On en parle sur le web

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Bulletin Infirmier du Cancer Vol.14-n°3-4 2014
curie.fr
Baromètre 2014 : les perceptions
des Français sur le cancer curie.fr
Qualité de vie, information sur la maladie et enjeux de
l’après-cancer, quelles sont les attentes et les percep-
tions des Français ?
Mis en place par l’Institut Curie, ce baromètre permet
d’appréhender les enjeux sociétaux liés aux cancers tout
en étant en prise directe avec les priorités des Plans Can-
cer, notamment avec le 3ePlan.
Les 4 thématiques abordées pour l’édition 2014 sont :
les approches complémentaires, l’information par inter-
net, la vie après le cancer et les moyens de contribuer à
la guérison.
Pour en savoir plus : http://curie.fr/dossier-peda-
gogi-que/barometre-2014-perceptions-francais-sur-
cancer-0
DSIH
L’actualité et l’analyse des Systèmes
d’information en santé (SIS).
Valoriser la fonction apprenante
de la télémédecine
La télémédecine permet à la fois une coordination des
professionnels de santé mais aussi un transfert des
savoirs, en situation concrète.
Souvent partagée par les acteurs de terrain, mais ‘’ou-
bliée’’ par les organisations, cette observation a été mise
en avant à l’occasion d’un groupe de travail réuni dans
le cadre de l’Observatoire de la régionalisation [1]. Ainsi,
la fonction apprenante de la télémédecine est mise en
lumière et sa valorisation s’inscrit parmi les 5 proposi-
tions de l’Observatoire pour « améliorer la coordination
des parcours de santé ».
Pour en savoir plus : http://www.dsih.fr/
article/1166/ valoriser-la-fonction-apprenante-de-
la-telemedecine. html#sthash.blltO86z. dpufOutre
Adjectif, site d’analyses et
recherche sur les TICE
« Réflexion sur la prise en compte des
réseaux sociaux santé dans l’éducation
thérapeutique du patient »
Effectué dans le cadre d’un séminaire de recherche en
Sciences de l’Éducation, ce travail a permis d’explorer
le champ de l’e-santé, l’essor des réseaux sociaux et com-
munautés virtuelles de patients atteints de maladie chro-
nique et d’identifier les enjeux, pour les professionnels
de santé, à prendre en compte ces pratiques sociales
dans le champ de l’éducation thérapeutique.
Pour en savoir plus :De Biasi, Marie-Annick, forma-
trice en institut de formation en soins infirmiers
« Réflexion sur la prise en compte des réseaux sociaux
santé dans l’éducation thérapeutique du patient ».
http://www.adjectif.net/spip/spip.php?article298
On en parle
sur le web
Monique Debard, chargée de mission Afic
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Bulletin Infirmier du Cancer Vol.14-n°3-4 2014
TICsanté
Cancer du poumon,
une web-application d’autosurveillance
pour détecter les rechutes
De février à août 2013, 42 patients suivis par 2 équipes
médicales d’établissements privés français, atteints de
cancer bronchique et ayant accès à internet, ont utilisé
une application pour renseigner chaque semaine une
dizaine de symptômes : variation de poids, douleur,
apparition de nodules, fatigue, perte d’appétit, essouf-
flement, présence de sang dans les crachats, etc., per-
mettant de développer une nouvelle méthode de détec-
tion des rechutes du cancer bronchique.
Lors de la publication en septembre 2013, les résultats
de l’étude suggèrent un bénéfice de 25 % de survie à un
an chez les patients utilisant cette application par rap-
port au suivi classique. Elle affiche aussi un taux de 83 %
à 100 % dans la détection des rechutes, contre 79 % à
84 % pour les scanners.
Lors de la démarche détaillée dans un article publié dans
la revue Journal of Supportive Care in Cancer, il y est
question d’un lancement d’un essai clinique de phase
III, avec une étude clinique randomisée multicentrique.
Pendant un an, un groupe de patients réalisera un scan-
ner tous les trois mois (le suivi habituel pour détecter
une rechute de cancer de poumons) et un autre groupe
consultera le cancérologue avec un scanner lorsqu’une
alerte aura été lancée.
Pour en savoir plus : http://www.ticsante.com/
Cancer-du-poumon-une-web-application-d-auto-
surveillance-pour-detecter-les-rechutes-
NS_1994.html
cairn.info
Internet, tiers nébuleux de la relation
patient-médecin
Plus de la moitié des professionnels utiliseraient inter-
net tous les jours pour leur pratique clinique, y trouvant
une information estimée par eux globalement pertinente.
