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Mercredi 17 juin 2015
AMBASSADE DE FRANCE EN BULGARIE
LA PRESSE BULGARE N°3970
LE FORCEPS
LE MINISTRE DE LA SANTE
PARTIELLEMENT DESAVOUE AU
PARLEMENT
LE FINANCEMENT
LA COMMISSION EUROPEENNE A
APPROUVE LES DEUX DERNIERS
PROGRAMMES OPERATIONNELS
POUR LA BULGARIE
LA VISITE
LA VICE-PRESIDENTE DE LA
REPUBLIQUE A PARIS
LE FORCEPS
LE MINISTRE DE LA SANTE
PARTIELLEMENT DESAVOUE AU
PARLEMENT
Hier, le parlement a adopté en seconde
lecture les amendements à la loi sur
l’assurance-maladie. Les débats se sont
poursuivis toute la journée et le rejet de
certains éléments clés de la réforme de la
santé, telle qu’elle était pensée par l’équipe
du ministre de la santé Peter Moskov (Bloc
réformateur), fait dire aux médias qu’en fin
de compte, le ministre s’était trouvé blâmé
par sa propre coalition, notamment par les
députés du GERB.
Le parlement a rejeté la proposition du
ministre concernant le renforcement de la
présence de l’Etat au sein du conseil de
surveillance de la Caisse nationale
d’assurance maladie. Comme auparavant,
l’Etat y disposera de quatre voix contre les
cinq voix des organisations patronales, des
syndicats et des associations des patients.
Les seuls à soutenir l’idée de remodeler le
conseil de surveillance en y faisant entrer
six représentants de l’Etat contre cinq
représentants des autres organisations
étaient les députés du Bloc réformateur, du
Front patriotique et deux députés du Centre
démocratique bulgare.
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Une nouveauté radicale, qui risque de
« mettre fin à la carrière du ministre de la
santé » (selon l’expression de la députée
socialiste Maya Manolova), concerne la
séparation des prestations de santé en deux
paquets : paquet de base et paquet
complémentaire. Le paquet de base
regroupera toutes les maladies graves et
d’importance sociale ; les importantes
ressources financières qui y seront allouées
devraient garantir un accès rapide et gratuit
aux soins. Le paquet complémentaire
englobera des pathologies qui ne mettent
pas en question le pronostic vital du patient
et dont les soins peuvent être programmés.
Les ressources financières affectées à ce
deuxième paquet seront limitées et les
patients seront inscrits sur une liste
d’attente. Si le patient demande à recevoir
immédiatement les soins prescrits, ceux-ci
lui seront facturés à titre personnel et ne lui
seront pas remboursés par l’assurance-
maladie. « L’argent dont nous disposons
sera simplement et exactement orienté vers
les maladies dont souffre notre nation.
L’objectif n’est pas de faire des économies,
mais d’atteindre une meilleure efficacité »,
a expliqué le ministre. Malgré les critiques
de l’opposition selon lesquelles cet
amendement séparerait les citoyens entre
« socialement importants et moins
importants », le parlement a retenu
l’amendement en l’absence de toute clarté
sur la répartition des soins entre ces deux
paquets et leur contenu.
Les députés ont soutenu également un
amendement prévoyant l’augmentation
progressive des cotisations d’assurance-
maladie payées par l’Etat pour certaines
catégories de personnes (fonctionnaires,
enfants, retraités, personnes socialement
démunies : 4 millions de gens au total).
Actuellement, l’Etat calcule les cotisations
dues sur 50% du revenu minimum retenu
pour les non-salariés par la sécurité sociale.
Il est prévu que ce taux augmente par
paliers de 5% d’ici 2026 jusqu’à ce qu’il
atteigne 100% du revenu minimum.
Une autre nouveauté concerne l’accès aux
soins des personnes défaillantes en termes
d’assurance-maladie. Désormais, les
personnes ayant perdu leur droit d’accès à
des soins remboursables pour cause de
non-paiement de cotisations devraient
justifier avoir réglé les cotisations dues
pour les cinq dernières années (la
proposition du ministre visant les quinze
dernières années a été rejetée).
Avec les voix des députés du GERB, le
parlement a rejeté un autre point du projet
soutenu par le ministre de la santé : les
entreprises pharmaceutiques ne
rembourseront pas la Caisse nationale
d’assurance-maladie pour des médicaments
initialement inscrits par la Caisse dans la
liste positive, mais dont ils ont été retirés
pour cause de non-efficacité avérée.
En outre, les députés ont adopté un
amendement permettant à l’assurance-
maladie de retirer de la liste des
établissements de soins conventionnés des
hôpitaux qui violent systématiquement les
critères de qualité des prestations
médicales et en cas d’« insatisfaction
systématique » de leurs patients. Trois
plaintes justifiées de patients en l’espace de
six mois seront considérées comme preuve
suffisante de l’« insatisfaction
systématique » des clients.
