s−1(f−1(U)) = (f◦s)−1(U)
est un ouvert de E. Donc, par d´efinition, f−1(U) est un ouvert de E/R.
Soient X, Y deux espaces topologiques et f:X→Yune application donn´ee. Alors
Σf={f−1(y) : y∈f(X)}
est une partition de X. Il existe donc une relation d’´equivalence unique RΣfsur Xassoci´e `a
Σfd´efinie par
(∀x, x0∈X)(xRΣfx0⇔f(x) = f(x0)),
telle que X/RΣf= Σf.De plus, il existe une application bijective
ˆ
f: Σf−→ f(X)
ˆx7−→ ˆ
f(ˆx) = f(x0), x0∈ˆx
telle que f=i◦ˆ
f◦s, o`u iest l’inclusion naturelle de f(X) dans Y. D’o`u, on a la d´ecomposition
suivante
Xf
−→ Y
s↓ ↑ i
Σf−→
ˆ
f
f(X)
Lemme 1.1.3 Si f:X→Yest continue, alors l’application f:X→f(X)est aussi continue.
D´emonstration. Prenons Ω un ouvert arbitraire de f(X) et montrons que f−1(Ω) est un
ouvert de X. Il existe un ouvert Vdans Ytelle que Ω = V∩f(X). Donc
f−1(Ω) = f−1(V∩f(X)) = f−1(V)∩X=f−1(V),
qui est un ouvert de X.
Proposition 1.1.4 Si fest continue, alors ˆ
fest une application continue.
D´emonstration. Supposons que fest continue. Comme f=i◦ˆ
f◦s, alors d’apr`es la proposition
1.1.2 l’application i◦ˆ
f: Σf→Yest continue. Donc l’application i◦ˆ
f: Σf→Im(i◦ˆ
f) =
f(X)⊆Yest continue. Mais (i◦ˆ
f)(ˆx) = ˆ
f(ˆx), pour tout ˆx∈Σf, i.e.,
ˆ
f=i◦ˆ
f: Σf→f(X).
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