit, le
niveau d’assistance technique et la compétence commerciale. trois autres résultats commerciaux,
liés entre eux, méritent d’être analysés : la part de notoriété, la préférence et surtout la part de
marché.
-La part de notoriété, i.e., la fréquence avec laquelle chacun des concurrents est cité en réponse
à la question : « Pouvez-vous me citer le nom d’une entreprise présente dans ce secteur ? »
-La préférence, obtenue en réponse à la question : « Quelle est l’entreprise auprès de laquelle
vous préféreriez acheter ce produit ? »
-La Part de marché, c’est à dire le pourcentage des ventes détenu par chaque concurrent sur le
marché considéré,
La part de marché occupée par un produit a des conséquences sur les résultats qu’il accomplit.
Il n’est pas facile de dire si une part de marché est trop ou pas assez importante. Généralement
celle-ci est estimée insuffisante lorsque le produit ne réalise pas un bon retour sur les actifs mis
en œuvre.
Une part de marché dominante n’est pas toujours souhaitable. Les consommateurs et les
organes publics de surveillance de la concurrence l’acceptent lorsqu’elle est issue d’un effort
soutenu d’innovation, mais les pouvoirs publics sanctionnent sévèrement les pratiques d’abus de
position dominantes.
Le chef de produit ne doit pas sous estimer non plus le risque naturel et les inconvénients
inhérents à une situation de leadership.
Part de marché importante et position de leader = poids économique fort
Pour analyser la part de marché trois approches sont envisageables :
La part de marché globale. C’est le rapport des ventes de l’entreprise sur les ventes
totales du secteur.
La part de marché « servi ». C’est le rapport des ventes de l’entreprise sur le marché
effectivement visé par elle.
La part de marché relative. Elle exprime les ventes de l’entreprise rapportées au chiffre
d’affaire du concurrent le plus important et traduit donc le rapport de force.
La part de marché en valeur = taux de pénétration x taux de nourriture x coefficient de
sélectivité x coefficient d’ajustement prix.
L’analyse de la part de marché doit se faire avec prudence. Les facteurs externes d’une
entreprise n’exercent pas une influence identique sur toutes les entreprises ; les
performances d’une entreprise ne doivent pas toujours être comparées à la moyenne du
secteur mais à celle des sociétés présentes sur le même créneau ; Une baisse de part de
marché peut résulter d’une politique délibérée de rentabilité ; la part de marché peut enfin
fluctuer pour des raisons n’ayant rien à voir avec la gestion de l’entreprise (ex. : mesure
erronée du fait d’une vente importante intervenue juste avant la mesure).
b - L’importance du cycle de vie
L’évolution des ventes d’un produit donné suit une courbe ascendante, puis descendante.
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Le cycle de vie tend à expliquer ce qui ce passerait après le lancement réussi d’un produit si
toutes les variables du marketing mix étaient maintenues à un niveau constant, aux ajustement
de l’inflation prix. Or grâce à l’action permanentes de rajeunissement par chef de produit dont le
but est expressément de déjouer le cycle de vie, il est possible de constater qu’un allongement
très grand de vie peut être obtenu (ce qui rend d’ailleurs l’idée de cycle de vie inadaptée dans la
réflexion sur ce produit, et qui donne une justification supplémentaire à l’existence d’une direction
par produit).
Toutefois le cycle de vie produit explique l’évolution d’un certain nombre de cas . Les moyens à
mettre en œuvre dans les quatre phases couramment distinguées doivent être différents.
Ainsi selon la position du produit sur son cycle, deux attitudes sont possibles :
- Soit le chef de produit adapte les moyens
- Soit le chef de produit apporte l’obsolescence de son produit aux yeux du public. Les moyens
promotionnels sont alors ceux d’un relancement. Dans ce cas, bien entendu, une évaluation
préalable des chances de succès de l’opération doit être faite.
Les lignes de produits ont, en général, une durée de vie plus longue que les types de
produit. De nombreuses catégories de produit peuvent voir leurs ventes rester en phase de
maturité pendant une durée pratiquement indéfinie à partir du moment où celle-ci sont fortement
liées à l’évolution de la démographie.
