Carré du nombre i Forme algébrique d`un nombre complexe Forme

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!
FORMULES ET THÉORÈMES
Carré du nombre i
On définit le nombre i de la façon
2
i ​ = −1
suivante.
Forme algébrique d'un nombre complexe
Tout nombre complexe
z peut s'écrire
sous une forme algébrique.
z = a + ib
Re(z) = a (partie réelle de z)
Im(z) = b (partie imaginaire de z)
Forme trigonométrique, module et argument d'un nombre complexe
Tout nombre complexe
z peut s'écrire
sous une forme trigonométrique.
z = r(cos(θ) + i sin(θ)
r est le module de z.
θ est un argument de z.
Notation exponentielle
Un nombre complexe z, de module r et
d'argument θ a la forme exponentielle
iθ
re ​
suivante :
Relations entre forme trigonométrique et forme algébrique
Si z admet la forme trigonométrique
z = r(cos(θ) + i sin(θ)), alors :
Re(z) = r cos(θ)
Im(z) = r sin(θ)
Définition du conjugué
Soit z = a + ib, où
a et b sont des réels.
On appelle ​ z̄ le conjugué de z.
z̄​ = a − ib
2
2
z z̄​ = a ​ + b ​
Propriétés du conjugué
′
Soient z et z deux nombres complexes.
′
¯′
z +​ z ​ = z̄​ + z​ ​
′
¯′
z ×​ z ​ = z̄​ × z​ ​
z
z̄​
′
( ​ ′​ ) = ¯​​ ′​ , si z ​ ≠ 0
z
z
Définition du module
Soit z = a + ib, où
a et b sont des réels.
On note ∣z∣ le module de z.
2
2
∣z∣ = √a ​ +​ b ​
Propriétés du module
′
Soient z et z deux nombres complexes,
et n un entier naturel.
∣z∣ = √z z̄​ ​
n
n
∣z ​ ∣ = ∣z∣ ​
′
′
∣zz ​ ∣ = ∣z∣∣z ​ ∣
z
∣z∣
′
∣ ​ ′​ ∣ = ​ ′​ , si z ​ n'est pas nul
z
∣z ∣
′
′
∣z + z ​ ∣ ≤ ∣z∣ + ∣z ​ ∣
Argument d'un nombre complexe
Soit z un nombre complexe non nul et M
le point du plan dont il est l'affixe.
​ ).
arg(z) = (u​ ; OM
Argument et opérations
′
Soient z et z deux nombres complexes,
et n un entier naturel.
arg(z ​ ) = n arg(z)
′
′
arg(zz ​ ) = arg(z) + arg(z ​ )
z
′
arg( ​ ′​ ) = arg(z) − arg(z ​ )
z
arg(−z) = arg(z) + π
arg( z̄​ ) = − arg(z)
n
Définition de l'affixe d'un point
Soit M un point de coordonnées (x; y)
dans le plan muni du repère orthonormé
​ , v​ ).
(O; u
zM​ = x + iy
On note zM son affixe, définie comme
suit.
Définition de l'affixe d'un vecteur
​ un vecteur du plan de
Soit w
coordonnées (x, y).
On note zw son affixe, définie comme
zw​​ = x + iy
suit.
Calcul de la longueur d'un segment à l'aide des affixes
Soient A et B deux points du plan.
On note zA et zB leurs affixes
respectives.
AB = ∣zA​ − zB​ ∣
Calcul d'un angle orienté à l'aide des affixes
Soient A, B, C et D des points distincts
du plan.
On note zA, zB, zC et zD leurs affixes
zD​ −​ zC​
AB
​
CD
​
(
,
) = arg( B​
)
z − zA​
respectives.
Affixe d'un vecteur
Soient A et B deux points du plan.
On note zA et zB leurs affixes
respectives.
​
On note zAB
l'affixe du vecteur
AB
​
,
​​ = zB​ − zA​
zAB
définie comme suit.
Résolution dans C d'une équation du second degré avec Δ
Soit (E)
2
: ax + bx + c = 0 une
équation du second degré de discriminant
Δ < 0.
(E) admet 2 solutions distinctes
complexes x1 et x2.
x1​ =
−Δ
​
−b − i√
​
2a
x2​ =
−Δ
​
−b + i√
​
2a
<0
Les nombres complexes
1
FORME ALGÉBRIQUE
A
Nombres complexes et forme algébrique
Propriété
Nombre i
!
Il existe un nombre noté
i vérifiant :
2
i = −1
Propriété
Ensemble des nombres complexes
!
