Introduction : Résultat :

Infarctus du myocarde du sujet jeune : Etude rétrospective àpropos de 75 cas
B.Romdhane R., Bousaid H., Sdiri W., Longo S., Boujnah M.R.
CHU Mongi slim, La marsa, Tunis, Tunisie
Introduction :
L’infarctus du myocarde (IDM) est en nette progression chez le sujet jeune. Il constitue le mode
de révélation le plus fréquent de la maladie coronaire chez cette population, caractérisée par un
profil
épidémiologique
particulier
.
profil
épidémiologique
particulier
.
Patients et méthode :
Nous avons mené une étude rétrospective qui a inclus 140 patients, âgés de moins de 55 ans
hospitalisés au service de cardiologie de l’hôpital Mongi Slim pour une insuffisance coronaire
dont 75 patients pour IDM, et ceci au cours d’une période qui s’étend de mars 2008 à avril 2011.
Résultat :
Dans
notre
étude,
la
moyenne
d’âge
était
de
46
±
5
ans,
avec
un
maximum
de
55
ans
et
un
Dans
notre
étude,
la
moyenne
d’âge
était
de
46
±
5
ans,
avec
un
maximum
de
55
ans
et
un
minimum de 33 ans. Il s’agit de 113 hommes soit 81% contre 27 femmes soit 19% des malades. Le
tabagisme représente le facteur de risque le plus fréquent chez cette population avec un taux de
78%. Concernant le mode de révélation de la coronaropathie, il s’agissait d’un syndrome
coronarien aigu (SCA) dans 94% des cas, avec 54% d’IDM avec sus décalage de ST, 12% des cas
IDM sans onde Q et 29% d’angor instable. Les 6% des cas restants étaient représentés soit par un
angor d’effort stable, soit par un tableau d’insuffisance cardiaque.

IDM avec
onde Q:54%
IDM sans
onde Q:12%
Angor
instable:29%
angor
d'effort
stable:
6
%
Figure 1: présentation clinique de l'insuffisance coronaire chez le sujet jeune
Présentation clinique de
l’insuffisance coronaire chez le
sujet jeune
stable:
6
%
Figure 1: présentation clinique de l'insuffisance coronaire chez le sujet jeune
Chez les 75 patients hospitalisés pour IDM, la coronarographie a été
pratiquée en urgence chez 46 patients, avec une angioplastie primaire dans
87% de ces cas. la coronarographie trouve une atteinte mono-tronculaire
dans 68% des cas, bitronculaire dans 17% des cas, et tri-tronculaire dans
10% des cas et sans lésion significative chez 5% des malades.
monotron
culaire
68%
bitroncula
ire 17%
tritroncul
aire 10%
absence
de
sténoses
significati
ves
5 %
Statut coronaire

Discussion :
La majorité de nos patients jeunes hospitalisés pour infarctus de myocarde soit 61% ont bénéficiés
d’une coronarographie faite à la phase aigüe. En effet, l’exploration agiographique est largement
pratiquée chez les jeune coronariens vus qu’elle permet d’affirmer le diagnostic, de préciser les
lésions coronaires en cause, et surtout de pratiquer un geste thérapeutique, notamment une
angioplastie
primaire
pratiquée
chez
neuf
patients
sur
dix
parmi
les
malades
coronarographiés
en
angioplastie
primaire
pratiquée
chez
neuf
patients
sur
dix
parmi
les
malades
coronarographiés
en
urgence (87%).
Les patient revascularisés par angioplastie représentent 76 % contre uniquement 6 % de pontage
aorto coronarien et 18 % de malades mis uniquement sous traitement médical. On explique ce taux
élevé de recours à l’angioplastie par la monotroncularité des lésions coronaires chez nos jeunes
coronariens, l’absence de co-morbidités, le faible risque hémorragique sous double anti agrégation
plaquettaire. En plus cette procédure est pratiquée avec un taux de succès élevé contrastant avec
une chirurgie coronaire lourde parfois aux conséquences fatales.
Conclusion
:
Conclusion
:
L’infarctus du myocarde chez le sujet jeune est une réalité de plus en plus fréquente dans notre
pratique quotidienne en cardiologie. Elle est responsable d’un retentissement social, psychologique
et économique non négligeable. D’où l’intérêt d’une attitude préventive essentiellement primaire
auprès du public cible mais aussi chez les autres intervenants responsables tel que les médias et les
autorités sanitaires.