XI. Signes de gravité d`une infection

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Séméiologie interne.
MALADIES INFECTIEUSES
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Micro-organismes saprophytes : se développent dans la nature.
Micro-organismes commensaux : peau – muqueuses –tube digestif
Micro-organismes opportunistes :
o Défaillance des défenses.
o Virulence du germe.
I. Transmission
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Homme  Homme :
o Grippe.
o Sida.
o Syphilis.
Animaux  Homme : anthropozoonose :
o Brucellose.
o SRAS.
Vecteur inerte, matériel infecté :
o Sondes.
o Cathéter.
o Drains.
o Prothèses (fièvre même si opération des années auparavant).
Parasites :
o Paludisme.
o Bihlarziose. Maladie qui entraine une hématurie, présente en Egypte.
II. Réservoirs
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Hommes – Environnement :
o Air.
o Poussière.
o Nourriture.
o Animaux.
o Hommes.
III. Agents infectieux
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Bactérie.
Virus : grippe, hépatite, SIDA, etc.
Champignons : infections à candidas, tels que le muguet (bouche et vagin). Les personnes ayant
le SIDA ont tendance à faire des infections à champignon.
Parasites : les plasmodiums, les amibes.
Prions : accumulation d’une protéine de façon anormale au niveau du cerveau qui peut
proliférer. Elle ne possède pas de matériel génétique (contrairement au virus, grippe, etc.).
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IV. Définitions
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Endémie : maladie spécifique à une contrée ou y régnant de façon continue.
Cas sporadique : infection qui existe çà et là, n’atteignant que quelques individus isolément.
Infection collective : infection survenant au sein d’un groupe (étudiants, caserne, groupes
d’usagers). Maladie des légionnaires, la tourista.
Epidémie : nombre anormalement élevé de cas, groupés dans un lieu et un temps donnée
(grippe, choléra, méningocoques, etc.).
Pandémie : lorsque l’infection atteint le monde entier (grippe A).
Infection communautaire : infection acquise en ville (au domicile du patient).
Infection nosocomiale : toute infection acquise dans un établissement de soins et qui n’était ni
en incubation, ni présente à l’admission du patient – survient 48 à 72h après l’admission à
l’hôpital, 30 jours pour les infections de plaie opératoire jusqu’à un an pour les infections de
prothèses.
En cas de fièvre d’un patient dans un service il faut rechercher :
o Une maladie nosocomiale.
o Ou une thrombose veineuse.
V. Moyens de défense
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Anatomiques :
o Peau.
o Poils.
o Muqueuse.
Ecoulement des liquides :
o Obstacles (par exemple les calculs facilitent l’infection).
o Dilatation.
o Modification du pH.
Rate : organe de défense rempli de lymphocytes.
Réaction inflammatoire :
o Rougeur – chaleur – douleur – tumeur (circonscrire le foyer infectieux).
Par exemple signes d’inflammation d’une arthrite mène à un rhumatisme inflammatoire.
Système immunitaire :
o Défense cellulaires : polynucléaire, monocytes, cellules tueuses, lymphocytes T et
lymphocytes B.
o Défense humorales : C’ (le complément) – interféron, gammaglobulines.
VI. Bactéries – Pouvoir pathogène
1. Adhésion :
o Etape obligatoire pour se fixer sur une muqueuse (bronchique – digestive).
o Adhésines : fimbriae – protéines du complément – récepteur.
2. Invasion : pénétration des bactéries dans les cellules.
3. Acquisition de nutriments.
4. Sécrétion de toxines :
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Exotoxines : tétanos – diphtérie – botulisme – Escherichia coli – Staphylococcus aureus
(tampons) – poliomyélite (atteint la corne antérieure de la moelle antérieure).
o Endotoxines :
o Structure lipopolysaccharique.
o Constituants de la paroi des bactéries gram négatif.
5. Multiplication bactérienne :
o Bactéries à multiplication extracellulaire :
o Streptococcus pneumoniae.
o Streptococcus pyogènes.
o S’opposent à leur ingestion par les polynucléaires ou les macrophages.
o Multiplication rapide.
o Entraînant la formation de pus : bactériémies, suppuration et abcès.
o Bactéries à multiplication intracellulaire :
o Multiplication lente.
o A l’intérieur des polynucléaires ou des macrophages.
o Pouvant devenir virulents rester quiescents.
o Facultative : mycobactéries – Brucella.
o Obligatoire : Chlamydiae.
o Evolution lente.
o Fréquence des rechutes.
o Pour les traiter les antibiotiques.
o Doivent pénétrer à l’intérieur des cellules.
VII. Virus
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Herpès virus, varicelle, zona, grippe, hépatites (A, B, C, E) etc.