Il faut, aussi, reconnaître que l’évolution d’un produit, dans une ligne de produit ne suit pas
forcément celle du marché,
Un produit tombe en désuétude par inadaptation à l’évolution du marché ou par banalisation. D’où
des prévisions de ventes et une adaptation au marché tenant compte d’une classification selon le
type de vie de chaque produit vendu.
La matrice BCG
A partir de la part de marché et du cycle de vie (taux de croissance) le chef de produit peut
construire la matrice BCG de sa ligne de produits. La matrice va lui permettre de visualiser la part
de marché (sous forme d’un cercle) de chaque produit dans le de chiffre d’affaire de l’entreprise
et de suivre l’évolution d’un portefeuille qu’il doit garder équilibré.
exemple de matrice BCG :
+
Rentabilité financière
+
20%
Produit vedette
Taux de
croissance 10%
du segment
Produit dilemme
Besoins financiers
Produit vache à lait
Produit poids mort
0%
10
1
Part de marché relative
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0
-
B – Les informations internes
1 – La capacité et les coûts de production
Le chef de produit s’intéresse à la capacité et à la méthode de production puisqu’il
s’assure que la capacité de production et les matières premières achetées sont suffisantes. Il
s’intéresse aussi aux coûts de production, de logistique (stockage, sous traitance).
La production est un interlocuteur du chef de produit. Elle lui indique si les quantités prévues au
budget pourront bien être fabriquées.
Les ruptures dans les stocks de produits doivent être signalées au chef de produit. Le
responsable de la production précises la date de rupture de stock et le délais
d’approvisionnement prévu. Cette information a un double but :
-participer à l’analyse des ventes et aux prévisions de ventes du mois suivant;
-informer si nécessaire le force de vente.
L’ensemble de l’entreprise devant être informée d’une rupture importante, le chef de produit doit
savoir la référence des produits en rupture, la date de production prévue, la date de livraison des
clients en attente et la cause de la rupture pour informer l’ensemble de l’entreprise.
2 – Les ventes et la distribution
Les données sont procurées par le service des ventes et par les rapports des vendeurs. Le
dépouillement de ces rapports est effectué par le service d’administration des ventes qui fourni un
état des statistiques et qui signale les informations exceptionnelles et significatives contenues
dans ces rapports.
Ce dépouillement facilite l’exploitation des données par le chef de produit et la rend plus efficace.
Les renseignements habituels à recueillir sont :
-le volume des ventes par région par type de produit, par produit, par semaine,
-chiffre d’affaire des dernières années
-les variations géographiques et saisonnières,
-l’évolution des ventes par produit, par circuit de distribution,
-la répartition de la clientèle par importance
-le nombre d’emplacements attribués au produit dans les linéaires,
-l’état des stocks du distributeur,
-la mise en avant aux point de vente.
Le chef de produit bâtit dans son plan marketing annuel un budget de vente en relation avec les
moyens mis en oeuvre. Ce budget comprend par type de clientèle des prévisions de ventes. Le
chef de produit contrôle et suit les ventes pour connaître écart avec les prévisions. Le contrôle
des écarts entre les prévisions de ventes et les ventes réelles se fait tous les mois.
Pour un même écart de quantités vendues plusieurs comparaisons intéressent le chef de produit :
- avec la même période l’année précédente,
- avec le total glissant sur les douze derniers mois,
- avec les investissements publipromotionnels engagés,
- avec les autres lignes du marché,
- avec les commandes moyennes, et le nombre de commandes total.
Une fois l’écart bien identifier, il faut l’expliquer, puis si possible proposer des actions correctrices.
Le chef de produit reçoit périodiquement des informations lui permettant d’évaluer les résultats
de son activité. L’analyse de la variation des ventes va lui permettre d’identifier la contribution
relative de différents facteurs à un écart de chiffre d’affaires. L’analyse détaillée des ventes a
,elle, pour objectif d’identifier les produits qui n’ont pas réussi à atteindre leurs objectifs
commerciaux.
Mémoire de pré-inscription en DESS Marketing
3 – Les informations comptables et financières
L’un des ratios les plus importants est le ratio du budget marketing sur le chiffre d’affaire
que l’on peut décomposer en ratio des dépenses publicitaires, ratio des dépenses de force de
vente, ratio des dépenses en études de marché et ratio des dépenses d’administration
commerciale. Tous ces ratios peuvent connaître des fluctuations plus ou moins significatives qui
doivent rester dans une zone de tolérance.
