Jeudi 15 mai 2014 AMBASSADE DE FRANCE EN BULGARIE LA PRESSE BULGARE – N°3721 LA VISITE LA VISITE LA DIPLOMATIE ECCLESIASTIQUE DU NOUVEAU PATRIARCHE BULGARE MET LA FETE DES LETTRES SLAVES AU SERVICE DES RELATION AVEC MOSCOU ET SKOPJE LA DIPLOMATIE ECCLESIASTIQUE DU NOUVEAU PATRIARCHE BULGARE MET LA FETE DES LETTRES SLAVES AU SERVICE DES RELATION AVEC MOSCOU ET SKOPJE Le nouveau patriarche de Bulgarie Néophyte (élu en février 2013) effectuera une visite officielle du 23 au 30 mai en Russie. Selon le communiqué de presse du Saint Synode, Néophyte et une importante délégation, comprenant quatre métropolites, seront les invités spéciaux à la célébration officielle du 24 mai (11 mai dans le calendrier julien), Journée des lettres et de la culture slaves traditionnellement observée dans les deux pays. A cette fin, ils feront le voyage à bord de l’avion privé du patriarche de Moscou et de toutes les Russies, Cyrille. A Moscou, les deux patriarches célébreront conjointement la sainte liturgie à l’occasion de la fête. En marge des festivités, ils examineront des questions importantes relevant de l’unité des Eglises orthodoxes et les relations bilatérales entre les Eglises sœurs bulgare et russe. LES ELECTIONS 16 PARTIES S’ENGAGENT PAR ECRIT A LUTTER CONTRE LA CORRUPTION LE RAPPORT FRONTEX : LA BULGARIE EN PREMIERE LIGNE POUR LA GESTION DES MIGRANTS 1/4 Néophyte rencontrera la communauté bulgare à Moscou et, le 25 mai, votera aux élections européennes à l’ambassade bulgare. C’est la deuxième visite de Néophyte en Russie et sa deuxième visite officielle à l’étranger en tant que patriarche après celle, en septembre dernier, au Patriarcat de Constantinople, premier parmi les Eglises orthodoxes locales. La semaine dernière, la même fête a donné lieu à un autre événement diplomatique de l’agenda du nouveau patriarche bulgare. Le 11 mai dernier, l’archevêque Stéphane, primat de l’Eglise orthodoxe de Macédoine, s’est rendu à Sofia. Néophyte, sans pour autant célébrer avec lui la liturgie en l’honneur des Saints Cyrille et Méthode, l’a accueilli très chaleureusement, souligne Pressa. L’hôte macédonien est reparti très content, observe ce journal. « Nos frontières et nos cœurs sont ouverts à nos frères macédoniens et nous continuerons à les rencontrer avec attention, amabilité, amour fraternel et espoir que nos relations s’amélioreront chaque jour », a déclaré le patriarche. La visite du primat macédonien s’inscrivait dans le cadre de la visite officielle à Sofia d’une délégation de l’Académie macédonienne des sciences et des arts (AMSA). Ainsi, pour la première fois depuis deux décennies (notamment depuis l’indépendance de l’ARYM), les scientifiques des deux côtés de la frontière ont su faire le geste, écrit Pressa, que les hommes politiques n’arrivent pas à faire. La visite de la délégation macédonienne a eu lieu malgré la doctrine antibulgare officielle de l’Etat macédonien et malgré l’état de schisme dans lequel se trouve l’Eglise de Macédoine après sa séparation unilatérale du Patriarcat de Serbie (1967). Selon Douma, l’Académie bulgare des sciences et l’Académie macédonienne travaillent déjà ensemble sur une quarantaine de projets scientifiques conjoints. Le président de l’AMSA, l’académicien Kambovski, propose la création d’une Union linguistique balkanique. Toute science, y compris la science historique, doit être libre de pression politique et ouverte au pluralisme des opinions, souligne-t-il. « Les impératifs de notre temps et de la civilisation nous enjoignent de suivre ensemble les préceptes du passé et de transformer l’énergie négative en énergie spirituelle », déclare-t-il. Fin mai, des journées de l’Académie bulgare des sciences auront lieu à Skopje et, en octobre prochain, une nouvelle délégation scientifique macédonienne se rendra en Bulgarie. (Sega, Troud, Pressa, Douma) LE FORUM LE BRUIT DE L’ARGENT A Sofia s’est ouverte hier la cinquième édition de la conférence « Le bruit de l’argent », un des plus grands forums économiques organisés en Bulgarie, réunissant économistes, banquiers, assureurs, etc. de renom, bulgares et étrangers. Pendant la première journée, les participants se sont penchés sur les perspectives pour l’économie bulgare. Selon Gueorgui Anguelov d’Open Society, le plus grand risque est la situation en Ukraine. La zone euro commence à se stabiliser, mais la crise ukrainienne risque de traîner encore de longues années. La logique « Ne faisons rien, tout s’arrangera de soi-même », chère à tous les gouvernements bulgares, nuit à l’économie. Le gouvernement en place, à son tour, n’a pas l’ambition d’engager les réformes nécessaires. Selon un autre intervenant, Bojidar Bogdanov d’Industry Watch, la fin de la récession ne signifie pas nécessairement que le modèle de croissance d’avant la crise se répétera. Il a regretté que la campagne pour les élections européennes, dans laquelle transpercent uniquement des enjeux nationaux, soit privée de tout débat économique. Il existe une nette dissonance entre les messages économiques du 2/4 gouvernement et ceux des partis qui le soutiennent. Par exemple, les déclarations officielles du PSB s’éloignent sensiblement de certains documents, adoptés par le cabinet Orecharski et