Pas obligatoire, mais si les dispositions du cahier spécial des charges prévoient l’examen de la
régularité des offres
Plusieurs hypothèses à distinguer :
Dans certains cas, l’administration adjudicatrice doit refuser l’offre (nullité absolue). C’est le
cas par exemple :
■ lorsque l’offre n’a pas été signée ou que l’on a raturé des prix sans apposer sa signature;
■ lorsque le soumissionnaire modifie les délais d’exécution;
■ lorsque le soumissionnaire apporte des modifications à des spécifications techniques. Si, par
exemple, l’un des soumissionnaires substitue la pose de châssis en bois à la pose de châssis en
pvc, les offres déposées ne seront plus comparables (sans préjudice de ce qui a été dit au sujet
des variantes).
Dans certains cas, le pouvoir adjudicateur peut refuser une offre (nullité relative) :
■ lorsque la soumission n’est pas totalement conforme au formulaire d’offre ;
■ en cas d’omission d’un document non prescrit sous peine de nullité.
Procéder à l’examen des prix anormaux : vérifier si le prix offert permet d’exécuter les
obligations résultant du cahier spécial des charges.
Possibilité d’écarter une offre en raison du caractère apparemment anormalement élevé ou
anormalement bas des prix unitaires ou globaux proposés.
Mais : avant d’écarter l’offre, inviter le soumissionnaire, par lettre recommandée, à fournir les
justifications nécessaires dans un délai de douze jours de calendrier.
Examen des justifications : Si justifications non fournies ou pas satisfaisantes → l’offre doit être
écartée.