3) Coronarographie
But : visualiser la lumière des artères coronaires épicardiques
Technique : -passage d’une sonde par voie artérielle fémoral sous anesthésie locale
- injection sélective de produits radio-opaque dans les coronaires
- enregistrement
Résultats : - visualisation de l’arbre coronaire
- permet de caractériser les lésions : le nombre, le type, le siège et le degré
d’occlusion
- détermination de la qualité de la circulation en aval et permet de caractériser
la circulation collatérale de suppléance
- permet de savoir si on va pouvoir revasculariser
C’est un examen de certitude, de référence, et de diagnostic de l’angor spastique (grâce à
l’injection de METHERGIN qui permet de visualiser les spasmes des artères coronaires)
III – INFARCTUS DU MYOCARDE
A) Définition
= nécrose (mort cellulaire) ischémique du myocarde
Mécanisme : l’infarctus du myocarde résulte d’une thrombose coronaire aigue entrainant une
occlusion sur une artère coronaire athéroscléreuse
Epidémiologie : prévalence : 120 000 cas/an en France
Cette pathologie est à l’origine de 10% de la mortalité totale annuelle chez l’adulte
Gravité :
- pathologie grave puisqu’il y a un risque initial de trouble du rythme létale dans les premières
phases
2/3 des patients décèdent dans les 2-3 heures après le début de l’infarctus
- la gravité vient du risque secondaire de complications :
- à court terme (quelques jours après l’infarctus)
- à long terme (jusqu’à des années après)
Ce risque dépend de la taille de l’infarctus, le diagnostic et la prise en charge doivent donc
être les plus rapides possibles.
Circonstances de survenue :
L’infarctus est inaugural dans 50% des cas (aucun diagnostic : angor vasospastique, ischémie
silencieuse…)
5°% des patients ont des antécédents coronaires (angor stable, instable, infarctus)
B) Symptômes
- forme typique dans 90% des cas
- douleur de l’angor