Les ratios de dépenses vont aider à établir un diagnostique de la rentabilité.
Le chef de produit est en rapport direct avec le département financier pour obtenir, à partir des
prévisions de ventes, les prévisionnels de chiffre d’affaires et de rentabilité. Dans le cas d’une
comptabilité analytique, le chef de produit veille à ce que les charges imputées à son produit ou
marché soient bien réelle de façon à ne pas fausser la rentabilité de chaque ligne de produits. Les
services financiers doit renseigner le chef de produit sur la rentabilité des produits en fournissant
deux données stratégiques : l’évolution du prix de revient des produits et l’évolution du prix de
vente net.
Le chef de produit doit obtenir les résultats d’exploitation de ses produits et de la globalité de sa
ligne. En connaissant le profit ou la perte dégagée par les produits de sa ligne il a une possibilité
de compensation de marge par les produits mûrs pour les produits en développement (ou des
produits « vache à lait » vers les produits « stars » selon la matrice BCG, Boston Consulting
Groupe).
Afin de contrôler le profit des produits et de sa ligne, le chef de produit doit identifier les éléments
qui peuvent perturbé les prévisions de profit ?
- Une baisse de quantités vendues : sur quel circuit ? quel secteur ? quelle enseigne ? La baisse
est-elle proportionnelle à la baisse générale du marché ? Est-ce une perte de part de marché ?
- Une baisse du prix de vente moyen : promotion sauvages ? Alignement sur la concurrence ?
Litiges clientèle ?
- Une augmentation du prix des matières premières : Quel fournisseur ? Matière première
substituable ? Quel taux de change ? La hausse est-elle généralisée ?
- Une augmentation du prix de revient : coût de production ? Transport ? Restructuration des
coûts-usine ?
- Des phénomènes exceptionnels : investissements publipromotionnel non maîtrisé ? Les frais
financiers ?
C’est en obtenant des réponses à ses questions que le chef de produit pourra expliquer et
contrebalancer les écarts de profit.
4 - Informations nécessaires à la décision d’addition ou de retrait dans la ligne de produit
- Informations principales sur lesquelles s'appuie un chef de produit pour la modification ou
l'extension d'une gamme de produits.
1/ Données internes
- Objectifs de l'entreprise
- Chiffres de ventes en quantité
- Prix de vente annuelle
- Rentabilité des produits
- Store check
- Rencontre avec les
commerciaux
- Rencontre avec la production
- Veille concurrentielle
2/ Panels distributeurs et
consommateur
- Nombre moyen de référence
dans la famille de produit
- Ventes moyennes
hebdomadaire
- Progression de distribution
numérique/distribution en
valeur
- Pénétration
Mémoire de pré-inscription en DESS Marketing
3/ Outils d'analyse
- Matrice BCG
- Cycle de vie
la décision d’addition ou de retrait dans la ligne
Les décisions d’addition dans la gamme se jugent selon la largeur (nombre de produits
différents) et la profondeur de la gamme (nombre de variantes d’un même produit). Ces deux
notions sont aussi importantes qu’elles sont difficiles à appréhender. L’entreprise obtiendra des
résultats très différents selon qu’elle décide d’élargir ou d’approfondir sa gamme. C’est ainsi qu’on
détermine le profil de la gamme qui est d’ordre stratégique.
Pour évaluer le bien fondé d’enrichir ou non la gamme, le chef de produit peut s’appuyer sur
différents critères :
- Degré d’adaptation à la demande du marché
- Faculté d’intégration du produit additionnel à la structure marketing de l’entreprise, à son
outil de production et à son organisation manageriale,
- Contribution financière du produit additionnel,
- Cohérence du produit additionnel avec l’image de l’entreprise,
- Obstacle législatifs et réglementaires.
Hormis l’analyse de l’opportunité de lancer un produit nouveau toute addition dans la gamme,
prise au sens droit du terme pose au chef de produit une question de positionnement de
l’ensemble vis-à-vis du consommateur. En effet, le produit qui vient s’ajouter à la gamme affecte
celle-ci, soit en abaissant, soit en élevant son image globale.
