•Observation N°1 :
Monsieur M. J., 18 ans, avec une lourde hérédité coronaire familiale, s’est présenté aux urgences avec une
douleur thoracique constrictive évoluant depuis 2 h. Ce patient était non fumeur, sans FRCVx connu.
L’examen clinique montre en particulier l’absence de frottement pericardique.
L’ECG s’inscrit en rythme sinusal avec un sus-décalage de ST type Pardee en ASA sans miroir.
L ’échocardiographie a retrouvé une cinétique segmentaire normale, avec absence d’épanchement
péricardique. A la biologie : troponines à 2,25
Une coronarographie demandée devant la persistance des douleurs thoraciques sous aspirine à dose
antiinflammatoire associée a un traitement antalgique, retrouve un reseau coronaire
angiographiquement normal.
Une IRM cardiaque confirme le diagnostic de myocardite.
L’évolution a été marquée par une sédation de la douleur et une normalisation de l’ECG et du bilan
inflammatoire. Le patient a été revu 2 mois plus tard avec examen clinique, électrocardiogramme et
échocardiographie normaux.
•Observation N°2 :
Monsieur K. D., 42 ans, a été réveillé à 4 h du matin par une douleur thoracique constrictive. Ce patient
n’avait pas de FRCVx connus. Il a été admis à H17 d’une douleur thoracique constrictive.
L’ECG a montré l’aspect d’un infarctus inferieur avec un miroir anteroseptal.
L’échocardiographie a retrouvé une fonction ventriculaire gauche conservée (FE : 70 %) et une cinétique
segmentaire normale. Il n’y avait pas d’épanchement péricardique. A la biologie: troponines negatives
La coronarographie pratiquée en urgence montre l’absence de lésion coronaire significatives.
L’evolution électrique et enzymatique confirment l’absence de nécrose myocardique.
Une IRM cardiaque pratiquée à deux semaines montre des séquelles de myocardite localisée en inférieur.
Le patient est sorti sous traitement antiinflammatoire. Il a été revu 3 mois après avec un ECG et une
échocardiographie normaux.