Il existe un ensemble de nombres, noté
C , qui contient R et i.
On l'appelle ensemble des nombres complexes.
Propriété
Opérations sur les nombres complexes
De même que pour les nombres réels, on peut additionner, multiplier,
soustraire des nombres complexes, et diviser par un nombre
!
complexe non nul.
Les règles de calcul sont les mêmes que dans R (factorisation,
développement, identités remarquables, etc.)
Exemple
2
(5 × i + 2 × i) × i = (5 + 2) × i × i = 7 × i = −7
Définition
Forme algébrique, partie réelle et partie imaginaire
Soit z un nombre complexe. Il existe un unique couple de réels (a, b)
tel que z = a + ib.
!
Cette écriture est appelée forme algébrique de z.
a est la partie réelle de z, notée Re(z).
b est la partie imaginaire de z, notée Im(z).
Exemple
3
​ i.
Soit z = 5 + 2
Donc Re(z)
3
= 5 et Im(z) = 2​ .
Remarque
Pour un nombre réel x, la forme algébrique de x est : x
= x + 0 × i ; donc
Re(x) = x et Im(x) = 0.
Remarque
′
′
Soient a, a , b et b des réels.
Si a + ib = a
B
′
′
′
′
+ ib , alors a = a et b = b .
Conjugué et module de nombres complexes
Définition
Conjugué d'un nombre complexe
!
Soit z un nombre complexe dont la forme algébrique est z = a + ib, où
et b sont des réels.
​z̄ = a − ib est le nombre complexe conjugué de z.
Exemple
Soit z = 1 + 3i.
Alors
Propriété
​z̄ = 1 − 3i
a
Propriétés de calcul des nombres conjugués
Soit z un nombre complexe défini par
!
2
z = a + ib avec a, b réels.
2
z ​z̄ = a + b
Si b = 0 , alors z est réel et z = ​ z̄ .
Si a = 0 , alors z est un imaginaire pur et z = −​ z̄ .
Propriété
Conjugué de somme, produit et quotient de
nombres complexes
′
Soient z et z deux nombres complexes.
!
′
¯′
z + z = ​z̄ + z​ ​
′
¯′
z × z = ​z̄ × z​ ​
z
z̄​
′
(​ ′​ ) = ​¯​ ′​ , si z ≠ 0
z
z
Exemple
1
1̄​
1
​
​
​
=
=
3 + 2i
3 +​ 2i 3 − 2i
Définition
Module d'un nombre complexe
Soit z un nombre complexe dont la forme algébrique est z = a + ib où
!
a
et b sont réels.
On appelle ∣z∣ le module de z.
∣z∣ = √z ​z̄ = √a + b
2
2
Remarque
Lorsque
2
x est réel, son module est ∣x∣ = √x ce qui correspond à sa valeur
absolue, notée de la même manière.
On peut donc considérer que le module généralise la notion de valeur absolue aux
nombres complexes.
Propriété
Module et opérations
′
Soit z et z deux nombres complexes.
n
∣z ∣ = ∣z∣
!
′
n
′
∣zz ∣ = ∣z∣∣z ∣
z
∣z∣
∣ ​ ′​ ∣ = ​ ′​ , si z' n'est pas nul
z
∣z ∣
′
′
∣z + z ∣ ≤ ∣z∣ + ∣z ∣
Exemple
2
∣2∣
2
2
2
​
​
​
​
∣ 3​ + 4i ∣ = ∣3
=
=
=
+ 4i∣ √32​ +​ 42​ √25​
5
Les nombres complexes
2
NOMBRES COMPLEXES ET GÉOMÉTRIE
A
Plan complexe et affixe
Définition
Affixe d'un point
On considère le plan muni du repère
​ , v​ ). Soit M un
(O; u
point de coordonnées (x, y).
orthonormé
!
zM = x + iy est appelé l'affixe
du point M .
M est appelé l'image du
nombre complexe zM .
Définition
!
Définition
Plan complexe
Le plan muni du repère
​ , v​ ) est appelé le plan complexe.
(O; u
Affixe d'un vecteur
​ un vecteur du plan de
Soit w
coordonnées (x, y).
!
z = x + iy est appelé l'affixe de
w
​ .
Remarque
Ces définitions permettent d'interpréter tout nombre complexe comme un point du
plan complexe : on passe à de la géométrie !
Propriété
Module et longueur
Si M est un point du plan, la
longueur
!
