La Lettre du Sénologue - n ° 38 - octobre-novembre-décembre 2007
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oplasies lobulaires : qui et quand orer ?
Lobular intraepithelial neoplasia (LIN): who and when excise?
IP M.P. Chauvet*
La néoplasie lobulaire (NL) regroupe un ensemble de lé-
sions allant de l’hyperplasie lobulaire atypique (HLA) au
carcinome lobulaire in situ (CLIS). Ces sions corres-
pondent à environ 1 à 3 % des biopsies percutanées (1). Leur
fréquence est probablement sous-estimée du fait de l’absence
de traduction clinique ou radiologique spécifique. L’hyperpla-
sie lobulaire atypique semble correspondre à une lésion ayant
les caractéristiques du CLIS mais de manière incomplète. Les
études avec analyse à long terme montrent un risque relatif
(RR) de cancer allant de 4 pour l’HLA jusqu’à 12 pour le CLIS
(2), que ce soit dans le sein homo- ou controlatéral, ayant
amené à considérer ces lésions comme marqueur de risque.
Cependant, au vu des avancées en termes de diagnostic, et en
particulier grâce à la biologie moléculaire, on est en droit de
s’interroger sur les définitions et la valeur pronostique de ces
lésions. Quel rapport, en effet, entre un CLIS de couverte
fortuite lors de l’exérèse d’une lésion bénigne et les anomalies
mises en évidence sur prélèvements macrobiopsiques ciblés
au sein d’une image mammographique classée ACR4 ? La pri-
se en charge de ces lésions reste donc discutée avec des attitu-
des allant de la surveillance simple à la mastectomie bilatérale
dans des cas très particuliers.
On attend que des progrès diagnostiques et histopathologiques
permettent, dans un avenir que l’on espère proche, de diffé-
rencier les lésions pouvant être considérées à faible risque, et
pour lesquelles une surveillance simple pourra être proposée,
des autres sions à risque élevé, considérées comme de véri-
tables lésions précancéreuses et relevant donc d’une prise en
charge interventionniste.
De même, une conduite à tenir ne peut être proposée qu’en
prenant compte de l’ensemble du contexte de la patiente.
Ainsi, ses antécédents, personnels ou familiaux, auront leur
importance de même que les autres facteurs de risque indis-
sociables d’une prise en charge adaptée.
Nous tenterons donc de répondre, à la lumière de la littérature
à des questions simples de prise en charge, auxquelles nous
sommes confrontées tous les jours.
MARQUEUR DE RISQUE OU PRÉCURSEUR TUMORAL ?
Voila une question débattue et non résolue, chacun trouvant
des arguments renforçant des convictions sincères ! Il est bien
difficile de répondre objectivement à cette question si ce n’est
* Service de chirurgie sénologique, Centre Oscar-Lambret, Lille.
d’avouer que l’on ne sait pas ! Prenons l’exemple de deux étu-
des récentes établies à partir d’un même registre américain
(SEER). La première, publiée en 2005 (3), analyse un groupe
de patientes avec des antécédents de NL sur la période 1973-
1998. À 10 ans, le risque de cancer ipsilatéral est de 3,8 % et de
3,7 % dans le sein controlatéral. Les auteurs concluent que le
risque de cancer chez ces patientes est (également) bilatéral.
En 2006 (4), à partir du même registre mais étudié entre 1988
et 2002, avec des critères d’exclusion et d’analyse différents,
une autre étude met en évidence un risque de cancer ipsila-
téral de 7,3/1 000 personne-année et de 5,2/1 000 pour le sein
controlatéral avec une fois sur deux la survenue d’un cancer de
type lobulaire. Ces résultats amènent les auteurs à considérer
le CLIS comme un précurseur de cancer invasif.
QUAND RENCONTRETON DES LÉSIONS
DE NÉOPLASIE LOBULAIRE ?
Fortuitement
Lors de l’exérèse d’un cancer
Les données de la littérature à ce sujet sont souvent anciennes,
rétrospectives et contradictoires (5-8). Ce sujet est traité en dé-
tail dans un autre chapitre de ce dossier (voir page 16).
