⇔lim
n → + ∞
P
a n×p(1 – p)
n + p ≤ X
n ≤ b n×p(1 – p)
n + p =
P
( a ≤
Z
≤ b)
⇔lim
n → + ∞
P
a p(1 – p)
n + p ≤ X
n ≤ b p(1 – p)
n + p =
P
( a ≤
Z
≤ b)
{
car n
n = n
n×n = 1n
}
Ainsi, la probabilité que X
n ∈
[
p + a p(1 – p)
n ; p + b p(1 – p)
n
]
tend vers
P
( a ≤
Z
≤ b) lorsque n tend
vers + ∞.
Avec a = – 1,96 et b = 1,96 on a donc :
lim
n → + ∞
P
– 1,96 p(1 – p)
n + p ≤ X
n ≤ 1,96 p(1 – p)
n + p =
P
(– 1,96 ≤
Z
≤ 1,96 )
⇔lim
n → + ∞
P
– 1,96 p(1 – p)
n + p ≤ X
n ≤ 1,96 p(1 – p)
n + p ≈ 0,95
Ou lim
n → + ∞
P
(
X
n ∈
[
p – 1,96 p(1 – p)
n ; p + 1,96 p(1 – p)
n + p
]
)
≈ 0,95
Remarques :
• L’intervalle obtenu est symétrique par rapport à p ;
• Pour n ≥ 30, np ≥ 5 et n(1 – p) ≥ 5, il est pertinent d’approcher
P
– 1,96 p(1 – p)
n + p ≤ X
n ≤ 1,96 p(1 – p)
n + p par sa limite en + ∞, à savoir 0,95 ;
• On peut aussi obtenir un intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 99 % avec a = – 2,58 et b =
2,58.
On a alors lim
n → + ∞
P
– 2,58
p(1 – p)
n + p ≤ X
n ≤
2,58
p(1 – p)
n + p ≈ 0,99.
Intervalle de confiance au seuil de 95 %
Nous allons déterminer d’abord un intervalle qui contient
[
p – 1,96 p(1 – p)
n ; p + 1,96 p(1 – p)
n + p
]
.
Ainsi, la probabilité que X
n soit dans ce nouvel intervalle sera supérieur à 95 %.
On en déduira ensuite un intervalle dans lequel le paramètre p à plus de 95 % de chances d’appartenir.
* Pour p ∈ [0 ; 1], p(1 – p) ≤ 1
4 (on étudie sur [0 ;1], le polynôme du 2nd degré f définie par f( p) = p(1 – p) ).
On a donc p(1 – p) ≤ 1
4 ⇔ p(1 – p) ≤ 1
4