Séméiologie cardiaque.
Cours d’Inès Masmoudi. PCEM2 2009-2010.
II. Cardiologie nucléaire
- Scintigraphie : Injection d’un corps radioactif émettant un rayonnement recueilli par une gamma-
caméra. On obtient alors des images reconstituées.
- Selon le traceur radioactif :
o Scintigraphie du myocarde.
o Scintigraphie des cavités cardiaques.
- Scintigraphie pulmonaire de perfusion et de ventilation utilisée pour le diagnostic de l’embolie
pulmonaire.
1. Scintigraphie myocardique
- Thallium 201 :
o Fixé (comme le potassium) par les cellules myocardiques.
o Image homogène sur un myocarde normal (image en fer à cheval).
o Application : insuffisance coronaire.
- Après un IDM :
o Les cellules nécrosées ne fixent pas le thallium.
o On remarque alors une lacune et remarquer sa localisation et si elle est étendue.
- Lors d’une angine de poitrine :
o On a une zone ischémique est hypofixiante par rapport au reste du myocarde.
o Différence mieux appréciée au cours d’un effort.
o 4 heures après : redistribution homogène.
- NB : examen plus sensible et plus spécifique que l’ECG d’effort mais le coût et la durée de
l’examen sont plus importants ainsi que l’irradiation.
- Incidences tomographiques :
o Grand axe vertical : antérieur, apex, inférieur.
o Grand axe horizontal : latéral, apex, septum.
o Petit axe : antérieur, septum, latéral, inférieur.
2. Scintigraphie cavitaire
- Elle est peu utilisée.
- Technitium 99 en intraveineuse :
o Fixé sur les hématies.
o Ventriculographie isotopique, enregistrement de l’activité isotopique synchronisé par
rapport à l’ECG.
o Télésystole et télédiastole.
- Informations fournies :
o FE globale : volumes ventriculaires.
= 60 à 70%
o Cinétique segmentaire, étude de la contraction des segments ventriculaires : normale,
hypokinésie, akinésie, dyskinésie.