Le chef de produit doit être averti de cet effet de halo dans le sein d’une même gamme, et tenir
compte des conséquences pour les produits actuellement présent sur le marché.
Toute addition dans la gamme a une influence décisive sur la gamme toute entière. D’autre part
l’image d’une gamme ne peut être modifiées à souhait par le chef de produit en ajoutant
simplement des produits. Il faut encore que le concept de nouveau produit puisse être crédible
dans la gamme où il va se situer.
Il est difficile est difficile d’envisager l’élimination d’un produit dans une gamme sans
remettre en cause tout le portefeuille géré l’entreprise. Une décision d’élimination requiert une
attention toute particulière car de nombreux éléments peuvent justifier le maintient d’un produit
que ce soit à l’égard de la production, de la clientèle ou du marketing.
Mémoire de pré-inscription en DESS Marketing
II – Les études nécessaires à la bonne gestion d’une ligne de
produits
Le chef de produits est souvent dans l’entreprise celui qui ressent le mieux le besoin
d’information. A ce titre il pose les question et les problèmes pertinents auxquels la recherche
marketing doit donner réponse. C’est donc lui qui initie les travaux que celle-ci exécutera
Les études sont des outils de suivi et d’anticipation des marchés. Elles sont utiles pour tester les
nouveaux produits ou certains éléments du mix avant la mise sur le marché (packaging,
sensibilité aux promotions ou au prix...). Elles permettent de mesurer les performances du
produit, de la marque... et surtout les variations de ces performances dans le temps. L’information
est une matière première apportée par l’enquête. Le chef de produit doit la traduire en plan
d’action.
A – Les principales études et leurs conditions d’utilisation
La ligne de produits se construit autour d’un produit de base. Ce produit est le fruit de tests
qui vont permettre de préciser ou de définir le positionnement à venir de ce produit (tests de
concept), de vérifier la correspondance avec le cahier des charges (tests en laboratoire) et de
valider les caractéristiques du produit ou de les modifier (pré séries et tests de marché).
Description
Concept use test
Concept test auquel
on ajoute une partie
utilisation du produit. Il
peut être fait en blind
ou en branded.
Objectif
Permet de choisir
entre différentes
formules, packs... et
de les évaluer par
rapport à la
concurrence.
Utilisation
Recommander le
choix d’une formule
définitive et évaluer le
potentiel global du
mix.
Le type d’étude utilisée par le chef de produit selon la phase du cycle de vie
Phase du cycle de vie
Type d’études
Objectif
Lancement
Qualitatives
Connaître les chances de succès
du nouveau produit.
Procéder aux modification du mix
nécessaires.
Croissance
Quantitatives
Suivre la pénétration du produit
Maturité
Etudes de communication
(qualitatives et quantitatives)
Connaître l’image et la notoriété
de la marque.
Déclin
Statistiques issues des séries Connaître la sensibilité au prix et
passées
aux promotions.
Mémoire de pré-inscription en DESS Marketing
1 – Les Etudes Ad Hoc
Ce sont des études menées spécialement pour une entreprise, qui devient propriétaire
des résultats. L’analyse du marché constitue les données d’entrée pour la réflexion marketing. Le
chef de produit peut utiliser trois sortes d’études :
a- Les études qualitatives
Elles sont fondées sur l’étude psychologique, psychiatrique, l’ensemble des sciences
sociales.
Les échantillons ne sont pas extrapolables. L’ensemble des méthodes qualitatives et
d’observation sont préalables à la méthode quantitative. Elles permettent d’éclairer le chef de
produit pour faire un questionnaire pertinent.
Les études qualitatives seront plutôt contenues dans la phase de créativité. Les études ne sont
pas créatives. Elles aideront le créateur d’une bonne idée à l’affiner, packager...
Le chef de produit pourra comprendre et anticiper les mécanismes qui constituent la cible. L’étude
évalue la faisabilité du projet. Pour être créatif, on organise des réunions de groupe. Après le
rejet des idées élémentaires, on devient créatif.
Description
Etudes ad hoc
qualitatives :
l’entretien de
groupe.
Outil d’étude des
freins et motivations
des consommateurs.
Entretien de groupe
(de 8 à 10 pers.)