B
OM correspond au module
de z, l'affixe de M :
OM = ∣z∣
Argument d'un nombre complexe
Définition
Argument d'un nombre complexe
Soit z un nombre complexe non nul. Soit M le point du plan dont il est
!
l'affixe.
On appelle argument de z une mesure en radian de l'angle
​ ; OM
​
(u
).
On le note arg(z)
Exemple
Le nombre complexe
i est l'affixe du point M(0, 1).
π
Un argument de z est donc arg(z) = ​ 2
Propriété
Argument défini à 2π près
!
Soit z un nombre complexe, affixe d'un point M dans le plan complexe.
L'argument de
z est défini à 2π près.
​ ; OM
​
(u
) = arg(z) + 2kπ, où k est un entier relatif.
Propriété
Argument et opérations
′
Soient z et z sont deux nombres complexes, avec z
′
≠ 0.
arg(−z) = arg(z) + π + 2kπ où k est un entier relatif.
!
arg( ​z̄ ) = − arg(z) + 2kπ où k est un entier relatif.
′
′
arg(zz ) = arg(z) + arg(z ) + 2kπ où k est un entier relatif.
z
′
arg( ​ ′​ ) = arg(z) − arg(z ) + 2kπ où k est un entier relatif.
z
n
arg(z ) = n arg(z)
Remarque
Soit x un nombre réel :
Si x est positif, son image
M est
située sur « la droite » de l'axe des
abscisses, donc son argument est
0 + 2kπ.
Si x est négatif, son image
N est
située sur « la gauche » de l'axe des
abscisses, donc son argument est
π + 2kπ.
Si z est un imaginaire pur de la forme
bi
avec b un réel :
Si b est positif, son image
K est
située sur « la partie haute » de l'axe
des ordonnées, donc son argument
π
est ​ 2 + 2kπ.
Si b est négatif, son image
L est
située sur « la partie basse » de l'axe
des ordonnées, donc son argument
π
C
Forme
trigonométrique
Propriété
π
est − ​ 2 + 2kπ.
Forme trigonométrique
!
Soit z = x + iy un nombre complexe. On pose
r = ∣z∣, θ = arg(z). Alors
z peut s'écrire sous la forme, dite trigonométrique :
z = r(cos(θ) + i sin(θ))
Propriété
Relations entre forme trigonométrique et forme
algébrique
!
Si z admet la forme trigonométrique z = r(cos(θ) + i sin(θ)), alors
Re(z) = r cos(θ)
Im(z) = r sin(θ)
Remarque
Cette relation permet de calculer la forme trigonométrique d'un nombre complexe
à partir de sa forme algébrique, et inversement.
Exemple
2​
√2​
√
​ i
+
3
2
2
Soit z le complexe de forme algébrique : z = 3 ​
2​ √2​
√
​
z = 3( 2 + ​ 2 i)
Or
2​
π
π
√
​
​ ) = sin( ​ )
=
cos(
2
4
4
donc l'écriture trigonométrique de
D
π
π
z est : 3(cos( ​4) + i sin( ​4)) et ∣z∣ = 3.
Notation exponentielle
Définition
Notation exponentielle d'un nombre
!
Soit θ un réel.
iθ
e = cos(θ) + i sin(θ)
Définition
Notation exponentielle d'un nombre complexe
!
Soit z un nombre complexe de module
z = re
iθ
Exemple
i​ 2
π
i=e
π
π
π
i​ 4
1 + i = √2(cos( ​4) + i sin( ​4)) = √2e
r et d'argument θ + 2kπ.
Propriété
Opérations sur les exponentielles
′
Soit θ et θ deux nombres réels.
iθ
iθ
′
′
e ×e = e
!
i(θ+θ )
1
​ iθ = e−iθ
e​
iθ
′
​
​eiθ′​ = ei(θ−θ )
e​
iθ n
(e ) = e
inθ
pour tout entier
n.
Propriété
Relation entre cosinus, sinus et notation
exponentielle
Soit θ un nombre réel.
!
e
−iθ
= cos(θ) − i sin(θ)
iθ
−iθ
e​ ​ + e ​
cos(θ) =
2
iθ
−iθ
e​ ​ − e ​
sin(θ) =
2i
Les nombres complexes
3
CAS D'APPLICATION DES NOMBRES COMPLEXES
A
Utilisation des nombres complexes dans le plan
Propriété
Calcul de longueur avec les modules
Soient A et B deux points du plan.
On note zA et zB leurs affixes
!
respectives.
