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inverse (12 leva par voix obtenue aux
dernières élections législatives).
Au total, les dépenses publiques dans le
budget consolidé de l’Etat s’élèveraient à
32,358 milliards de leva, soit 39,7% du
PIB (380 millions de leva de plus par
rapport au collectif budgétaire 2013). Les
recettes prévues avoisineraient 30,886
milliards de leva, soit 37,9% du PIB (501
millions de leva de plus par rapport à
2013), selon Pressa qui cite le ministre des
Finances Peter Tchobanov que leur
recouvrement « reste tout à fait réaliste,
bien que difficile ». Dans le même temps,
le gouvernement prévoit une augmentation
de 3,4 milliards de leva de la dette
publique.
Les calculs ont été faits sur la base de 1,8%
de croissance, 1,8% d’inflation, 1,8% de
déficit et 10% de réduction de
l’administration publique. C’est dans les
prévisions de croissance que Capital Daily
voit le plus grand risque de « séisme » pour
les finances publiques en 2014. D’après la
prévision revue du FMI le taux de
croissance de l’économie bulgare en 2014
serait de 1,6%. Dans le même temps, l’Etat
compte pouvoir collecter 6,5% de plus de
recettes en améliorant le recouvrement, ce
qui, estime le journal, serait difficile à faire
puisqu’aucune mesure n’est pas mise en
avant dans ce domaine. On pourrait prédire
à 100% que la loi de finances 2014 aura à
subir des rectifications l’année prochaine
parce que les objectifs y formulés ne sont
pas réalistes, conclut Capital Daily. (tous
journaux)
L’ENTRETIEN
ENJEUX EUROPEENS / MINISTRE
VIGUENINE
Dans un entretien, accordé au Monitor et
publié dans son numéro d’hier, le ministre
des Affaires étrangères Kristian Viguenine
s’exprime sur les défis qui se posent devant
l’Union européenne et la Bulgarie en
particulier.
Le gouvernement bulgare est en train de
rétablir les positions que la Bulgarie avait
perdues au cours des dernières années aussi
bien dans la région des Balkans que dans la
région de la mer Noire, déclare-t-il. La
Bulgarie travaille également d’une façon
beaucoup plus adéquate avec les pays du
Proche Orient et de l’Afrique du Nord,
conformément à ses capacités réelles. Ses
positions au sein de l’Union européenne se
sont stabilisées en quelques mois
seulement.
S’arrêtant, plus loin, sur les possibilités
qu’offriraient les six mois de présidence
grecque du Conseil européen, à partir de
2014, M. Viguenine déclare que ce sujet a
été au centre de ses entretiens lors de sa
récente visite en Grèce. La Bulgarie
soutient entièrement les priorités de
l’Union européenne, telles qu’elles ont été
définies par la Grèce pour les six prochains
mois. Ce sont notamment la migration, la
croissance économique, l’élargissement de
l’UE, les perspectives pour les Balkans. La
présidence grecque de l’UE est une bonne
chance pour la Bulgarie qui, grâce à ses
excellentes relations bilatérales avec la
Grèce, pourrait présenter d’une manière
convaincante son point de vue sur plusieurs
sujets. Parmi ces derniers figure aussi le
problème des réfugiés syriens. Le
problème de la migration et des réfugiés
n’est pas uniquement un problème de la
Grèce ou de la Bulgarie, souligne le
ministre. On a besoin d’une réponse claire
de la part de l’Europe sur ce sujet. Le fait
que la Grèce soit plus touchée par ce
phénomène permettra à la Bulgarie
d’engager des débats sur ces problèmes
communs. L’Europe a besoin d’une
politique commune en matière de
migration. Ce sujet fera partie de l’ordre du
jour du prochain Conseil européen. « Je
m’attends, entre autres, à ce que les Etats
membres s’engagent plus fort dans le cadre
de la coopération bilatérale. Certains
partenaires européens l’ont déjà fait et une
partie de l’aide qu’ils ont envoyée est déjà
en Bulgarie”, a déclaré M. Viguenine.
A propos des Roms, le ministre bulgare
réitère que cette question ne doit être en