Séméiologie.
Cours d’Inès Masmoudi. PCEM2 2009-2010.
INTERROGATOIRE D’UN PATIENT ET RECHERCHE DES ANTECEDENTS
- Fondamental pou conduire au diagnostic.
- Il faut prendre son temps.
- Se présenter à son patient (étudiant, hôpital, remplaçant).
- Prendre connaissance :
o De la lettre du médecin traitant.
o Des courriers d’autres consultations, d’autres hospitalisations, de confrères spécialisés.
I. Comment mener l’interrogatoire
- Avec tact.
- Respect du patient.
- En s’asseyant sur une chaise proche du patient et non sur son lit.
- En vouvoyant le patient.
II. S’assurer que l’interrogatoire sera fiable
- Pour les patients délirants, psychotique, sénile, etc.
- Poser quelques questions :
o Nom du médecin traitant.
o Date avec l’année.
o Faits récents des 24 dernières heures.
- Si les propos paraissent incohérents demander l’aide de la famille, de l’entourage proche, d’amis,
d’interprètes (pour les patients étrangers).
III. Commencer l’interrogatoire
- Questionner sur les motifs de consultation ou d’hospitalisation dans un ordre chronologique. Le
patient va rapporter ce qui le fait souffrir ou l’inquiète.
- Ces signes d’alarme sont appelés des symptômes. Par exemple : douleurs, amaigrissement,
manque d’appétit, fièvre, etc.
- On cherchera à préciser :
o Leur mode d’installation.
o Leur évolutivité : stable, résolutif, évolutif.
o La recherche de facteurs qui sont soit aggravants, soit calmants.
IV. Essayer de lister par ordre chronologique les facteurs aggravant
- Exemples : essoufflements, crachats sales, toux.
- La symptomatologie a début par une toux qui s’est accompagné rapidement d’une dyspnée et
secondairement est apparue une expectoration purulente (crachats sales).
- Exemple : vomissement de sang, douleurs au creux de l’estomac, prise de Voltarène.