Les députés se sont également opposés aux
idées de regroupement d’hôpitaux ou de
privatisation d’établissements publics ou
municipaux. (mediapool.bg, tous
journaux)
LE FINANCEMENT
LA COMMISSION EUROPEENNE A
APPROUVE LES DEUX DERNIERS
PROGRAMMES OPERATIONNELS
POUR LA BULGARIE
La Commission européenne a approuvé les
deux derniers programmes opérationnels
pour la Bulgarie : « Environnement » et
« Régions en croissance ». Leurs budgets
sont d’un montant de 2,8 milliards d’euros.
Ainsi, après un an et demi de retard,
l’exécution du programme pluriannuel
2014-2020 pourra commencer en
Bulgarie, commente Capital Daily. Le
financement des sept programmes
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représente un total de 7,6 milliards
d’euros.
Ce financement est destiné à la création
d’emplois, aux innovations, au
financement des PME, à l’infrastructure et
à l’aide pour les jeunes, a annoncé hier la
commissaire en charge de la politique
régionale Corina Cretu lors de sa visite à
Sofia. Elle a souligné le travail accompli
par le gouvernement bulgare, qui a
augmenté le taux d’absorption des fonds
européens de 60% à 75%.
La commissaire européenne a rappelé que
jusqu’à la fin de la période de
programmation, il reste encore 1,8 milliard
d’euros que la Bulgarie doit absorber.
« Quand les faits parlent, tout le monde se
tait » - a commenté le premier ministre
bulgare qui a noté que d’ici la fin de
l’année le taux d’absorption atteindra les
90% (cf la revue de presse d’hier).
Corina Cretu a félicité le premier ministre
et le gouvernement pour leur travail et pour
le fait qu’ils ont évité des corrections
financières à hauteur de 250 millions
d’euros, ce qui signifie, selon elle, que
cette somme a été utilisée pour soutenir les
entreprises bulgares et les régions rurales.
Il y avait le risque d’imposer à la Bulgarie
de rendre cet argent, soulignent les
journaux.
Selon Mme Cretu, la Bulgarie est partie
dans la bonne direction en ce qui concerne
les opportunités présentées par la politique
de rapprochement de l’UE et maintenant il
est important que les investissements
soient efficaces et faits à temps.
Le programme « Régions en croissance »
bénéficie d’un financement européen de
1,3 milliard d’euros au titre du Fonds
européen de développement régional. Le
programme s’attaquera prioritairement aux
inégalités entre les régions. Pour la
première fois, 39 villes bulgares joueront
un rôle direct dans la gestion du
financement en bénéficiant directement de
leur part et en choisissant elles-mêmes les
projets financés.
Le financement européen du programme
« Environnement » est de 1,5 milliard
d’euros qui seront investis principalement
pour une meilleure gestion des eaux et des
déchets, pour la protection de
l’environnement, la popularisation de la
biodiversité et la protection de la qualité de
l’air. (tous journaux)
LA VISITE
LA VICE-PRESIDENTE DE LA
REPUBLIQUE A PARIS
La vice-présidente de la République
Margarita Popova s’est rendue à Paris pour
prendre part à la conférence de lUNESCO
sur « Les jeunes et l’Internet : combattre la
radicalisation et l’extrémisme », organisée
dans le cadre du Programme
intergouvernemental Information pour tous
(PIPT). Dans son allocution devant le
forum, Mme Popova a souligné les risques
inhérents aux progrès nécessaires et
indéniables des technologies de
l’information. Le monde doit renouveler sa
vision des réseaux numériques devenus un
champ de manœuvre pour des batailles et
rivalités identitaires. Nous devons repenser
ces réseaux en tant que bastions de la
véritable confiance mutuelle et de l’entente
entre des gens appartenant à différentes
cultures et communautés ethniques et
linguistiques. L’éducation interculturelle
doit devenir un facteur clé dans la lutte
contre la radicalisation des jeunes, a
indiqué Mme Popova.
A l’occasion de sin séjour à Paris, elle a
également visité les Archives de France.
Durant son entretien avec Hervé Lemoine,
directeur des archives, elle a abordé des
questions relevant de la coopération entre
les archives nationales des deux pays et les
possibilités de déploiement de projets
communs, dont des formations, échanges
de documents, etc.
Un des premiers projets à réaliser pourrait
être le lancement d’un projet conjoint
consacré au 100e anniversaire de la
Première guerre mondiale. Des équipes des
archives nationales des deux pays sont à la
recherche de sources non étudiées, dont du
courrier personnel, parlant de la guerre
telle qu’elle était vue par les simples
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soldats. Un tel projet serait en mesure de
sauvegarder intacte la mémoire des
générations, a souligné Mme Popova
devant ses interlocuteurs français.
(president.bg, Pressa)
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