– Recouvrement ouvert canonique d’un poly`edre
Soient Kun complexe simplicial et eun de ses sommets. On appelle
´etoile de eet on note ´
Et(e) l’ouvert de |K|constitu´e des αv´erifiant
α(e)>0 (faire un dessin !). Les ouverts ´
Et(e), eparcourant l’ensemble
des sommets de K, recouvrent |K|et on v´erifie que le nerf de ce recou-
vrement s’identifie `a K.
– Complexe simplicial associ´e `a un ensemble (partiellement) ordonn´e
Soit Iun ensemble ordonn´e. On associe `a Iun complexe simplicial de
la fa¸con suivante. L’ensemble de ses sommets est Iet l’ensemble de ses
simplexes est constitu´e des parties finies J⊂Itotalement ordonn´ees
pour la relation d’ordre induite.
•Partition de l’unit´e subordonn´ee `a un recouvrement (ouvert) fini
Soient Xun espace topologique et U= (Ui)i∈Iun recouvrement fini de X
par des ouverts non vides. Une partition de l’unit´e subordonn´ee `a Uest une
application continue u:X→ |N(U)|avec u−1(´
Et(i)) ⊂Ui.
Lemme. Soient Xun espace topologique et U= (Ui)i∈Iun recouvrement
fini de Xpar des ouverts non vides ; soient u, v :X→ |N(U)|deux partitions
de l’unit´e subordonn´ees `a U. Alors uet vsont deux applications homotopes.
Proposition. Soit f:X→Yune application continue. Soient respective-
ment U= (Ui)i∈Iet V= (Vj)j∈Ides recouvrements finis de Xet Ypar des
ouverts non vides tels que Uest plus fin que f−1(V).
(a) Soit φ:I→June application telle que f(Ui)est contenu dans Vφ(i).
Alors φinduit une application simpliciale N(U)→N(V)(que l’on note encore
φ).
(b) Soient u:X→ |N(U)|une partition de l’unit´e subordonn´ee `a Uet
v:Y→ |N(V)|une partition de l’unit´e subordonn´ee `a V(on suppose ici U
et Vfinis). Alors le diagramme suivant :
Xf
−−−→ Y
u
y
y
v
|N(U)||φ|
−−−→ |N(V)|
est homotopiquement commutatif.
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