Objectif
Utilisation
Faire des choix pour le Lors de l’élaboration
développement du mix d’un projet de
en cours d’élaboration. développement ou de
campagne publicitaire.
Il existe trois catégories de réunions de groupe :
- Les réunions de consommateurs
Réunions de huit à douze personnes homogènes, pas de professionnels, pendant
environ trois heures pour comprendre l’ensemble des éléments qui constituent
l’acte d’achat.
La méthode projective, analyse collective, consiste à dire « si c’était... ».
La méthode associative prend la forme d’un jeu où on associe un mot à un autre
prononcé avant.
La méthode créative a pour objectif de rendre le groupe créatif à partir de quelques
points d’encrage.
- Les réunions de créativité
On fait appel à un professionnel de la création (artiste, écrivain…) pour animer un
groupe de consommateurs autour d’activités qu’il choisit.
- Les entretiens discursifs
L’idée est la mise en perspective de nouveaux produits. On recherche le
consensus dans une discussion menée par un spécialiste du secteur.
Les entretiens individuels :
-Entretien non directif => on questionne un individu à l’aide d’un guide d’entretien.
-Entretien semi directif => on questionne sur des questions ouvertes non pré
codées.
Mémoire de pré-inscription en DESS Marketing
-Entretien par protocole => pour valider le plan marchandising.
La sémiologie : travail d’expertise sur le langage des mots. Ceci sert à déterminer les éléments
qui concourent à l’élaboration d’un discours. Elle débouche sur l’observation ethnologique (fondée
sur la gestuelle des individus dans une situation donnée).
b- Les études quantitatives
Elles sont fondées sur l’observation d’une quantité d’individus donnée importante.
Il s’agit de probabiliser un résultat potentiel provenant d’un échantillon empirique constitué selon
la méthode des quotas (reproduction en miniature de l’univers de référence) ou la méthode
probabiliste (méthode qui fournit un échantillon de la structure de la population de référence par
l’utilisation de la stratification, nombre planché d’individus pour chaque catégorie).
Description
Etudes ad hoc
quantitatives :
Concept test.
Objectif
Permet une évaluation Fournir une première
qualitative du produit
approche du concept.
avant qu’il n’entre en
phase finale. Interview
avec méthode des
quotas.
Utilisation
Permet d’affiner le
concept d’un produit
ou de revenir à des
études qualitatives
pour retravailler le
concept.
[ces deux types d’études peuvent se faire en face à face, par téléphone, par minitel, par courrier,
en groupe]
c- L’observation
2 - Les Etudes Collectives
Il s’agit d’études dont le coût est partagé par plusieurs entreprises. Par exemple dans les
enquêtes omnibus chaque entreprise participante pose ses questions pour la modique somme de
4000 francs par question.
Les études collectives sont aussi appelées études en souscription ou baromètre. Il est possible
d’acheter des études dans divers domaines et d’une complexité variable. Certaines sociétés
d’études réalisent des enquêtes poussées sur des thèmes précis et d’actualité. Une liste
exhaustive de ces études existe au Syntec (Chambre syndicale des sociétés de conseils). Leurs
coûts varient de 3000 à 25000 francs suivant la difficulté de recueil de l’information.
Le chef de produit a intérêt à bien chercher du coté des études collectives avant de commander
une étude ad hoc forcément plus coûteuse.
Un panel est une enquête à fréquence fixe où les mêmes questions sont posées aux mêmes
personnes représentatives. L’avantage d’un panel par rapport à une enquête classique vient de la
répétition. Les mêmes questions posées tous les deux mois permettent, mieux que tout autre
outil, d’analyser les changements de comportements. L’analyse se fait sur les variations d’une
période à l’autre. Le deuxième avantage, qui est général aux enquêtes, est la possibilité
d’extrapolation à la population tout entière.
Pour connaître les comportements de consommateurs il est possible soit de les interroger
directement - c’est le principe du panel Secodip - soit de constater les achats en magasins - c’est
le principe du panel distributeur.
Le panel est une enquête continue.
Mémoire de pré-inscription en DESS Marketing
Le Panel distributeur
Dans le cas du panel distributeur les mêmes points de ventes sont audités. Les relevés
concernent : le stock en rayon et hors rayon, les factures, les commandes, les bons de livraison ;
les résultats sont obtenus par comparaison avec les relevés de la période précédente. Seulement
10% des points de ventes sont réellement audités puis par extrapolation les calculs donnent les
chiffres nationaux.
