La concentration des capitaux :
À la fin du XIXème siècle un nombre restreint d’entreprises possèdent les
moyens de production. Elles exercent des monopoles dans leur domaine car
personne ne peut leur faire concurrence.
Les propriétaires de ces entreprises sont majoritairement anglophones et
appartiennent à la grande bourgeoisie industrielle.
La concentration touche aussi les banques dont le développement industriel est
dépendant. En effet, les grandes entreprises empruntent aux banques pour
construire et développer les infrastructures (voies ferrées, lignes de transmission
électrique, etc.)
La fusion de plusieurs banques à la fin du XIXème siècle a pour conséquence de
concentrer les capitaux. Dès lors, un petit nombre de banques, dont la plupart
sont dirigées par des anglophones, contrôlent l’économie.
Suite à la Première Guerre mondiale (1914-1918), les investisseurs américains
deviennent plus importants que les Britanniques. Les Américains exploitent les
ressources naturelles du Québec, ce qui contribue à la croissance économique
et industrielle de la province mais augmente aussi notre dépendance à l’égard
des États-Unis. Dans les années 1920 les États-Unis sont les principaux
importateurs de produits canadiens, ce qui est encore vrai aujourd’hui.
Les cycles économiques :
Les périodes de croissance économiques sont suivies de périodes de récession.
Les récessions sont causées par une surproduction, une baisse de la demande
ou une augmentation subite des prix.