Poly page 25 à 30 Chapitre 4 : Les institutions financières et leurs

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Chapitre 4 : Les institutions financières et leurs rôles
Document 1 et 2 :
1) Les banques qui sont les intermédiaires financiers qui sont dotés des pouvoirs de création
monétaires sont indispensables pour fournir et gérer les moyens de paiement nécessaire au
fonctionnement des l’économie.
Elles sont nécessaires aussi pour concilier aux besoins entre agents à capacité de financement
et à besoin de financement (les agents à CF ne sont pas prêts à placer leur épargne sur le
marché des capitaux en achetant des titres longs et risqués (actions)
2) Les agents à besoins de financement ne connaissent pas forcement les agents a CF en présence
et n’ont pas toujours la notoriété suffisantes pour les inciter à leurs faire confiance en leur
prêtant leur épargnes. Par ailleurs, si le besoin de financement porte sur une somme
importante, il faudra recourir à plusieurs prêteurs. Enfin, la compatibilité entre ce que
recherche les agents à BF et à CF n’a pas qu’une dimension quantitative mais également une
dimension qualitative.
3) L’intermédiation est le fait de concilier deux besoins contradictoires et que chacun y trouve
son compte. Les banques assurent particulièrement ce rôle en permettant aux agents à CF
d’épargner en étant rémunérés et aux agents à BF d’obtenir des capitaux quand ils le désirent.
4) Les intermédiaires financiers disposent d’un certain nombre d’avantages :
- Ils disposent d’un système d’information efficace
- Ils proposent des produits de financement et de placement qui assurent l’adéquation
nécessaire entre demande et offre de capitaux.
- Ils ont l’expérience et l’expertise nécessaire pour évaluer correctement les risques que
présentent les différents emprunteurs.
Document 3,4 et 5 :
1) La banque est un intermédiaire financier à part entière en ce sens qu’elle exerce la fonction de
transformation financière en prêtant à moyen et long terme à partir de la collecte d’une
épargne qui reste disponible. De plus, la banque est un intermédiaire financier spécifique parce
qu’elle a le pouvoir de créer de la monnaie. Alors que pour une institution financière qui ne
peut faire que de l’intermédiation (ce sont les dépôts qui font les crédits) pour une institution
financière bancaire (ce sont les crédits qui font les dépôts).
2) Les projets d’investissement conditionnent la croissance économique. Les banques crées de la
monnaie pour combler le déficit de financement entre agent à CF et à BF. Pour qu’il y ait
croissance et développement économique il faut que les banques prennent le risque de soutenir
les paris industriels que font les entreprises.
Document 6,7 et 8 :
1) Le système bancaire est hiérarchisé, il y a d’une part :
- L’ensemble de banques dites commerciales ou de second rang (qui créer une
monnaie qui lui est propre au bénéfice de ses clients) qui créer de la monnaie scripturale.
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D’autre part :
- La banque centrale qui est dite de premier rang créer de la monnaie sous forme de billet et
de pièce (fiduciaire) et qui est gardienne
Le trésor public est aussi une institution créatrice de monnaie au travers de ses timbres
fiscaux.
2) La liquidité bancaire est la quantité de monnaie centrale dont dispose les banques
commerciales pour répondre à 3 nécessités :
- Fournir pièces et billets aux clients
- Payer les dettes interbancaires (retrait dans autre banques)
- Respect des systèmes de réserves obligatoires
3) Les banques qui sont assez facilement détentrices d’informations sur leurs clients peuvent se
retrouver en déficit lorsqu’elles octroient un prêt sans avoir prévu un risque de non
remboursement du client. On parle de rationnement du crédit. Quand cette stratégie se
généralise à l’ensemble du système bancaire il y a un crédit crunch.
Document 9 et 10 :
1) En financement direct ou en intermédié traditionnel, il y a un point commun entre l’apport
d’épargne et la prise de risque associée au prêteur de cette épargne. Ce risque est de ne pas se
faire rembourser son prêt.
2) Avec l’émergence et le développement du système bancaire alternatif il y a déconnections
entre l’épargne placée par les uns et les risque attachés au financement que cette épargne
permet à d’autres d’alimenter. En effet, les banques grâce à l’opération de titrisation peuvent
céder sous forme de titres les crédits qu’elles accordent : ces titres quittent leur bilans et les
titres rattachés au crédit accordé sont ainsi reportés sur d’autres opérateurs qui sont des
investisseurs institutionnels très souvent motivés par la spéculation financière et qui supporte
donc les risques attachés aux titres qu’il acquièrent mais sans pour autant avoir collecter
l’épargne
Document 11 et 12 :
1) La mondialisation et la libéralisation financière ont conduit à un fort développement du
marché des capitaux. Cette évolution aurait pu entrainer une réduction du rôle de
l’intermédiation c’est ce qu’on appelle la désintermédiation. Il n’en n’a rien été pour deux
raisons essentielles :
- Le fonctionnement des marchés nécessite l’intervention d’intermédiaires pour remplir une
fonction de courtage entre ABF et ACF.
- Les institutions financières ont contrées la désintermédiation en intervenant elles-mêmes
de plus en plus sur le marché des capitaux on parle d’institutionnalisation des opérations
de marché.
2) On pourrait croire que mondialisation et libéralisation financière ont provoqués un
basculement des systèmes financiers orientés banques vers des systèmes orientés marchés.
Et par conséquent une convergence vers le système financier orienté marché. En réalité il n’en
est rien. Comme on assiste à un développement considérable de l’institutionnalisation des
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opérations de marchés, la convergence qui se produit concerne l’intermédiation de marché
avec en conséquence une interpénétration de plus en plus forte entre marché et intermédiation.
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