Description
Objectif
Panel distributeur Outil d’évaluation des Mesurer la
ventes infos recueillies performance de la
aux sorties de caisses. marque (PDM) et les
différents critères qui
la constituent (DN, DV,
prix...)
Utilisation
Lors des actions du
plan publipromotionnel : mesure
d’impact. Pour le suivi
des performances de
la concurrence.
Le Panel consommateur
Le principe général du panel consommateur est le même que celui du panel distributeur.
Les différences proviennent de la taille des population à auditer. Dans le cas des distributeurs, la
population totale du sondage représente un maximum de 20000 points de ventes, dans le cas
des consommateurs la population totale est de 20 millions de foyers.
Secodip est le spécialiste du panel consommateur. Un groupe témoin représentatif est constitué
de 5000 foyers (tirés au sort de manière aléatoire et de manière à ce qu’ils représentent le mieux
la population française par rapport aux enquêtes de l’INSEE). Un questionnaire par foyer est
rempli indiquant précisément ce qui a été acheté pendant la période. Secodip fournit une liste
préétablie sur laquelle la ménagère peut choisir.
Sur les mêmes méthodes que les panels consommateur et distributeur, il existe d’autres types de
panels spécialisés pour des marchés particuliers : la pharmacie, l’informatique.
Description
Panel
consommateur
Objectif
Outil d’évaluation des Comprendre le profil
achats infos recueillies du consommateur.
auprès de ménagères
équipées d’un lecteur
de code barres.
Utilisation
Identification du
consommateur de la
marque et celui des
concurrents. Permet
d’agir sur les éléments
du mix pour optimiser
les ventes.
Les « Panelistes », Iri-Secodip et Nielsen, possèdent tous deux des nouveaux panels
distributeurs scannérisés : les chiffres de ventes ne proviendront plus de la simple soustraction
des achats et du stock, mais bien des sorties caisses équipées de scanners. C’est un moyen pour
le chef de produit de connaître quasiment en temps réel l’influence du prix des promotions et des
actions merchandising.
Les « panélistes » donnent des résultats sur les enseignes et la part de marché des segments de
produits, mais en aucun cas la part de marché des marques.
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Le Tracking
Ce type de panel suit l’image des entreprises auprès de leurs cibles : c’est à proprement
parler un panel qualitatif. Son coût est très élevé, mais les enseignements très utiles.
3 - Les études documentaires
Les informations qu’on trouve dans le domaine public. On recherche ce qui est en rapport avec le
sujet, toutes les informations secondaires existantes.
Le chef de produit doit tenir compte également des informations provenant des organismes
publics ou parapublics (INSEE, CREDOC, ADETEM…) ; organismes professionnels
(associations, fédérations, cabinets d’études de marché…) ; organismes privés (sociétés de
sondage d’opinion, cabinet d’études de marché) ; revues et périodiques ; enquêtes et panels.
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B – Les études de d’image, de communication, de qualité et de
satisfaction
1 - La mesure de la publicité
-Le pré testing
C’est l’ensemble des procédures qui se proposent avant la diffusion effective des
annonces pour évaluer, auprès des consommateurs, la performance des matériels publicitaires
susceptible de constituer, si l’épreuve s’avère probante, les éléments de la campagne projetée.
Les conditions de réalisations sont expérimentales mais réalistes. Le pré testing permet de juger
le projet ou les différentes méthodes utilisées. Le rôle du pré test est de soulevé les problèmes de
compréhension de la campagne avant de lancer la publicité.
Pour déceler la pertinence de la communication on utilise souvent :
-le Folder test qui consiste à comparer les publicités dans un environnement concurrentiel.
-la méthode Clucas pour tester les messages télévisés. La publicité est passer plusieurs fois à
des gens possédant un questionnaire auto administré.
Folder test
Description
Objectif
Utilisation
On insère des
ébauches de films
publicitaires ou
annonces presse dans
une bande annonce.
Mesure les réactions
des interviewés.
Juger la qualité d’une
création en terme de
compréhension, de
mémorisation et
d’attribution.
Validation d’une ou
deux recommandation.
