— Supposons désormais que vPn`1
3, n `2
3„, alors 2x“2u`2vα et 2vP2n`2
3,2n`1`1
3„et
on est ramené au cas précédent : on peut écrire 2a“bq `r, avec Nprq ă Npbq.
Étape 4 : Montrons que Aest principal.
On a : A»ZrTs{pPq, donc A{p2q »
3ZrTs{p2, P q »
4F2rTs{pPq.
Mais T2´T`5est irréductible sur F2car de degré 2 sans racine ; donc A{p2qest un corps et p2qest
maximal dans A.
Soit I‰ p0qun idéal de A, et soit aPIzt0ude norme Npaqminimale.
Soit xPIzpaq;
ÑSi x“aq `ravec Nprq ă Npaqou r“0, alors comme rPI, par minimalité de Npaq, on a r“0.
Ainsi xP paq: contradiction.
ÑAinsi, 2x“aq `r, et même 2x“aq en répétant le procédé qu’on vient à peine de faire.
Comme p2qest maximal, l’idéal p2qest premier, d’où aP p2qou qP p2q.
Si qP p2q, alors q“2q1et x“aq1(par intégrité) donc xP paq. Contradiction.
Donc aP p2q, c’est à dire : a“2a1.
Comme qR p2qet p2qest maximal, on a : p2, qq “ A, donc Dλ, µ PA, 2λ`qµ “1.
Donc a1“2λa1`qµa1“λa `µx PI.
Or 0ăNpa1q ă Npaq. Contradiction.
Ainsi, I“ paqet Aest principal.
À présent, prouvons le lemme utilisé.
Soit Aun anneau euclidien, alors il existe xPArAˆtel que πA{pxq|AˆYt0uest surjective.
Lemme.
Démonstration. Si Aest un corps, on prend x“0.
Sinon, on prend xPArpAˆY t0uq de stathme minimal parmi les éléments de ArpAˆY t0uq (existe car le
stathme est à valeurs dans N).
Le but est de trouver pour tout aPA, un élément rde AˆY t0utel que a“rdans A{pxq. Pour cela on écrit
la division euclidienne a“xq `r.
Si r“0, c’est bon. Sinon on a vprq ă vpxqdonc rest inversible.
Remarques : ‚Il est bon de connaître les contre-exemples classiques dans la théorie des anneaux.
—Zri?5sest noethérien mais pas factoriel.
—RrX1, X2, ...sest factoriel mais pas noethérien.
—ZrXsest factoriel non principal.
—ZrXs{p2Xqest noethérien non intègre.
‚On peut trouver des rappels très clairs à l’adresse suivante :
http://www.normalesup.org/~crenard/rappelsAnneaux.pdf
‚On peut montrer le même résultat pour d“43,67 et 163.
Adapté du travail de Florian Lemonnier.
3. Notons πP:ZrTs Ñ ZrTs{pPqet π2:ZrTs{pPqÑpZrTs{pPqq {p2qles projections canoniques.
Ker π2˝πP“!fPZrTsˇˇˇDuPZrTs, f “2u)“ tfPZrTs|Du, v PZrTs, f “2u`P vu“p2, P q.
Ainsi π2˝πPinduit un isomorphisme ZrTs{p2, P q»pZrTs{pPqq {p2q » A{p2q.
4. Notons π2:ZrTs Ñ ZrTs{p2qet πP:ZrTs{p2qÑpZrTs{p2qq {pPqles projections canoniques.
Ker πP˝π2“!fPZrTsˇˇˇDuPZrTs, f “P u)“ tfPZrTs|Du, v PZrTs, f “P u `2vu“p2, P q.
Ainsi πP˝π2induit un isomorphisme ZrTs{p2, P q»pZrTs{p2qq {pPq » F2rTs{pPq.
Adrien LAURENT 2 ENS Rennes - Université de Rennes 1