
Algèbre -chap 2
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Math Sup PTSI- ICAM Toulouse Sophie Touzet
Définition 4 : Soient z = x + i.y un nombre complexe et M son image ponctuelle dans le plan
complexe rapporté au repère orthonormal direct (O ; )e;e
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→→
La distance OM est appelée le module de z, noté I z I.
Si z est non nul la mesure de l’angle (e
,
), définie à 2π-près, est appelée un argument de
z, notée arg(z ).
Remarque : Si
et
sont deux arguments d’un nombre complexe z, alors
1 2
Propriété : Soit z∈C*, tel que z = x + i.y (x , y S IR) avec IzI = ρ et arg(z) = θ [2p].
On a : z = ρ (cosθ + i sinθ ) avec ρ =
x y
2 2
+
, cos θ = x
ρ et sinθ = y
ρ.
Définition 5 : La forme z = ρ (cosθ + i sinθ ) (avec IzI = ρ et arg(z) = θ [2p] ) est appelée
forme trigonométrique de z.
Proposition 1: Deux nombres complexes non nuls sont égaux si et seulement si ils ont le
même module et des arguments égaux à 2p-près.
3. OPERATIONS SUR LES NOMBRES COMPLEXES
On munit C de deux opérations internes + et .
définies par :
• (x + i.y) + (x’ + i.y’) = (x + x’) + i.(y + y’)
• (x + i.y) . (x’ + i.y’) = (xx’ – yy’) + i.(xy’ + yx’)
Remarques :
(i) Avec la loi .
on a : i . i = -1. On note i² = -1.
En appliquant cette propriété, on constate que les opérations sur C sont
compatibles avec les opérations sur R et possèdent les mêmes propriétés
(associativité, distributivité, commutativité).
(ii) Pour tout nombre complexe z = x + i.y, il existe un nombre complexe, noté –z, tel
que z + (-z) = 0. C’est le nombre –z = - x + i.(-y).
On note pour tous nombres complexes z et z’ : z – z’ = z + (-z’).
(iii) Pour tout nombre complexe non nul z = x + i.y, il existe un nombre complexe,
noté
tel que z .
= 1. C’est le nombre
=+
On note pour tous nombres complexes z et z’ (z’ non nul) :
= z .
2.3 Forme trigonométrique
3.1 Lois internes