- 4 -
Les événements indésirables étaient conformes aux données déjà rapportées sur
l’innocuité du pembrolizumab. Parmi les événements indésirables les plus courants liés au
traitement, selon l’évaluation faite par les chercheurs (survenus chez plus de 5 % des patients),
on compte l’hypothyroïdie (12,8 %) et la fatigue (12,8 %). Des événements indésirables liés au
traitement de grade 3 à 5 selon l’évaluation faite par les chercheurs ont été observés chez un
total de 3 patients : un cas de neuropathie périphérique du système sensitif (grade 3), un cas
d’hypoxie (grade 5) et un cas de pneumonite (grade 4). Aucune réaction à la perfusion n’a été
observée et aucun patient n’a abandonné le traitement au pembrolizumab en raison d’une
réaction liée au traitement. Un décès lié au traitement causé par une hypoxie a été signalé.
Présentation de résultats additionnels sur l’emploi du pembrolizumab dans le traitement
du cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) de stade avancé
Les derniers résultats de l’étude des cohortes de patients de l’étude KEYNOTE-001 de
phase 1b (toujours en cours) atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) de
stade avancé, préalablement traités ou non, ont également été présentés aujourd'hui (résumé
nº LBA43). Des données présentées dans le cadre d'une présentation orale tardive ont révélé
l’activité antitumorale du pembrolizumab (taux de réponse global) chez des patients atteints
d’un CPNPC de stade avancé préalablement traités ou non (n = 236). Le taux de réponse était
respectivement de 26 % et de 20 % dans ces deux groupes, peu importe la dose administrée et
le schéma de traitement, conformément à l’examen centralisé indépendant, en fonction des
critères RECIST 1.1. L’analyse selon la dose administrée (2 mg/kg toutes les 3 semaines,
10 mg/kg toutes les 3 semaines et 10 mg/kg toutes les 2 semaines) a révélé que le taux de
réponse global était comparable, peu importe le schéma thérapeutique (33 %, 21 % et 21 %,
respectivement).
À propos des données présentées au congrès 2014 de l’ESMO sur l’utilisation
expérimentale du pembrolizumab chez les patients atteints d’un cancer de la
vessie de stade avancé
Merck a également annoncé aujourd'hui la première présentation des données sur
l’utilisation expérimentale du pembrolizumab (traitement anti-PD-1 de l'entreprise) chez des
patients atteints d’une tumeur urothéliale de stade avancé exprimant le PD-L1, ou « cancer de
la vessie ». Les premières données présentées révèlent que l’administration du pembrolizumab
en monothérapie est associée à un taux de réponse global confirmée de 24 %, conformément à
l’examen centralisé, en fonction des critères RECIST 1.1 (n = 7/29 : IC à 95 %; 10,3-43,5), et à
un taux de réponse complète de 10 % (3/29). Au moment de l’analyse, la durée de la réponse
était de 16+ à 40+ semaines. En tout, 6 des 7 patients qui avaient présenté une réponse ont