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2 Dénombrement
1. Problème de codage : Bose-Einstein (⋆⋆)Combien y a-t-il de façons de placer m≥1
boules indiscernables dans n≥1urnes ?
2. Le problème des chemins monotones (⋆)Un carré ABCD est divisé en 4n
2
petits
carrés suivant 2nbandes horizontales et 2nbandes verticales de même largeur a. Une puce veut
aller de A(sommet en haut à gauche) à C(sommet en bas à droite) en ne faisant que des bonds de
asur le quadrillage vers la droite ou vers le bas. Combien y a-t-il de chemins possibles ? Combien
y en a-t-il qui passent par le milieu Mdu carré ?
3. Le problème des chemins monotones (⋆)Une puce doit se rendre du point A(1,0) au point
B(8,8) du quadrillage suivant
Pour cela, elle va de noeud en noeud et du noeud où elle se trouve, elle saute obligatoirement au
noeud situé soit immédiatement à droite, soit immédiatement au-dessus.
(a) Combien de trajets différents la puce peut-elle parcourir ?
(b) Démontrer que le nombre de ces trajets est égal au nombre de suites de huit entiers naturels
dont la somme est huit.
4. Nombre de partitions d’un ensemble (⋆⋆)Soit Eun ensemble à np éléments. Déterminer le
nombre de partitions de Een nparties de péléments.
5. Equation diophantienne (⋆⋆)
(a) On aligne npersonnes réparties en péquipes E
1
,...,E
p
d’effectifs respectifs n
1
,...,n
p
où n
1
≥
0,...,n
p
≥0,
p
k=1
n
k
=n. On ne tient compte, dans l’évaluation du nombre de dispositions
possibles que de l’appartenance à une équipe. Quel est ce nombre ?
(b) En déduire une démonstration de :
(x
1
+··· +x
p
)
n
=
n
1
,...,n
p
∈IN
n
1
+···+n
p
=n
n!
n
1
!. . . n
p
!x
n
1
1
...x
n
p
p
(c) Reprendre la première question dans le cas où l’on place les npersonnes autour d’une table
ronde au lieu de les aligner.
6. Décomposition de nen somme de pentiers (⋆⋆)Soit n, p deux entiers naturels non nuls,
nous cherchons dans la suite à déterminer le cardinal de l’ensemble suivant :
(n, p) = (n
1
, n
2
,...,n
p
)∈(IN
∗
)
p
|n
1
+n
2
+··· +n
p
=n
(a) Fixons dans cette question p, n ∈IN
∗
.
i. Montrer que (n, p)est un ensemble fini. Nous noterons S(n, p)son cardinal.
ii. Déterminer S(n, 1) , S (n, 2) et S(n, n).
iii. On suppose que n≥2et que p∈[[1, n −1]].Montrer que :
S(n, p + 1) =
n−1
k=p
S(k, p)
(Utiliser l’écriture n
1
+n
2
+···+n
p
=n−n
p+1
et faire varier la valeur de n
p+1
).
25/01/2014
P
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