De la même façon, son utilisation par les patients est elle
aussi avérée et soutenue. Selon un sondage Ipsos com-
mandé par le conseil de l’Ordre à l’été 2010, 64 % des
patients français utiliseraient Internet pour obtenir des
informations en santé. Comment l’Internet intervient-il
dans la relation entre le patient et le médecin ? Ne
devient-il pas un accompagnant complémentaire de cette
relation ? Peut-il devenir le support d’une transforma-
tion lente de ces rencontres entre la personne soignée
et le professionnel de santé ?
Pour en savoir plus : Méadel Cécile, Akrich Made-
leine, « Internet, tiers nébuleux de la relation
patient-médecin », Les Tribunes de la santé 4/2010
(n° 29), p. 41-48. www.cairn.info/revue-les-tri-
bunes-de-la-sante-2010-4-page-41.htm.
Source nolauma.com
Hôpital Necker-Enfants malades,
lorsque le web vient compléter et
enrichir la mission hospitalière
Le 21 janvier dernier, l’hôpital Necker-Enfants malades
a lancé un site internet dédié aux maladies rares et mala-
dies chroniques : www.maladiesrares-necker.aphp.fr.
www.maladiesrares-necker.aphp.fr se veut un carrefour,
un aiguillage vers d’autres sites.
Il doit permettre de créer un lien avec les internautes et
d’offrir la bonne information. L’objectif prioritaire est
d’aider les personnes, les patients et les familles.
Le parcours de soins étant un parcours complexe, le rôle
du site est donc de proposer la bonne information afin
de ‘’limiter les embûches’’ liées à cette complexité.
Le slogan de Necker est : « Offrons le meilleur à nos
patients ». Ce site essaie d’aller au-delà par le biais du
web.
Le site web permet de toucher des personnes qui ne
seront pas forcément prises en charge par Necker de par
leurs besoins et pathologie et pourront donc être orien-
tées vers d’autres centres apportant la meilleure réponse
en termes de soins et prise en charge.
Pour en savoir plus : http://www.nolauma.com/
hopital-necker-enfants-malades-lorsque-le-web-
vient-completer-et-enrichir-la-mission-hospitaliere/
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Cancer : les hôpitaux
de Paris veulent faciliter
la vie des patients
sante.lefigaro.fr
L’AP-HP, en partenariat avec l’Institut National de lutte
contre le cancer, a travaillé sur les orientations de son
plan 2015-2019, dans les limites définies par le président
de la République.
Le rapport sur la stratégie cancer de l’AP-HP com-
porte dix engagements destinés avant tout à améliorer
la prise en charge des patients dont :
– « Réduire les pertes de chances pour les patients »
Un accent particulier sur la coordination des soins, favo-
riser l’accès des malades aux protocoles de recherche
clinique…
– Soigner le patient autant que la maladie
Regroupement, quand c’est possible, des consultations
et examens sur une journée afin de limiter les visites à
l’hôpital.
La prise en charge des conséquences d’un cancer sur la
vie du malade.
Un label « Cancer AP-HP » pour garantir cette qualité de
soins dans les hôpitaux d’Ile-de-France.
Pour en savoir plus : http://sante.lefigaro.fr/actua-
lite/2014/05/06/22305-cancer-hopitaux-paris-veu-
lent-faciliter-vie-patients
L’e-santé progresse
dans les hôpitaux européens,
mais la France reste
un élève très moyen
JIM. fr
(Journal International de Médecine)
L’Observatoire mondial de la e-santé, créé par l’Orga-
nisation mondiale de la santé (OMS), et divers projets
de l’OCDE misent sur le potentiel des technologies d’in-
formation et de communication (TIC) pour améliorer la
qualité et l’efficacité des soins de santé. Le développe-
ment de la e-santé fait donc partie des préoccupations
de l’Europe.
Progression de la cybersanté en Europe :
Sur 5 424 établissements recensés, 1 753 ont répondu à
l’enquête entre octobre 2012 et janvier 2013. Quatre
domaines sont passés en revue : l’infrastructure en TIC,
les applications, l’échange de données de santé, la sécu-
rité et la vie privée. Les données sont comparées à celles
d’une précédente enquête menée en 2010.
Auteur de l’article : Dominique Monnier. http:// www.
jim.fr/medecin/actualites/pro_societe/e-docs/
Les nouvelles
technologies «humanisent»
l’hôpital et simplifient
les relations
lemondedelaesante.wordpress.com
La technologie permet la mise en place et la générali-
sation d’une communication plus personnalisée, plus
humanisée entre l’hôpital et les patients.
