1.2 Vocabulaire 2
– La multiplication est associative : (z·z0)·z00 =··· =z·(z0·z00).
– La multiplication est commutative : z·z0= (a, b)·(a0, b0) = (aa0−bb0, ab0+a0b) = (a0a−
b0b, a0b+ab0) = z0·z.
–1 = (1,0) est l’élément neutre pour la multiplication : en effet, z·1=(a, b)·(1,0) = (a, b) =
z= 1 ·z.
– Tout nombre complexe znon nul possède un inverse pour la multiplication : si z= (a, b)6=
(0,0), posons z−1=z
a2+b2= a
a2+b2,−b
a2+b2!∈C,
alors z·z−1= (a, b)· a
a2+b2,−b
a2+b2!=··· = (1,0) = 1
•Distributivité : (z+z0)·z00 =z·z00 +z0·z00 =z00 ·(z+z0)(à vérifier en exercice ... )
Remarques :
1. Comme dans R, l’opposé (resp. l’inverse) d’un complexe z(resp. non nul) permet de définir
la soustraction (resp. la division) de deux nombres complexes non nuls.
2. Justifiez que l’on NE peut PAS munir Cd’une structure de corps ordonné.
3. Le théorème du produit nul est vrai sur C:∀(z,0z0)∈C2, z.z0= 0 ⇐⇒ z= 0 ou z0= 0
1.2 Vocabulaire
On peut vérifier que les opérations définies sur Ccoïncident avec les opérations usuelles de R
(i.e. si (x1, x2)∈R2,posons x1+x2=x3et x1·x2=x4,on a : (x1,0) + (x2,0) = (x1+x2,0) =
(x3,0) et (x1,0) ·(x2,0) = (x1·x2,0) = (x4,0)) : on peut donc identifier Ravec l’ensemble des
nombres de la forme (x, 0) et ainsi R⊂C.
Il est usuel de poser 1 = (1,0) et i= (0,1) alors le nombre z= (a, b)du plan complexe s’écrit
simplement :
z=a+ib
En effet, z= (a, b)=(a, 0) + (0, b)=(a, 0) + (b, 0) ·(0,1)
Le nombre ivérifie alors : i2= (0,1) ·(0,1) = (−1,0) = −1: l’équation z2+ 1 = 0 admet ainsi
une solution non réelle (le nombre i).
Soit zun nombre complexe. L’écriture z=a+ib, (a, b)∈R2est dite forme algébrique de
z.
aest la partie réelle de z, notée Re(z). Si a= 0, on dit que zest imaginaire pur : on note iR
le sous-ensemble des imaginaires purs.
best la partie imaginaire de z, notée Im(z). Si b= 0,zest un réel !
Deux nombres complexes sont égaux si et seulement si ils ont même partie réelle et même
partie imaginaire.
Définition 1. Le conjugué de z=a+ib est le complexe zdéfini par z=a−ib. On utilise
fréquemment les propriétés z=z⇔z∈R, et z=−z⇔z∈iR.
L1/S1 - MATH 104 - Mathématiques
J. Stéphan - Université de Cergy-Pontoise - UFR Économie & Gestion