Lors de l’exérèse d’une lésion bénigne
L’incidence des NL lors de biopsie sur lésion bénigne semble
varier de 0,5 % à 2,7 % selon les séries. Il y a peu d’études éva-
luant le risque de sous-estimation de lésions péjoratives en
cas de lésion bénigne. Fisher et al. ont étudié et actualisé une
cohorte de patientes dont le diagnostic de CLIS était porté
par biopsie chirurgicale. Lindication avait été posée sur une
anomalie constatée à la mammographie dans 64 % des cas, à
l’examen clinique dans 19 % des cas ou les deux et dans 17 %
sans autre précision. À 12 ans de recul, le risque de survenue
de cancer invasif était de 5 % du côté ipsilatéral et de 5,6 % dans
le sein controlatéral (9, 10). À partir d’une étude rétrospec-
tive de 252 patientes, Page (11) considère les lésions d’HLA
comme étant précurseur de cancer. Dans le groupe des lésions
d’HLA isolées, il observe 16 % de cancers (11 % ipsilatéraux et
5 % controlatéraux) avec un délai moyen de survenue de 16
ans. Cependant, la seule information donnée sur l’indication
de la biopsie chirurgicale se résume à “habituellement pour
densité mammaire palpable”. Haagensen (12) retrouve, à partir
de 5 560 lésions bénignes, des NL dans 3,8 % des cas ; l’auteur
ne recommande qu’une surveillance rapprochée.
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Lors de prélèvements percutanés après diagnostic
d’image radiologique suspecte
Il est clair que le dépistage a permis d’augmenter de façon si-
gnificative le nombre de prélèvements percutanés pour images
mammographiques anormales. Les microcalcifications sont à
l’origine d’environ un prélèvement sur deux pour lésions in-
fracliniques. Ces prélèvements peuvent s’effectuer à l’aide
d’aiguilles de 14 Gauge (microbiopsie) ou préférentiellement
à l’aide daiguilles de 11, voire 8 Gauge (macrobiopsie). Du fait
de progrès techniques permanents, la taille et le nombre de
prélèvements biopsiques toujours croissants induisent inévi-
tablement un nombre également croissant de lésions de NL à
prendre en charge.
Les oplasies lobulaires n’ont classiquement pas de traduc-
tion radiologique. Leur couverte après prélèvement pour
image classée ACR4, voire 5, amène à penser que la lésion
peut être plus agressive. La littérature à ce sujet est de plus en
plus abondante. Il est toutefois difficile de faire la part des cho-
ses tant les études sont hétérogènes en termes de diagnostic,
mais aussi de techniques, de nombre de prélèvements et d’in-
dications. Différentes lésions considérées à risque de cancer
(radial scar, papillome, hyperplasie canalaire atypique) sont
souvent associées entre elles rendant l’interprétation des ré-
sultats complexes. De plus, dans la majorité des études citées,
les patientes opérées après biopsie sont souvent sélectionnées,
soit en raison d’une discordance radio-histologique, soit de par
l’association à d’autres lésions complexes. Cependant, il semble
que le type d’image radiologique intervient. En effet, plusieurs
auteurs (13, 14) mettent en évidence un taux de sous-estimation
d’un carcinome canalaire in situ ou d’un carcinome infiltrant as-
socié nettement supérieur en cas de prélèvement au sein d’une
opacité mammographique ou dun nodule échographique, a
fortiori lorsque ces lésions sont palpables. En revanche, ni le
nombre de prélèvements effectués, ni la technique utilisée, ni
le caractère complet ou non de l’exérèse par macrobiopsie ne
sont des facteurs prédictifs de sous-estimation. Récemment,
Bowman (15) a proposé une revue de 19 études analysant les
lésions de NL découvertes sur macrobiopsie. Lauteur conclut
que de part la mauvaise qualité de ces études, biaisées, toujours
rétrospectives et très souvent non continues, il est impossible
actuellement de proposer des recommandations applicables
bien que toutes les patientes ne relèvent probablement pas d’un
geste chirurgical. À la lumière de ces informations, le tableau
I rapporte les séries publiées des résultats après prélèvements
percutanés suivis d’une biopsie chirurgicale. Ont été exclus les
cas associant différentes lésions à risque. Globalement, le taux
de sous-estimation est de 18 %. En ne tenant compte que des
microcalcifications, ce taux s’élève encore à 17 %.
Tableau I.