Les établissements hospitaliers peuvent maintenant
personnaliser les relations avec leurs patients… et
simplifier la gestion des soins ou faciliter les for-
malités administratives pour l’ensemble des pro-
fessionnels des établissements de soins (secrétari-
ats, médecins, soignants…).
Pour exemple, le CHU de Caen a mis en place un dis-
positif de suivi clinique à domicile des patients insuffi-
sants cardiaques, limitant ainsi leurs risques de ré-hos-
pitalisation.
Au CHR Metz-Thionville, les brancardiers et aides-soi-
gnants sont équipés d’un smartphone, leur permettant
de suivre les demandes émanant des services, de
connaître l’identité du patient qu’ils ont à prendre en
charge, son numéro de chambre et son lieu de destina-
tion. À l’issue du transfert, le personnel hospitalier ren-
voie l’information via son smartphone…
Pour en savoir plus : http://lemondedelae-
sante.wordpress.com/2014/04/02/les-nouvelles-
technologies-humanisent-lhopital-et-simplifient-
les-relations/
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Les dispositifs efficaces en
matière de prévention et d’aide
à distance en santé :
une synthèse de littérature
inpes.sante.fr
Point fait sur les connaissances scientifiques concernant
les interventions efficaces à distance en prévention et pro-
motion de la santé (dispositifs téléphoniques, Internet).
Cette synthèse a été réalisée selon une méthode spéci-
fique de sélection, d’analyse de la littérature scientifique
et de classification des interventions retenues. Elle permet
d’identifier un grand nombre d’interventions à distances,
efficaces ou prometteuses, dans le champ de la santé.
Il existe aujourd’hui de solides preuves scientifiques en
faveur de l’efficacité de plusieurs modalités d’interven-
tions à distance qui concourent à la prévention de l’ap-
parition ou de l’aggravation de certaines maladies, même
si la question de l’accessibilité de certains d’entre eux
reste posée.
Auteurs : Nguyen-Thanh V., Haroutunian L, Lam-
boy B.
Les dispositifs efficaces en matière de prévention
et d’aide à distance en santé : une synthèse de lit-
térature. Saint-Denis : Inpes, mars 2014 : 38 p.
Pour en savoir plus : http://www.inpes.
sante.fr/CFESBases/catalogue/detaildoc.asp?num-
fiche=1536
Rôle socio-culturel
des communautés virtuelles
de patients dans le suivi
des maladies chroniques
Vers un nouveau modèle d’éducation
thérapeutique ?
adjectif.net
Cette synthèse participe à la réflexion sur les contribu-
tions des communautés virtuelles de patients au modèle
d’éducation thérapeutique actuel. L’angle d’étude est ici
celui des sciences de l’information et de la communi-
cation et, plus particulièrement, celui de l’observation
et de l’analyse des interactions homme-machine per-
mises sur trois plateformes de web social centrées
« malades chroniques ». L’observation réalisée cherche
à identifier les tâches et fonctions proposées par les inter-
faces qui participeraient à l’apprentissage et à l’éduca-
tion thérapeutique du patient.
Mémoire master 2 en lecture libre sur :
http://www.omnsh.org/ressources/578/role-socio-
culturel-des-communautes-virtuelles-de-patients-
dans-le-suivi-des-maladies
Pour en savoir plus : http://www.adjectif. net/
spip/spip.php?article282
The Journal of Clinical
Pathology
L’aronia, une baie d’Amérique du Nord, déjà connue
pour ses propriétés anti-oxydantes se révèle un stimu-
lateur efficace de chimiothérapie du cancer du pancréas.
L’extrait d’aronia combiné à la gemcitabine, renforce
considérablement l’efficacité du traitement, au point de
pouvoir diminuer les doses. Ces conclusions, présen-
tées dans le Journal of Clinical Pathology, confirment
aussi que les antioxydants présents dans les fruits et
légumes peuvent apporter de nombreux bénéfices pour
la santé, dont la réduction du risque et de la progression
de certains cancers.
A ce stade, il n’est pas question de consommer ces extra-
its dans le cadre d’un traitement du cancer, précisent les
auteurs, dont les résultats, certes prometteurs, doivent
encore être confirmés par de plus larges études.