- Le Day After Recall est une étude intermédiaire. C’est un test réaliser après la première diffusion
de la publicité (utiliser pour les produits comme la lessive).
Day After Recall
(DAR)
Description
Objectif
Utilisation
Permet de tester un
spot à l’antenne en
appelant les
interviewés pré
recrutés le lendemain
du premier passage.
Vérifier que le film a
Evaluer l’impact et
un score d’impact
effectuer un nouveau
intéressant par rapport montage si besoin est.
aux normes du
marché.
- Le postesting
C’est une mesure d’impact qui se fait par téléphone ou en face à face.
Dans la mesure d’impact de la publicité le chef de produit doit tenir compte de la concurrence
pendant la période de communication et de l’investissement publicitaire.
La pige publicitaire, telle que la pige Secodip, consiste à relever, pour une catégorie de médias,
les investissements publicitaires bruts des annonceurs et le type de publicité sur le marché. Ce
type de renseignements est utile à plus d’un titre au chef de produit. D’abord pour le suivi des
actions de la concurrence (la structure des investissements publicitaires), ensuite pour une
comparaison des parts de voix et des parts de marché et finalement pour une bonne
interprétation des autres enquêtes de notoriété et d’image.
Mémoire de pré-inscription en DESS Marketing
Description
Objectif
Bilan de
campagne
Permet d’effectuer une Evaluer l’efficacité de
étude quantitative sur la campagne
l’impact de la
publicitaire.
campagne.
Notoriété
Etude standard
(omnibus sur 1000 à
3000 personnes)
fournie par une société
spécialisée.
Connaître le
pourcentage de
personnes capables
de citer la marque
spontanément ou
après avoir vu une
liste de marques
(notoriété assistée)
Utilisation
Permet de mener une
réflexion de fond sur la
communication Média
et sur les éventuelles
recherches de
nouveaux canaux.
Permet de déterminer
les différences entre la
perception du produit
et le comportement
d’achat en croisant les
résultats avec les
panels
consommateurs.
2 - Les études d’audience
Les enquêtes de mesure d’audience permettent de déterminer le nombre de lecteurs ou
d’auditeurs et surtout leur profils. Pour la presse écrite, il est facile de comparer le tirage du
support et le lectorat. En revanche, la mesure est plus difficile pour la télévision, la radio ou
l’affichage.
Le résultat de ces études est bien entendu déterminant pour décider de passer ou non une
publicité dans ces supports. La décision se fera par rapport aux critères suivants :
- Couverture nationale ou régionale,
- Nombre de lecteurs, d’auditeurs,
- Adéquation profil des lecteurs et cible de l’entreprise.
- Prix de passage et taux de négociation.
- Audience utile
- Coût pour mille individus utiles.
- Affinité.
3 - Les études de qualité et de satisfaction
La maturité de la concurrence et de la certification a stimulé l’émergence des études de qualité.
Les études de qualité sont un moyen pour le chef de produit de mesurer l’investissement
psychologique des consommateurs pour les produits de sa ligne.
La satisfaction du client passe par la qualité objective et subjective du produit.
La qualité est quelque chose d’objectif donc mesurable. La satisfaction est elle une appréciation
subjectives. La mesure de la satisfaction est un processus d’éclairage des compétences de
production.. Elle s’effectue dans le temps et par rapport à la concurrence. Le plan de satisfaction
suppose que l’étude sera renouvelée.
Méthode de mesure et de suivi de la satisfaction
Il est nécessaire de mesurer le niveau de satisfaction, au moyen d’enquêtes périodiques. En
général, on envoie ou bien on pose par téléphone un questionnaire auprès d’un échantillon
représentatif de la clientèle. On demande aux personnes interrogées d’exprimer leur avis sur
l’entreprise et sur la concurrence.
La satisfaction se mesure soit directement (« indiquez en cochant la case appropriée à votre
niveau de satisfaction ») soit indirectement (à travers les attentes, les problèmes rencontrés ou
les améliorations à suggérer). On peut aussi mesurer le niveau de performance globalement ou
bien pour chaque élément de l’offre. On peut alors isoler les critères importants des facteurs
secondaires.