Auteur N opérées Prélèvement
percutané
Image radiologique Résultats biopsie
percutanée
Résultats biopsie
chirurgicale
% sous-estima-
tion/M ca
% sous-
estimation
Bauer (16) 7 11/14 G 7 M ca 7 LN 1 CCI 14 % (1/7) 14 %
Liberman (1) 14 11/14 G 8 M ca ; 5 opacités ; 1 nodule écho 9 CLIS 1 CLI ; 2CCIS 33 %
Philpotts (17) 4 11/14 G 2 M ca ; 2 opacités 4 CLIS 1 CCIS 25 %
Yeh (18) 15 8/11/14 G 15 NL 1 CCIS 7 %
Lavoué (14) 52 11/14 G 46 M ca ; 4 opacités ; 2 anom archi 52 NL 6 CLI ; 1 CCI ; 3 CCIS 19 %
Berg (19) 15 11/14 G 11 M ca ; 4 opacités 7 HLA ; 8 CLIS 1 CCIS ; 0 9 % (1/11) 7 %
Dmytrasz (20) 7 11 G 7 M ca 7 HLA 1 CCI ; 2 CCIS 43 % (7/7) 43 %
Foster (21) 26 11 G 21 M ca ; 4 opacités ; 1 anom archi 12 CLIS ; 14 HLA 1 CCI ; 1 CLI ; 4CCIS 19 % (4/21) 23 %
Mahoney (22) 20 11 G 13 M ca ; 3 opacités ;
4 M ca et opacités
12 CLIS ; 15 HLA 2 CLI ; 2 CCIS ; 1 CI 23 % (3/13) 19 %
Middleton (13) 17 11/18G 14 opacités ; 21 M ca 9 CLIS ; 6 HLA ; 2 NL 2 CI ; 2 CCI ; 2 CLI 21 % (3/14) 35 %
O’Driscol (23) 7 ? 7 CLIS 1 CI ; 2 CCIS 43 %
Pacelli (24) 14 7 HLA ; 7 CLIS 0 ; 0 0
Arpino (25) 21 21 NL 2 CI ; 1 CCIS 14 %
Elsheikh (26) 33 11/14 G 29 M ca ; 4 opacités 13 LCIS ; 20 HLA 4 CI ; 1 CCI ; 4 CCIS 24 % (7/29) 27 %
Karabakhtsian (27) 92 11/14 G 92 M ca ; 15 opacités 63 HLA ; 10 NL ;
19 CLIS
2 CI ; 5 CCIS ; 3 CLI 10 % (8/77) 11 %
Esserman (28) 26 11 G 26 NL 2 CLI ; 1 CCIS 11 %
Total 365 65 17 % 18 %
M ca : microcalcications. anom archi : anomalie architecturale, densité anormale. NL : néoplasie lobulaire. HLA : hyperplasie lobulaire. CLIS : carcinome lobulaire in situ. CLI : carcinome lobulaire invasif. CCI : carcinome canalaire invasif.
CI : carcinome invasif autre. CCIS : carcinome canalaire in situ.
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EXISTETIL DES FORMES PLUS AGRESSIVES
QUE D’AUTRES ?
La NL a jusqu’à peu été considérée comme une lésion bénigne
augmentant le risque de survenue de cancer au cours de la vie
plutôt qu’une lésion précancéreuse. Cette argumentation re-
pose sur des études ayant montré que peu de patientes porteu-
ses de NL développeraient un cancer avec dans la majorité des
cas un délai de survenue long. Fisher et al., lors d’une analyse
de cohorte, retrouvaient comme seul facteur prédictif de sur-
venue de cancer le LCIS de grade 2-3 (10). Cependant, l’étude
histopathologique navait pas encore recours à l’E-cadhérine.
Il est problable que certaines lésions décrites avec nécrose
étaient par le passé rattachées à tort au carcinome canalaire
in situ. Une meilleure connaissance de ces pathologies, grâce
en particulier à la biologie moléculaire, amène à penser qu’il
existe des formes de NL plus agressives cessitant peut-être
une prise en charge plus agressive. Georgian-Smith (29), en
2001, a pour la première fois étudié la corrélation entre l’as-
pect mammographique et l’analyse histologique de lésions de
CLIS. Cet auteur différencie deux types de CLIS : la forme clas-
sique, peu agressive, associée à des calcifications identiques
à celles liées aux lésions bénignes et la forme pléiomorphe,
associée à des microcalcifications en rapport avec des sions
de type comédonécrose. D’autres auteurs (30-32) évoquent le
rôle précurseur du type pléiomorphe en constatant une simi-
litude morphologique et immunohistochimique entre lésions
pléiomorphes in situ et contingent lobulaire invasif associé. Il
semble donc que certaines formes de NL, de type pléiomor-
phe se rapprochant des lésions de carcinome canalaire in situ
avec nécrose, cessitent d’être différenciées. Cependant, les
données actuelles sont encore insuffisantes pour proposer
des recommandations de pratique. Le tableau II rapporte les
courtes séries publiées à ce jour.
QUELLE CHIRURGIE ?
