D o s s i e r

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Dossier
D ossier
Références bibliographiques
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Conclusion
Conclusion
IP B. Cutuli*
C
ette pathologie rare fait encore l’objet de très nombreuses discussions, tant au niveau du diagnostic histopathologique et radiologique, que des modalités de prise
en charge.
Le 8 décembre dernier, s’est tenu au centre de congrès de la
Hulpe (près de Bruxelles) un symposium sur ce sujet intitulé
“Néoplasie lobulaire in situ : cancer ou marqueur de risque ?”.
Cette réunion a été organisée par le Club de sénologie (Drs
Cardinael, Demoulin, Mendez, Schillings) et par l’équipe
du Dr Faverly, anatomopathologiste, en collaboration avec le
Dr Cusimano, chirurgien sénologue. Plus de 240 personnes y
ont participé.
Dans la matinée, les difficultés du diagnostic anatomopathologique ont été abordées, puis les aspects radiologiques, avec
l’importance d’un bilan mammographique et échographique
très précis et un intérêt croissant de l’IRM (quasi systématique
pour certains), afin d’éliminer des lésions plus graves associées
(CCIS/cancers invasifs, en particulier lobulaires).
Enfin, ont été passés en revue les modalités du traitement
chirurgical, l’intérêt potentiel de la radiothérapie dans le sous*Service de radiothérapie-oncologie, polyclinique de Courlancy, Reims.
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groupe des lésions plus agressives (LIN 3 en particulier) ainsi
que les possibilités d’un traitement hormonal par tamoxifène,
voire raloxifène ou antiaromatase, ou même analogue de la
LH-RH. L’après-midi a été consacrée au problème de la place
de la chirurgie plastique (femmes à très haut risque, le plus
souvent avec une mutation confirmée) et à l’impact psychologique de l’annonce de ce type de lésion.
Enfin, cinq cas cliniques ont été présentés avec un support
visuel permettant une “lecture” des lames en direct par l’anatomopathologiste (Dr Faverly), avec un vote pour chacun des
cas en ce qui concerne les modalités diagnostiques et thérapeutiques optimales.
Les présentations faites au cours de cette très intéressante
journée vont être mises en ligne prochainement sur le site
www.ksein.org et les renseignements complémentaires peuvent être demandés à l’adresse suivante : club.de.senologie@
skynet.be.
Afin de progresser, il semble donc indispensable de réaliser de
grandes études rétrospectives, mais surtout un “observatoire”
d’enregistrement prospectif national, voire international, afin
de mieux analyser cette pathologie rare, dont certaines formes
sont à traiter comme de réels précurseurs de cancers invasifs
(renseignements : [email protected]).
n
La Lettre du Sénologue - n ° 38 - octobre-novembre-décembre 2007
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