Mémoire de pré-inscription en DESS Marketing
Conclusion
L’ensemble des informations et études nécessaires à la bonne gestion d’une ligne de
produit est vaste et diffus. L’exposé des différentes sources d’information montre que le chef de
produit se doit d’être en contact permanent avec l’ensemble des services, des fournisseurs et
clients de l’entreprise. Le choix du type d’information et de l’étude utiles se fait en fonction de la
maturité de la ligne et des objectifs fixés par l’entreprise et par le chef de produit.
Le client est plus ou moins sensible à l’effort marketing destiné. Il n’est séduit que si l’offre
qui lui est proposée correspond à ses besoins présents ou futurs. Ainsi, pour développer ses
ventes, le chef de produit doit tout d’abord adapter le produit aux conditions du marché, c’est à
dire comprendre quels sont les éléments qui concourent à la décision d’achat et vérifier la
satisfaction du consommateur, donc la performance du mix, à l’aide d’indicateurs tels que le taux
de rotation en linéaire ou le taux de ré achat
Dans l’entreprise le chef de produit se situe à l’interface des études, du commercial, de la
gestion et de la production. Cette position lui confère un rôle particulier dans la circulation des
informations entre les services qui lui font savoir si les ressources matérielles, humaines et
financières sont suffisantes pour la mise en œuvre de son plan d’action. Ce qui intéresse le chef
de produit dans la collecte de ces données c’est de pouvoir améliorer la rentabilité de sa ligne
tout en maintenant un bon niveau de qualité.
Toutes les données recueillies ont pour objet la conquête d’une position concurrentielle
élevée. La connaissance des produits et des facteurs clés de succès des concurrents permet
d’identifier leur position sur le marché, de suivre leur stratégie et d’anticiper leurs réactions aux
différentes actions que mène le chef de produit pour s’attribuer la préférence du client.
Cependant la gamme de produit vit et évolue. Des produits sont abandonner et d’autres font leur
entrée dans la gamme. Tout l’art du chef de produit consiste dès lors à créer et maintenir, le plus
longtemps possible, un portefeuille produits équilibré.
Toutes les informations susceptibles de contribuer à la bonne gestion de la ligne de
produits sont les fruits d’études menées par le chef de produit lui même ou des sociétés
extérieures. Ces nombreuses études, qualitatives (pour comprendre les consommateurs) ou
quantitatives (pour évaluer la réponse du marché et prendre des décisions) se situent dans des
phases bien précises du développement des produits. Panels (distributeurs et consommateurs),
omnibus et enquêtes (par questionnaire, téléphone ou face à face) sont les principaux outils du
chef de produit
Aujourd’hui, le chef de produit doit discerner dans la masse d’informations celles qui sont
importantes. La principale difficulté pour le chef de produit est de gérer le flux d’information et
amener le reste de l’entreprise à lui fournir les informations utiles à l’ensemble de la société pour
prendre des décisions : ce qu’on appelle le knowledge management.
La plupart des entreprises savent désormais que les données qu’elles ont accumulées
concernant leurs clients représentent une mine d’or. Elles n’ont toutefois pas encore acquis les
techniques ni mis en place les moyens pour transformer ce gisement en information utile. L’intérêt
des nouvelles technologies de l’information est précisément de convertir des données en savoir.
Faire parler des données disparates récoltées sur les clients pour mettre en place une stratégie
adaptée aux attentes des marchés, voici ce que le Data Mining propose au chef de produit et à
toute l’entreprise. Mais si l’information existante est insuffisante pour projeter dans l’avenir, le chef
de produit doit être capable de déterminer les tendances essentielles du futur.
Mémoire de pré-inscription en DESS Marketing
Bibliographie
« Fonction : Chef de produit » 2ème édition, de Hubert Kratiroff, Dunod Editeur,
Interview téléphonique de M. Kratiroff
« Marketing Management » de Kotler et Dubois, 9ème édition, Publi Union,
« La Fonction de Chef de Produit », de Bernard Yon et Georges Panigyrakis, Les Editions
d’Organisation.
L’Art du marketing « Marketing des secteurs (1) », Les Echos
L’Art du Marketing « La vente (2ème partie) », Les Echos
Sondages et Techniques quantitatives, Cours de Serge ANDRIEUX, Directeur de BVA
Mémoire de pré-inscription en DESS Marketing
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