V(Zn) = V(
) =
. Il n’y a en effet pas lieu de rajouter 2 fois la somme des
covariances distinctes car les variables sont supposées mutuellement indépendantes. Dès lors :
V(Zn) =
=
Il reste alors à appliquer à Zn l’inégalité de Bienaymé-Tchébycheff :
P
soit encore :
P
d. Cas particulier de la loi faible des grands nombres lorsque X1, X2, …, Xn sont
des variables de Bernoulli identiques et indépendantes
On suppose désormais que X1, X2, … , Xn :
suivent une loi de Bernoulli de paramètre p ;
sont 2 à 2 mutuellement indépendantes.
Dans ce cas la variable Sn =
suit ne loi binômiale B(n ; p) donc :
E(Sn) = np et V(Sn) = npq.
Soit Zn =
=
. Dès lors :
E(Zn)=
=
np = p ;
V(Zn)=
=
=
Appliquons alors à Zn l’inégalité de Bienaymé-Tchébycheff :
P
éy
soit encore :
P
On peut alors montrer que
P
Pour cela montrons que
en étudiant la fonction f telle que f(p) = p(1-p)=p-p2 :
f est définie sur
mais son étude sera limitée à l’intervalle [0 ;1].
F’(p) = 1-2p dons f’(p)>0 sir 1-2p>0 soit p <1/2. Par conséquent, f est croissante sur [0 ;1/2] et
décroissante sur [1/2 ;1]. f admet donc un maximum en p=1/2 et f(1/2)=1/2 – (1/2)2 = ½ - ¼ = ¼ .