
Programme de TS – 2012
deuxième cas : a = 0 et 
Dans ce cas 
 et 
est dérivable en 0
C2 : n est un entier naturel non nul et u une fonction dérivable sur un intervalle I. Que peut-on dire de la 
dérivabilité de
sur I ?
Montrons par récurrence que 
est dérivable et que 
Etape 1 : initialisation. Cette relation est évidemment vraie pour n = 1
Etape 2 ; hérédité
On suppose : 
est dérivable et 
pour un entier n > 0
Montrons : 
est dérivable et 
Tout repose sur la remarque suivante : 
On en déduit que 
est dérivable comme produit de fonctions dérivables
Et : 
(un+1)'=(un×u)'=n(un−1)u ' u+unu '=(n+1)unu '
Conclusion : la relation est vraie pour tout entier naturel non nul
Remarque : Cette relation reste valable pour les entiers relatifs négatifs. En effet, soit n un entier positif
u−n'= 1
un'=1
u
n
'=n1
u
n−1
1
u'=n1
u
n−1
−u '
u2=−n u−n−1u '
C3 : Soit v une fonction définie sur un intervalle I et dérivable sur I. Soit a et b deux réels, a non nul. Soit J un 
intervalle tel que si x appartient à J, ax + b appartient à I. On pose f(x) = v(ax + b)
Théorème : On admet que f est dérivable sur J et f'(x) = (v(ax + b))' = a v '(ax + b)
4 – Fonctions cosinus et sinus
PENSE-BETE : On se place dans un plan muni d'un repère orhonormé 
. On considère le cercle 
trigonométrique (cercle de centre O et de rayon 1), soit M un point de ce cercle. On repère l'angle orienté 
par sa mesure x. Le point M a pour coordonnées M(cos(x) ; sin(x))
Quelques applications :
A1 : La mesure 
 correspond à un tour complet, d'où : 
cos x2=cos x;sinx2=sinx
Les fonction cosinus et sinus sont ainsi périodiques de période 
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