Source : Journal of Clinical Pathology September
17 2014 doi : 10.1136/jclinpath-2013-202075 Cyto-
toxicity of gemcitabine enhanced by polypheno-
lics from Aronia melanocarpa in pancreatic cancer
cell line AsPC-1
Pour en savoir plus : http://www.santelog.
com/news/ cancerologie/cancer-du-pancreas
American Journal
of Physiology
santelog.com/news/cancerologie/cancer
On ne le dira jamais suffisamment : pratiquer l’exercice
physique prévient et réduit le risque de cancer et, après
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Bulletin Infirmier du Cancer Vol.14-n°3-4 2014
un diagnostic, est associé à une survie prolongée et à
une qualité de vie améliorée. C’est ce que confirme cette
étude de la « Penn » qui révèle cependant un autre béné-
fice, l’exercice stimule la lutte contre la tumeur en cas
de chimiothérapie.
Conclusions dans l’American Journal of Physiology.
Source : American Journal of Physiology 15
September 2014 Vol DOI : 10.1152/ajpregu.00082.
2014 Concomitant low-dose doxorubicin treatment
and exercise
Pour en savoir plus : http://www.santelog.com/
news/cancerologie/cancer
Licence, master ou doctorat,
pour quoi faire ?
Revue hospitalière de France
Le marché de l’emploi canadien en soins infirmiers est
en plein essor. Trouver du travail n’est pas un problème
pour ces professionnelles de santé, et ce dans de – très
– nombreux domaines de compétences. L’universitari-
sation de la profession a, en outre, créé de nouvelles
perspectives d’emploi. Les débouchés possibles après
les diplômes de baccalauréat, maîtrise et doctorat sont
légion, et les infirmières canadiennes détentrices d’un
baccalauréat ont toujours le choix d’entrer dans la vie
professionnelle ou de poursuivre leurs études à un
niveau supérieur : maîtrise et doctorat. La formation uni-
versitaire supérieure ouvre la porte à une multitude de
nouveaux emplois en
pratique avancée.
Auteurs : Roger Pilon
Professeur adjoint, Anne-
Marise Lavoie Profes-
seure titulaire École des
sciences infirmières de
l’Université laurentienne.
Article à télécharger sur :
http://www.revue-hos-
pitaliere.fr /Revues/
Revue-Hospitaliere-de-
France/ Revues/559
Cancer du sein HER2-positif :
Perjeta®prolonge la survie
de 16 mois
FDA Roche
Un grand progrès pour les patientes atteintes de cette
forme particulièrement agressive de cancer du sein.
Dans cet essai « Cleopatra » de phase III, l’ajout de Per-
jeta®à Herceptin et une chimiothérapie (docétaxel) a
permis de prolonger la survie de 15,7 mois de patientes
atteintes de cancer du sein métastatique agressif, por-
tant ainsi la survie moyenne à 56,5 mois vs 40,8 mois
pour les patientes n’ayant pas reçu le médicament.
Pour en savoir plus : http://www.santelog.com/
news/ cancerologie/cancer-du-sein-her2-positif-
perjeta-prolonge-de-16-mois-la-survie_12955
Cellules souches :
la nouvelle molécule
qui permet leur multiplication
Science
C’est une équipe de l’Institut de recherche en immuno-
logie et cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal,
dirigée par le Dr Guy Sauvageau, hématologue à l’hô-
pital Maisonneuve-Rosemont, qui est à l’origine de cette
découverte. Une découverte qui sera suivie, dès
décembre 2014, d’une étude clinique utilisant cette molé-
cule ainsi qu’un nouveau type de bioréacteur développé
pour la culture et la multiplication des cellules souches.
Cette nouvelle molécule, nommée UM171, permet la
multiplication de cellules souches issues du sang de cor-
don, des cellules utilisées pour des transplantations dans
le but de guérir les maladies du sang, dont les leucé-
mies, les myélomes et les lymphomes, va permettre de
multiplier par 10 le nombre d’unités de sang de cordon
disponibles pour une transplantation chez l’humain. De
plus, elle réduira considérablement les complications
associées à la greffe de cellules souches.
Sources : Science 19 September 2014 DOI :
10.1126/science.1256337 Pyrimidoindole deriva-
tives are agonists of human hematopoietic stem cell
self-renewal et Communiqué UdM World break-
through : A new molecule allows for an increase
in stem cell transplants
Pour en savoir plus : http://www.santelog.com
/news/recherche-medicale/cellules-souches-um171
Bull-Inf_K-3-2014-reseau:nouvelles AFIC n°1vol5 26/11/14 06:09 Page110
Copyright © 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de 88.99.165.207 le 25/05/2017.