AB = ∣zA − zB∣ = ∣zB − zA∣
Propriété
Affixe d'un vecteur
!
Soient A et B deux points du plan. On note zA et zB leurs affixes
respectives.
AB
​
​
a pour affixe zAB
= zB − zA
Propriété
Calcul d'angles orientés avec les arguments
!
Soient A, B, C et D des points distincts du plan. On note zA, zB, zC et zD
leurs affixes.
zD​ − zC​
​
​
(AB
, CD
) = arg( ​ B​
) + 2kπ, avec k entier relatif.
z − zA​
Remarque
B​
A​
​ , AB
​ ) = arg(z​ − z ) = arg(zB − zA) + 2kπ, avec k entier relatif.
(u
1
B
Résolution d'une équation du second degré
Propriété
Résolution dans C d'une équation du second degré
à coefficients réels
Soit (E)
2
: az + bz + c = 0 une équation du second degré de
discriminant Δ, où z est une inconnue complexe.
!
Si Δ ≥ 0 , (E) se résout dans R de façon classique.
Si Δ < 0 , (E) admet deux solutions complexes conjuguées qui sont :
−Δ
​
−b
​ − i√
2a
−Δ
​
−b
​ + i√
2a
Remarque
Attention, si on demande de résoudre
solutions lorsque
Δ < 0.
(E) dans R (et non dans C ), il n'y a pas de
Les nombres complexes
!
A SAVOIR REFAIRE
Mettre un quotient sous forme algébrique
Mets
4+i
​
2 − 3i sous forme algébrique.
TRADUIRE L'ÉNONCÉ
1
4+i
​
2 − 3i sous forme algébrique revient à trouver les réels a et b tels
4+i
​
que 2
− 3i = a + ib.
Mettre
Il faut donc notamment ne plus avoir de
i au dénominateur.
MULTIPLIER LE NUMÉRATEUR ET LE DÉNOMINATEUR PAR
LE CONJUGUÉ DU DÉNOMINATEUR
On fait ainsi apparaître le module du dénominateur au carré :
2
4+i
(4 + i)(2 + 3i)
​
​
=
2 − 3i (2 − 3i)(2 + 3i)
2
2
Or le cours nous dit que
z ​z̄ = a + b lorsque z = a + ib.
Donc (2 − 3i)(2 + 3i)
= 2 + 3 = 13
2
2
4 + i (4 + i)(2 + 3i)
​
Donc 2 − 3i = ​
13
3
DÉVELOPPER LE NUMÉRATEUR ET LE METTRE SOUS
FORME ALGÉBRIQUE
3
4 + i (4 + i)(2 + 3i) 4 × 2 + i × 2 + 4 × 3i + i × 3i 5 + 14i
​
​
=​
= ​ 13
2 − 3i =
13
13
CONCLURE
4
4+i
5
14
​
​
​
On a donc obtenu la forme algébrique : 2 − 3i = 13 + i 13
Passer de la forme algébrique à la forme trigonométrique ou à la
forme exponentielle
Écris
z = 1 + i√3​ sous formes trigonométrique et exponentielle.
TRADUIRE L'ÉNONCÉ
1
Écrire z sous forme algébrique revient à trouver le module
de z tels que z = r(cos(θ) + i sin(θ)).
r et l'argument θ
CALCULER LE MODULE DE z
2
2
2
∣z∣ = √1 + (√3) = √4 = 2
CALCULER L'ARGUMENT À L'AIDE DES FORMULES DU
COURS
D'après le cours :
Re(z)
Re(z) = r cos(θ) donc cos(θ) = ​ r ;
3
donc ici : cos(θ)
1
= 2​
Im(z)
De même, Im(z)
Im(z)
= r sin(θ) donc sin(θ) = ​ r ;
3​
√
​
donc ici : sin(θ) = 2
RECONNAÎTRE DES VALEURS REMARQUABLES DE
cos ET
sin
On reconnaît des valeurs particulières de
4
cos et sin.
π
1
cos( ​3) = 2​
π
√3​
sin( ​3) = ​ 2
Donc θ =
π
​ + 2kπ où k est un entier relatif.
3
CONCLURE
5
π
r = 2 et θ = ​3 + 2kπ.
