La lettre du l’hépato-gastroentérologue - n° 6 - vol. IV - novembre-décembre 2001
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DOSSIER THÉMATIQUE
I. Concernant l’EBO court :
A. Sa prévalence est sous-estimée.
B. Son potentiel d’évolution vers la dysplasie est réduit
par rapport à l’EBO long.
C. Son aspect anatomopathologique ne peut être confondu avec la
muqueuse cardiale.
D. Il est de diagnostic endoscopique facile.
E. Il est toujours associé à une hernie hiatale.
II. La physiopathologie de l’EBO :
A. La durée du reflux acide est identique en cas d’EBO
en cas d’œsophagite sévère.
B. La mesure du reflux biliaire s’effectue par pH-métrie.
C. La longueur de l’EBO n’est pas corrélée à la sévérité du reflux
acide.
D. Le traitement antisécrétoire n’a pas d’action sur la progression
de l’EBO.
E. L’infection à H. pylori favorise l’étendue de l’EBO.
III. Les anomalies de prolifération épithéliale
dans l’endobrachyœsophage :
A. sont la conséquence du reflux acide.
B. sont inhibées par les antisécrétoires.
C. sont accentuées par la présence de H. pylori.
D. sont associées à des pertes alléliques de certains chromosomes.
E. sont sans rapport avec l’intensité de l’inflammation.
IV. L’œsophagectomie pour adénocarcinome
sur EBO :
A. Peut être réalisée avec une marge de 5 cm au dessus du pôle
supérieur de la tumeur.
B. Nécessite rarement une voie d’abord thoracique.
C.A un résultat évalué sur la survie de 20 % à 5 ans.
D. S’accompagne systématiquement d’une lymphadénectomie
abdominale.
E. Peut être réalisée sans thoracotomie.
V. Le traitement médical de l’EBO :
A. Le traitement antisécrétoire par IPP ne permet pas la régression
de la muqueuse glandulaire.
B. Le traitement chirurgical antireflux est indiqué
en cas de dysplasie sur EBO.
C. La destruction thermique de l’EBO permet la disparition com-
plète de l’EBO mais ne dispense pas de la surveillance
endoscopique en cas de dysplasie.
D. Les prokinétiques sont efficaces par diminution du reflux biliaire.
E. Le traitement antisécrétoire par anti-H2 entraîne une
diminution de la muqueuse glandulaire dans un cas sur deux.
VI. La détection endoscopique de la dysplasie sur EBO :
A. Est réalisée par des biopsies étagées sur des plages en relief ou
blanchâtres.
B. Devrait être réalisée après coloration au bleu de méthylène
pour sensibiliser la technique.
C. Peut être complétée d’un brossage cytologique qui augmente
la sensibilité du dépistage.
D. Pourrait être améliorée par la recherche de la protéine p53
dans la muqueuse.
E. Est astreignante.
VII. Le diagnostic de dysplasie sur EBO :
A. Est peu reproductible entre anatomopathologistes.
B. Nécessite toujours d’être confirmé par une seconde série
de prélèvements.
C. Signifie une évolution inéluctable vers le cancer.
D. A la même signification évolutive que les lésions soient
focalisées ou diffuses.
E. Est généralement prédit par l’aspect endoscopique.
AUTO-ÉVALUATION
RÉPONSES
I :A - II :A - III :A, C, D - IV : D, E - V : C - VI : D, E - VII :A, B.
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