Mathématiques
chapitre : Nombres complexes
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–Z={..., −2,−1,0,1,2,...}, ensemble des entiers relatifs ;
–Q=½p
q,(p,q)∈Z×N∗¾, ensemble des nombres rationnels ;
–R, ensemble des nombres réels ;
–C, ensemble des nombres complexes .
On a les inclusions successives N⊂Z⊂Q⊂R⊂Cet ces inclusions sont strictes.
Nous nous plaçons cette année dans les conditions suivantes : nous admettons l’existence de l’ensemble Rdes
réels ; c’est dans Rque nous allons faire vivre les sous-ensembles N,Z,Q; pour l’instant nous admettons l’exis-
tence de Cmais dans un futur plus ou moins proche, nous donnerons une construction de Cà partir de R.
(Note2)
Chacun de ces ensembles de nombres a des particularités qui ne sont pas seulement liées à la présence d’éléments
nouveaux :
– d’une part, les propriétés des opérations que l’on effectue en leur sein les différencient ; nous allons voir
ça tout de suite.
– d’autre part, sauf pour Cqui n’est pas concerné, les propriétés liées à l’exitence de la relation d’ordre
usuelle ≤les distinguent les uns des autres ; nous verrons cela au cours de prochains chapitres.
B.2 Comportement de ces ensembles vis à vis de l’addition et la multiplication
On va consigner dans le tableau qui suit les propriétés de N,Z,Qet Rrelatives aux opérations usuelles +et ×,
sachant que +et ×sont bien des opérations (des lois de composition internes) de N(respectivement de Z, de
Q, de R) car la somme et le produit de deux éléments de N(respectivement de Z, de Q, de R) reste encore un
élément de N(respectivement de Z, de Q, de R).
Lois Propri´et´e
+P1. Associativit´e
P2. Commutativit´e
P3. Existence d0un ´el´ement neutre
P4. T out ´el´ement admet un oppos´e
Nom de la structure
×P10. Associativit´e
P20. Commutativit´e
P30. Existence d0un ´el´ement neutre
×,+P40. Distributivit´e de ×sur +
P50. T out ´el´ement non nul admet un inverse
Nom de la structure
B.3 Les propriétés fondamentales de (C,+,×)
1. L’addition usuelle (que vous connaissez) dans Cest ce qu’on appelle opération ou loi de composition
interne sur C: additionner dans Cc’est associer à tout couple (z,z0)de complexes un complexe que l’on
2. Cmis à part, nous ne nous interessons pas à une construction de ces ensembles. On peut en effet bâtir (a posteriori, ce n’est naturel-
lement pas ce qui s’est passé historiquement) les ensembles dans un ordre ascendant : d’abord construire N(cela se fait à partir d’axiomes),
en déduire Z(en gros, en ”adjoignant” les opposés des entiers naturels), puis Q(en définissant les fractions d’un entier par un entier non
nul) ; on construit ensuite Rà partir de Q(c’est un passage difficile, techniquement et conceptuellement, par rapport aux constructions pré-
cédentes -nous ne l’étudierons pas mais nous nous en ferons une idée lors du chapitre consacré aux propriétés de Rqui préparera à l’étude
des fonctions-).