Caractéristiques :
1. Il contient un seul d’acide nucléique ARN ou ADN (mono ou bicaténaire).
2. Il est incapable de croitre ou de se diviser et se reproduit uniquement à partir de son
matériel génétique (c'est-à-dire son acide nucléique).
3. Le virus manifeste un parasitisme absolu. Il n’est pas capable, du fait du manque
d’informations dans son génome, de synthétiser ses métabolites essentiels. Il détourne à
son usage les systèmes enzymatiques de la cellule. Il utilise pour la synthèse de ses
propres protéines les ribosomes et les acides nucléiques cela cellules infectée.
Un virus n’est pas capable d’être éliminer, on peut seulement prévenir par la vaccination.
Le virus de la grippe est constitué de deux antigènes différents, H et N, qui varient tous les ans
(exemple : H1N1).
Sa structure est définie :
o Cubique.
o Hélicoïdale.
o Mixte.
Interaction virus-hôte :
o Hôte résistant : rien.
o Infection infra-clinique :
o Guérison.
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o Infection persistante +/- signes cliniques.
Maladie clinique aigue :
o Guérison +/- séquelles.
o Mort.
o Guérison mais une infection latente persistante.
Maladie chronique :
o Asymptomatique.
o Latente avec des rechutes cliniques.
o Maladie chronique persistance de la maladie chronique. Cette infection
chronique aboutit au cancer.
o Manifestations tardives (infections à virus lents). Exemple : hépatites B et C.
VIII. la fièvre
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On peut prendre la température par plusieurs voies :
o Axillaire ou pli de l’aine.
o Buccale.
o Rectale.
o Tympanique.
Variations de la température :
o Elévation possible lors :
o De l’effort musculaire.
o De canicule.
o D’exposition solaire prolongée.
o Digestion.
o Cycle mensuel (2ème partie du cycle).
Hyperthermie grave si :
o > 41° : convulsions.
o > 42° : dégradations des protéines.
Hypothermie :
o Noyade.
o Patient restant au sol froid de façon prolongée.
o Choc toxi-infectieux.
IX. SRIS
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SRIS : Syndrome de Réponse Inflammatoire Systématique.
Se définit par au moins deux des items ci-dessous :
o Hyperthermie > 38°ou hypothermie < 36°.
o Fréquence cardiaque > 90/mn.
o Fréquence respiratoire > 20/mn ou PaCO2< 32 mmHg.
o Leucocytose > 12 000/mm3 ou < 4 000/mm3 ou > 10% de cellules immatures
Le SRIS n’est pas spécifique d’une infection et peut se rencontrer :
o Au cours d’une infection.
o Au cours d’une pancréatite :
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o D’une maladie systémique.
o D’un poly-traumatisme.
Lors d’une nécrose.
X. SEPSIS
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Remarque : si quelqu’un a une pneumonie :
o Crépitement ai stéthoscope.
o Cyanose.
o Polypnée (augmentation de la fréquence respiratoire).
o Cherche si elle est uni ou bilatérale (signe aggravant).
SEPSIS : Syndrome septique non sévère : SRIS + infection prouvée.
Exemple :
o Angine :
o Angine bactérienne localisée au niveau des amygdales.
o Angine virale : gorge rouge, toux, plus diffus.
o Pneumopathie.
o Pyélonéphrite.
o Salpingite.
SEPSIS sévère : SRIS + infection prouvée + dysfonctionnement d’organe.
Exemple :
o Pneumatique hypoxémiante.
o Pyélonéphrite avec insuffisance rénale.
o Hypotension artérielle.
o Acidose lactique.
o Oligurie.
o Encéphalopathie aigue.
o Hypoxémie.
o Troubles de coagulation.
Choc septique.
XI. Signes de gravité d’une infection
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Etat de choc toxi-infectieux :
o Patient présentant des marbrures au visage, coudes, genoux et chevilles.
o Obnubilation.
o Pouls rapide – lent.
o Hypotension artérielle.
o Oligurie.
o Extrémités froides.
Signes hémorragiques :
o Purpura : extravasation de globules rouges sous la peau ne disparaissant pas à la
vitropression. Dans les méningites il peut y avoir des purpuras très rapides.
o Hématomes.
o CIVD (Coagulation Intra-Vasculaire Disséminée).
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XII. Signes d’accompagnement de la fièvre
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Sueurs.
Frissons.
AEG.
Douleurs : myalgies, arthralgies, localisées.
Anorexies.
Pâleur.
Troubles du comportement. Attention aussi présent chez les alcooliques avec le delirium
tremens.
XIII. Progrès en infectiologie
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Hygiène.
Prévention (paludisme, préservatif, etc.).
Vaccins.
Antibiotiques. Il y a une résistante qui s’est crée à la amoxicilline on utilise donc l’augmentin
(acide clavulanique + amoxicilline).
Traitement antiviraux. Il n’y en a pas beaucoup, ils doivent pénétrer dans la cellule et détruire le
virus.
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