Si la décision de biopsie chirurgicale est prise, un repérage
préopératoire va être indispensable puisqu’il s’agit dans la
quasi-totalité des cas de lésions infracliniques. Si le diagnostic
a été porté par un prélèvement microbiopsique, celui-ci ne sera
possible que s’il existe une cible radiologique persistante. Dans
le cas contraire, l’indication chirurgicale devra être rediscutée
de façon collégiale. En cas de plèvements macrobiopsiques, la
mise en place de clip lors de la procédure facilite clairement cette
orientation, à condition quun contrôle mammographique à dis-
tance du prélèvement ait été effect. Il nest pas rare, en effet,
de constater un déplacement de la cible “lâchée” dans la cavi
résiduelle. Un contrôle mammographique à J8 peut permettre de
rifier la position de ce repère. Le geste chirurgical doit être éco-
nome en volume d’exérèse et le moins labrant possible. Compte
tenu des progrès des techniques chirurgicales, il est recommandé
davoir recours à des incisions indirectes améliorant le résultat es-
thétique. Un contrôle radiographique de la pièce opératoire doit
être systématiquement effect permettant de vérifier la présence
du clip de repérage. Le compte-rendu histologique doit préciser,
outre le résultat attendu, la présence ou non de la cicatrice histo-
logique de la macrobiopsie confirmant définitivement la bonne
qualité du plèvement (33). La réalisation d’une mastectomie bi-
larale est, et doit rester, tout à fait exceptionnelle dans de rares
cas d’histoire familiale chargée ou de mutation nétique avérée.
ALORS, QUE FAIRE ?
Toute cision d’intervention ou non relèvera d’une discussion
collégiale et avec la patiente. Interviennent l’âge et la comorbi-
di associée, l’histoire familiale et personnelle de la patiente,
lexamen clinique, l’interptation radiologique et le type de car-
cinome lobulaire. Une surveillance mammographique peut être
proposée si le néfice attendu d’un geste chirurgical est faible
pour la patiente (34), en particulier en cas de microcalcifications
isolées. Pour des raisons de difficulté diagnostique et de mauvaise
reproductibilihistologique, il semble raisonnable de consi-
rer l’HLA et le CLIS comme appartenant à un même groupe
de sions en termes de prise en charge à l’exception des formes
de type léiomorphe ou avec nécrose. La découverte de NL sur
prélèvement percuta réalisé au sein d’une image radiologique
classée au minimum ACR4 doit, faute de données suffisantes,
faire lobjet d’une biopsie chirurgicale. Il nexiste pas d’arguments
suffisants pour individualiser un groupe de patientes chez qui
une surveillance seule peut être proposée. En présence de lésion
pléiomorphe, il semble licite d’obtenir une exérèse complète,
mais d’autres études sont nécessaires pour le confirmer. En cas de
couverte fortuite lors dune chirurgie conservatrice pour lésion
cancéreuse ou lors de l’exérèse d’une lésion nigne, il nexiste pas
dindication à reprendre chirurgicalement ces patientes même si
lexérèse des lésions de NL est “limite”, aucune donnée en termes
de survie globale nétant à disposition. Lavenir est probablement
à la biologie moléculaire qui, nous l’espérons dans un avenir pro-
che, nous permettra de mieux conntre ces pathologies et de
proposer une prise en charge adaptée et suffisante. n
Tableau II.
Auteur N Rs prélèvements percutanés Rs biopsie
chirurgicale
Lavoué (14) 52 42 NL classiques
10 NL pléiomorphes
3CLI ; 1 CCI ;
3 CCIS ; 3 CLI
Liberman (1) 14 10 CLIS classiques
4 CLIS pléiomorphes
1 CCIS ; 1 CLI ;
1 CCIS
Pacelli (24) 5 5 CLIS pléiomorphes 3 CI
Elsheikh (26) 33 32 NL classiques
1 CLIS pléiomorphe
5 CI; 4 CCIS ; 0
Mahoney (22) 12 10 CLIS classiques
2 CLIS pléiomorphes
2 CI ; 2 CCIS ; 1 CLI
NL : néoplasie lobulaire. CLIS : carcinome lobulaire in situ. CLI : carcinome lobulaire invasif. CCI : carcinome
canalaire invasif. CI : carcinome invasif autre. CCIS : carcinome canalaire in situ.
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Vendredi 25 avril 2008 (1 journée) Des ateliers pratiques de radiologie interventionnelle en sénologie ont été organisés
par le département d’imagerie médicale de l’hôpital Lapeyronie à Montpellier (Pr Patrice Taourel).
Démonstration pratique en petits groupes des techniques de micro- et macrobiopsie sous mammographie, échographie et
IRM.
Discussion de stratégie diagnostique à partir de dossiers.
Corrélations radiopathologiques.
Renseignements et inscriptions : Département d’imagerie médicale, hôpital Lapeyronie, 371, avenue du Doyen-Gaston-Giraud,
34295 Montpellier Cedex 5. Tél. : 04 67 33 86 02 – Fax : 04 67 33 89 49. E-mail : p-taourel@chu-montpellier.fr
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