La forme trigonométrique de
π
π
z est : z = 2(cos( ​3) + i sin( ​3))
i​ 3
π
La notation exponentielle de
z est : z = 2e
Déterminer un ensemble de points du plan dont les affixes vérifient
une équation donnée
Détermine la nature de l'ensemble des points du plan dont les affixes
∣z − 1∣
​
∣z − i∣ = 1.
z vérifient
INTERPRÉTER GÉOMÉTRIQUEMENT LES COMPOSANTES
DE L'ÉQUATION
Dans l'équation, ∣z − 1∣ est la longueur entre le point d'affixe
d'affixe 1 .
De même, ∣z − i∣ est la longueur entre le point d'affixe
z et le point A
z et le point B
d'affixe i.
1
TRADUIRE GÉOMÉTRIQUEMENT L'ÉQUATION
AM
​
En remplaçant, on doit donc trouver les points M vérifiant : BM
AM = BM.
Ce sont donc l'ensemble des points équidistants de A et B.
Ces points forment une droite, il s'agit de la médiatrice de
2
[AB].
= 1 soit
Déterminer par le calcul un ensemble de points du plan dont les
affixes vérifient une équation donnée
Détermine la nature de l'ensemble des points d'affixe
z−1
z vérifiant Re( z −​ i ) = 0.
ÉCRIRE Z SOUS SA FORME ALGÉBRIQUE
1
On pose
z = x + iy, où x et y sont réels.
x + iy − 1
On cherche donc à résoudre Re( ​ x + iy − i ) = 0 .
METTRE L'ÉQUATION SOUS FORME ALGÉBRIQUE
Or
x + iy − 1
x − 1 + iy
(x − 1 + iy)(x − i(y − 1))
​
​
​
=
=
x + iy − i x + i(y − 1) (x + i(y − 1))(x − i(y − 1))
2
x + iy − 1
x(x − 1) + y(y − 1) + i(yx − (x − 1)(y − 1))
x + iy − 1 x(x − 1) + y(y − 1) + i(yx − (x − 1)(y − 1))
​
​
2
2
x + iy − i =
x ​ + (y − 1) ​
z−1
On en déduit ainsi : Re( ​ z − i )
x(x − 1) + y(y − 1)
=​
2
2
x ​ + (y − 1) ​
FAIRE APPARAÎTRE L'ÉQUATION D'UNE FORME
GÉOMÉTRIQUE SIMPLE (DROITE, CERCLE)
D'après ce qui précède :
z−1
x(x − 1) + y(y − 1)
Re( ​ z − i ) = 0 si et seulement si ​
= 0.
2
2
x ​ + (y − 1) ​
Or
2
2
x + (y − 1) > 0
z−1
Donc Re( ​ z − i ) = 0 si et seulement si x(x − 1) + y(y − 1) = 0 .
En développant cette expression, on obtient :
2
2
x(x − 1) + y(y − 1) = x − x + y − y
3
On se rend compte qu'on retombe presque les identités remarquables
1 2
1
1 2
1
2
2
(x − 2​ ) = x − x + 4​ et (y − 2​ ) = y − y + 4​ .
On obtient donc :
1 2 1
1 2 1
2
2
x − x + y − y = (x − 2​ ) − 4​ + (y − 2​ ) − 4​
1 2
1 2 1
​
​ ) −​
D'où x(x − 1) + y(y − 1) = (x − 2 ) + (y − 2
2
D'où
z−1
1 2
1 2 1
Re( ​ z − i ) = 0 si et seulement si (x − 2​ ) + (y − 2​ ) − 2​ = 0
z−1
1 2
1 2 1
​
​
​ ) =​ .
Donc Re( z − i ) = 0 si et seulement si (x − 2 ) + (y − 2
2
CONCLURE
1 1
1
1 1
​ , ​ ) et R =
On note alors S le point de coordonnées (2
2
1
​ .
√2​
Soit M un point vérifiant la condition de l'énoncé.
Alors d'après le cours SM
1 2
1 2
1
= (x − 2​ ) + (y − 2​ ) = √​ 2​ = R
√
Les points M solutions vérifient donc : SM
4
L'équation décrit donc un cercle de centre
=R
S et de rayon R.
Résoudre une équation du second degré dans
Résous dans
C
2
C l'équation z ​ + 2z + 3 = 0.
CALCULER LE DISCRIMINANT
1
Le discriminant vaut : Δ = 2
2
− 4 × 3 = −8 < 0
L'équation possède deux solutions complexes conjuguées.
CALCULER LES SOLUTIONS
2
D'après le cours, les solutions sont donc :
√
8​
8​
−2
​ − i√ et −2
​ + i√
2
2
√
En simplifiant, les solutions sont −1 + i√2 et −1 + i√2 .
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