Dans tous les cas, l’angor est un syndrome coronaire aigu.
La douleur de l’angor est typique, mais varie selon les personnes :
- Retro-sternale, en barre.
- Constrictive, en étau.
- Irradiante dans l’épaule, le bras (surtout du côté gauche), la mâchoire ...
- Déclenchée par l’effort, le froid, le vent, les repas ...
- De courte durée (quelques minutes).
- Cédant à l’arrêt d l’effort, à la prise de trinitrine.
- Accompagnée d’angoisse +++.
Très rarement, le patient ne présente aucune douleur (chez le diabétique) ; on parle alors
d’ischémie silencieuse.
Il arrive aussi parfois que le patient présente une blockpnée d’effort (= essoufflement).
3) Les diagnostics différentiels
- Cœur : infarctus, péricardite, dissection aortique.
- Poumon : pneumopathie, embolie pulm, épanchement pleural.
- Tube digestif : oesophagite, reflux, ulcère.
- Paroi : douleurs intercostales, musculaires.
- Psychogène : stress, angoisse.
4) Les examens
L’examen clinique est normal ; il faut recenser les facteurs de
risques cardio-vasculaires.
L’ECG est normal en dehors de la douleur ; il faut toujours
essayer d’obtenir une ECG per-critique.
L’ECG est anormal pendant la douleur : on note des troubles de
la repolarisation des ondes T négatives, et un sous-décalage du
segment ST.
L’ECG d’effort permet de déclencher une douleur, modifiant l’ECG à
l’effort. Il doit être réalisé en milieu médicalisé, avec un chariot
d’urgences à proximité.
L’ECG d’effort n’est pas toujours réalisable : certains patients ne
peuvent effectuer l’effort demandé (insuffisant respiratoire, patient
atteint de pb orthopédique). Il est par ailleurs inutile de réaliser un ECG
d’effort si l’ECG de base est anormal. De plus, l’ECG d’effort ne
permet aucune valeur localisatrice.
La biologie est normale, à part les facteurs de risques (cholestérol).
La scintigraphie myocardique est réalisée à l’effort ou sous Persantine *. Elle permet de
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