Lundi 16 mai 2016
18h30 20h00
Conférence - débat à l’Institut français de Bulgarie
3 place Slaveykov, Sofia 1000
Traduction simultanée français - bulgare, entrée libre
La Conférence climatique à Paris
pourrait-elle changer le monde ?
Face à un enjeu universel,
quelles sont les limites du pouvoir politique ?
Y a-t-il quelque chose de nouveau qui a émergé à la suite de la dernière Conférence des Parties (COP)
21 sur le Climat qui s’est tenue à la fin de 2015 à Paris ? Rappelons que chaque année, les participants de cette
conférence se réunissent pour décider des mesures à mettre en place, dans le but de limiter le réchauffement
climatique. Le 12 décembre 2015, un accord international sur le climat, applicable à tous les pays, est validé
par tous les participants, fixant comme objectif une limitation du réchauffement mondial entre 1,5 °C et 2 °C
d’ici 2100. Nombre de scientifiques, chercheurs, experts et hommes politiques, qualifient la convention,
signée par près de 200 pays membres de l´ONU, comme un pas important car elle désigne la direction
générale et vise à coordonner les efforts à l’échelle du globe.
Et pourtant, les questions demeurent :
Les principales causes du réchauffement climatique semblent échapper à la gouvernance. Est-il de la
compétence des États de réformer des règles commerciales mondialisées? Les pays riches pourront-ils payer
les coûts drastiques afin de soutenir « la transition écologique » dans les pays du Tiers monde et « mettre au
vert » l’économie mondiale?
Aujourd’hui nous devons faire face aux effets de la pollution industrielle accumulée dans l’atmosphère
au cours des décennies précédentes. Les générations à venir sauraient-elles s’adapter et survivre aux
changements provoqués par notre génération?
Pourrait-on sortir de l’ère des énergies fossiles, et à quel prix? L’apport des énergies renouvelables
serait-il suffisant afin de répondre aux besoins de nos sociétés et nos industries gourmandes en
consommation? La solution technologique qu’on nous propose, saurait-elle nous faire sortir de l’impasse ou
ne serait-elle qu’un leurre, résultat d’une foi sans limites dans les capacités de la science et des innovations?
Ne serait-il plus sage qu’on s’oriente vers des modes de vie fondés sur une économie de décroissance et qu’on
apprenne à réduire nos besoins au strict minimum?
En effet, c’est l’ensemble des activités humaines qui est en cause - les modes de vie, les pratiques
agraires, les postulats économiques liés aux concepts du développement et de prospérité, le système de prise
de décision au niveau local, ainsi qu’au niveau global. Ce qui parait déjà incontestable, c’est qu’aucun pouvoir
ne peut y faire quoi que ce soit, sauf en coopération étroite avec tous les autres et que les enjeux planétaires
demandent des solutions à l’échelle de la planète. Des solutions qui exigent l’implication de tous les acteurs et
de tout un chacun.
Ce n’est qu’une partie des questions auxquelles Emmanuel HUSSENET, explorateur français du
Grand Nord, écrivain et journaliste, Gueorgui STEFANOV (WWF - Bulgarie et Association Shtastlivetsa),
gestionnaire de projets - Coalition pour le climat - Bulgarie, et Guenadi KONDAREV (Coalition pour la
Terre, Bulgarie), vont proposer des réponses puisées dans leur expérience de terrain. Le débat est organisé par
l’Institut français de Bulgarie, avec le soutien de la Commission européenne et en partenariat avec le Réseau
éducationnel Place for future, WWF - Bulgarie, la Coalition pour le climat - Bulgarie et les associations Amis
de la Terre Bulgarie еt Shtastlivetsa. Il sera animé par Radosveta KRESTANOVA (Nouvelle Université
Bulgare et Association Shtastlivetsa).
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