concernant, notamment, le cadre fiscal, le programme de convergence en vue de l’adhésion à l’euro, le programme national de réformes. Autrement dit, les socialistes s’écartent du gouvernement dans ses efforts pour mettre à jour les problèmes de fonctionnement de l’économie bulgare et montrer comment la Bulgarie pourrait profiter du marché unique européen, a souligné l’économiste. « Je ne suis pas optimiste pour le développement économique de la Bulgarie pendant les quelques prochaines années, a déclaré Kamen Koltchev de la holding financière Elana. Pendant la dernière décennie, la situation politique intérieure, au lieu de le favoriser, entrave le développement de l’économie. Les vingt prochaines années s’annoncent particulièrement chaotiques, a-t-il prédit. Le monde vit une transition, la domination américaine tire à sa fin et devrait être rééquilibrée, mais personne ne sait comment il faut faire. Les crises se suivront l’une après l’autre. Par ailleurs, la Bulgarie est le pays le plus fortement menacé par la crise ukrainienne en raison du risque de coupure des approvisionnements en gaz. En ce qui concerne les problèmes dans le secteur de l’énergie, les décisions désastreuses prises par les politiciens bulgares ne sont que les effets d’un problème de fond : le fait que l’industrie énergétique est restée dominée par l’Etat, qui l’instrumentalise à des fins politiques, électorales, démagogiques et autres, a souligné en substance l’expert. D’autres orateurs ont relevé une tendance particulièrement positive pour la Bulgarie : pendant les dernières années les nouveaux investissements, bien que peu nombreux, ont tous concerné le domaine de l’industrie. Aujourd’hui le forum se poursuit avec des débats sur les marchés des capitaux et le secteur des assurances. (profit.bg) LE RAPPORT FRONTEX : LA BULGARIE EN PREMIERE LIGNE POUR LA GESTION DES MIGRANTS L'Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des Etats membres de l’Union européennes (Frontex) publie sur son site un rapport intitulé « Annual Risk Analysis 2014 » qui fait le point sur les tendances et les développements aux frontières de l'Union européenne. Entre 2012 et 2013, les entrées de migrants illégaux ont connu une hausse de 48%, soit 107 000 migrants contre 72 500 migrants en 2012. Les Syriens restent de loin la nationalité la plus demandeuse de protection internationale avec plus de 50 096 demandes. La « route méditerranéenne orientale » (impliquant la Grèce, la Bulgarie et Chypre) reste le deuxième passage le plus emprunté avec plus d'un quart des détections passages illégaux. De 2012 à 2013, si le nombre de passages illégaux par voie terrestre a diminué de moitié, le nombre de passages illégaux par voie maritime sur cette route a plus que triplé. Les migrants concernés sont en grande majorité de nationalité syrienne, suivis par les Afghans. En Bulgarie, à la fin de l’année 2013, le nombre de migrations illégales a chuté (de 3 500 en octobre à moins de 500 en décembre). Cette diminution coïncide avec un renforcement des efforts de surveillance à la frontière terrestre bulgaro-turque et le déploiement de davantage de personnel (policiers et officiers de douane). Parallèlement, le nombre de demandes d'asile a également fortement augmenté : Sofia a signalé 7 144 demandes d'asile en 2013, ce qui représente une augmentation massive par rapport à 2012 (1 376 demandes). L'augmentation est principalement due à des Syriens qui pour beaucoup avaient déjà reçu protection en Turquie. La Bulgarie offrant des conditions de vie relativement moins chères tout en étant proche de la Syrie, certains Syriens 3/4 ont choisi d'y rester, ajoute le rapport. D'autres, surtout ceux qui ont des parents ou des connaissances dans d'autres États membres, ont préféré continuer leur périple, principalement en Allemagne ou en Suède. Le système de réception bulgare a été rapidement surchargé et les autorités cherchent à ouvrir de nouveaux centres et à améliorer les conditions d'accueil. En 2013, la Bulgarie a été le pays de l'UE qui a connu la plus forte augmentation du nombre de migrants en situation illégale (+ 96%). S’agissant de la fraude documentaire, la Bulgarie se place à la neuvième position des pays de l’UE pour l'interception de faux documents. En ce qui concerne la détection aux frontières terrestres, le point de passage entre la Bulgarie et la Turquie se situe en deuxième position derrière le point de passage Grèce-Albanie. Le nombre de migrants syriens contrôlés en possession de faux documents y a triplé en un an. La surveillance accrue sur la route terrestre de la Méditerranée orientale et le nombre croissant de migrants en attente en Turquie pour atteindre illégalement l'UE semblent être à l'origine d'une nouvelle tendance d'entrée illégale sur le territoire européen par la mer Noire (une tentative signalée à Varna en juin 2013, trois en Roumanie). On observe depuis plusieurs années déjà des détournements de trafics analogues pour le trafic de drogue. Entre 2009 et 2011, quatre tonnes de cocaïne ont été saisies en Bulgarie, Grèce Roumanie et Turquie, ce qui représente 2 % du nombre total signalé en Europe mais correspond à un triplement depuis 2001. (site institutionnel de Frontex) 4/4