Séminaire Henri Cartan A. B OREL Groupes d’homotopie des groupes de Lie, II Séminaire Henri Cartan, tome 2 (1949-1950), exp. no 13, p. 1-3. <http://www.numdam.org/item?id=SHC_1949-1950__2__A13_0> © Séminaire Henri Cartan (Secrétariat mathématique, Paris), 1949-1950, tous droits réservés. L’accès aux archives de la collection « Séminaire Henri Cartan » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ 13-01 Séminaire H. CARTAN, E.NoS., 1949/50. LIE, II. 7.3.1950) GROUPES D’HOMOTOPIE DES GROUPES DE (Exposé le BOREL, de À. A. l’emploi de la théorie des groupes de Lie compacts que nous sur leurs groupes avons obtenu dans le premier exposé quelques renseignements d’homotopie. Ici au contraire la théorie des groupes jouera un rôle très effacé et nous utiliserons des moyens topologiques ~ la suite exacte d’homotopie et C’est par les groupes d’homotopie des sphères. Cela donne des résultats grâce à l’existence de fibrationsdes groupes compacts dont les bases sont des sphères. Notation. mé G’ , a W Nous écrirons comme W = G/G’ par le sous-groupe fer- G 9 fibre si base. 1. - Relations entre groupes d’homotopie des groupes classiques. Proposition 1.- Pour la démonstration? cfo Exposé 5 A l’aide de la suite exacte, 0 on en déduit le : ’ Thé orème 10 - Corollaire s U ~(G) = 0 si G un groupe classique. classiques. ~ ~r 2.- est ° . D’après le théorème 1, il suffit j usqu ’ à S0(7) , SU(3) et Sp(l) . de connaître les groupes ~~~) ~ T~ S0(3) S0(4) S0(5) ’2 ~ ~2~ Z,.~ ~2 ~ . H~ (~~3) SU ( n ) S0(6) S0(n) ~ " ’ Z 0 Z (i~ 5) (~~i) Sp(n) ’2 Z, (Z désigne le groupe additif des dans l’édition sous Z2 = été établi a de originale 03C05(S3) = l’hypothèse entiers, 0 en Séminaire~ ce 2). celui des entiers modulo Z? la liste donnée était établie annoncée par Pontrjagin en 1938. Le fait que 1950 par Pontrjagin et G. Whitehead. Le tableau ci-dessus tient compte de cette correction; mais nous n’en donnons pas de démonstration, celle de A. Borel étant devenue inadéquate). Applications. 1’) Pour n >:3 ~ l’espace ces n’est pas du type S x M puisque même 4eme groupe d’homotopie. Rappelons que même polynôme de Poincaré qu’un produit topologique de deux espaces n’ont pas le l’espace sphères est 6U(n) de SU(n) de de a dimensions impaires, S. dont o 2) S 5 n’est pas parallélisable. parallélisable si et seulement si (Exposé 5) En effet, on a, pour les variétés de on a vu que S~ S0(5) et S0(6) ~ S0(6) Cela est nul, = S0(5) impossible puisque le x S~ 4ème groupe d’homotopie tandis que celui du terme de droite est C’est par l’étude approfondie de la de dimensions de l’application que du terme de gauche est Z~ . 0 généralisation nous avons à un nombre quelconque utilisée à propos de étudié les groupes d’homotopie des groupes orthogonaux et généralisé le résultat précédent en montrant que sur il n’y a jamais 2 champs continus de vecteurs tangents linéairement indépendants en tous les points? résultat également obtenu par Eckmann (Loco cit.). que Whitehead 3.- Les premiers Nous ne a groupes d’homotopie de G2 et F.. o donnerons que de brèves indications sur la démonstration de la : Proposition 2.- SO(7)/G2 P7 = F4/SO(9) est le d’homotopie sont (espace projectif réel à plan projectif nuls. Pour démontrer la 1ère des octaves de égalité, établit 7 dim.) (Blanchard) Cayley, ses 7 premiers groupes isomorphisme entre SU(4)/SU(3) et le quotient du groupe de revêtement simplement connexe S0(7) par G~ ~ à l’aide des structures presque complexes de on un S. F./SO(9) de Pour montrer que les 7 premiers groupes d’homotopie de sont nuls, il n’est pas nécessaire de passer par l’intermédiaire du plan projectif 13-03 (défini des octaves Hirsch~ Coll. par Go de Top. alg., Paris 1947, 35-42). p. propriétés de cet espace indiquées par E. Cartan Sup. 44, 345-467, 1927) et qui sontt par 2 points de cet en général qu’une géodésique~ dans une métrique riemannienne Il suffit d’utiliser des (Ann. Ec. Norm. espace ne passe points qui peuvent être joints à un point p donné plus d’une géodésique remplissent une variété à 8 dimensions? qui est invariante par par d’ailleurs d’autre une part, F. ~ et les S. Le on complémentaire peut supposer (i ~ 7) élément de complémentaire de cette est de S est alors contractile l’homotopie relative à représenté par une application de (9) la dimension de p ; p , tout que dans S ~ Jcar en S est dans le 16) donc est homotope à zéro. Cependant on peut de plus définir dans cet espace des "droites" homéomorphes à S vérifiant les axiomes d’incidence de sorte que F. soit les un groupe de"projectivités" est transitif points, les droites~ qui Par la suite exacte Théorème 3.- SÔ(n) par dans l’ espace Rp . de la forme irréductible fidèle de points et degré sur les droites. (2 ~ k S 5) (2~ k ~6) le groupe, revêtement universel de 8 S0(n) . 0 On peut représentation linéaire de S0(7) 1 + ,~B y où ZB est une représentation (la représentation spinorielle). Avec ce iSÛ(9) grâce dans les " 7~(F~ = Désignons plonger §6(7) sur alors s on a ~J~ c’est-à-dire de transformations conservant à une plongemont : Théorème~.- SO(9)/SO(7) = k ~ 13 . S~~ ~ donc = T~~(SO(9)) E2~ . e Enfin, S0(8) servant de montre pour = ’ en se par (l + S0(7)) alors le quotient de être que G~ . ~B peut facilement montrer que cela que ~ agit transitivement sur le quotient de cette dernière sphère est qui est précisément S0(7) par un sous-groupe à 14 paramètres qui ne peut on S; On voit aussi que SO(7)/G~ == P ’7 (proposition 2). BIBLIOGRAPHIE [1] L. PONTRJAGIN, [2] G.W. WHITEHEAD, [3] B. ECKMANN, [4] B. ECKMANN, Commentarii Math. Helvetici 13, 1940-41, p. 277-292. Annals of Math. (2) 43, 1942, p. 132-146. Commentarii Math. Helvetici 14, 1941-42, p. 141-192. Commentarii Math. Helvetici 14, 1941-42, p. 236-252.