CORRIGÉ MATHS :1(MIN)CPGE.RÉDA.SLAOUI
A.HFA.AGADIR.-
.-
MP :1
Posons
R=
2p
∑
k=0
akXk
avec
deg R=
2
p
.Comme
R
est réciproque
de première espèce alors ∀k∈[[ 0, 2p]] ,a2p−k=aket par suite
R(X) =
p
∑
k=0
akXk+
2p
∑
k=p+1
akXk=
p
∑
k=0
akXk+
p−1
∑
k=0
a2p−kX2p−k
=
p−1
∑
k=0
akXk+X2p−k+apXpcar a2p−k=ak
=Xp ap+
p−1
∑
k=0
akXp−k+1
Xp−k!=Xp
p
∑
k=0
akPp−kX+1
X
| {z }
noté P
Il est alors clair que
∀x∈R∗,R(x) = 0⇔Px+1
x=0
On a pas d’unicité , le polynôme
P2
est aussi solution et par suite
pas d’unicité de degré aussi
bUn problème de dénombrement
Question :9
Soient
(i
,
j)∈(N∗)2
et
(uk)1≤k≤i
une famille à termes dans
N
telle
que u0+u1+. . . +ui=j.
.. On a ∀k∈[[ 0, i]] ,uk∈[[ 0, j]] Et par suite
(u0, . . . , ui)∈([[ 0, j]])i+1
Ce qui entraine alors que
Si,j⊂([[ 0, j]])i+1
et comme ce dernier
ensemble est fini alors
Si,j
est aussi fini .De même aussi on a
S0
i,j⊂([[ 0, j]])i+1donc S0
i,jest fini
.
Soit
(u0
,
u1
,
. . .
,
ui+1)∈Si+1,j
, alors
u0+u1+. . . +ui+1=j
comme le terme ui+1sont des entiers , alors
u0+. . . +ui≤u0+u1+. . . +ui+1=j
Et par suite (u0, . . . , ui)∈S0
i,jdonc l’application
ϕ:(Si+1,j→S0
i,j
(u)7−→ u/[[ 0,i]]
est bien définie
.
.Soit
u0= (u0
,
. . .
,
ui)∈S0
i,j
et
ui+1=j−(u0+. . . +ui)
, alors
il est clair que
u= (u0
,
. . .
,
ui+1)
est un élément de
Si+1,j
et que
ϕ(u) = u0
, l’unicité de
u
est clair .Donc
ϕ
est bijective en déduit
en particulier que (∗):si+1,j=s0
i,j
Question :10
..Il s’agit de montrer que S0
i,j+1=Si,j+1∪S0
i,j.Soit alors
(u0
,
. . .
,
ui)∈S0
i,j+1
, donc
u0+. . . +ui≤j+
1 , ce qui entraine
que
u0+. . . +ui=j+
1
ou u0+. . . +ui≤j
c’est à dire que
(u0
,
. . .
,
ui)∈Si,j+1∪S0
i,j
et par suite
S0
i,j+1⊂Si,j+1∪S0
i,j
, et l’autre
inclusion est clair ainsi que
Si,j+1∩S0
i,j=φ
d’ou
s0
i,j+1=si,j+1+s0
i,j
..D’après (∗)on a :
s0
i+1,j+1=si+1,j+1+s0
i+1,j=s0
i,j+1+s0
i+1,j
Question :11
Montrons par récurrence l’entier p=i+jque s0
i,j=p−1
i.
..Pour p=1 c’est à dire que i=j=1 , alors
S0
1,1 =(u0,u1)∈N2,u0+u1≤1={(1, 0)}
et par suite
s0
1,1 =1 , d’ou le résultat
.
.Soit
(i
,
j)∈(N∗)2
.Supposons que le résultat est vrai pour
p=i+j
montrons le pour
p+
1.Soit alors
(l
,
k)∈(N∗)2
tel
que
l+k=p+
1, montrons que
s0
l,k=l+k−1
l
.On a
s0
l,k=s0
l−1,k+s0
l,k−1=l+k−2
l−1+l+k−2
l=l+k−1
l
d’ou le résultat.D’autre part on a
si,j=s0
i,j−s0
i,j−1=i+j−1
i−i+j−2
i=i+j−2
i−1
cPolynôme caractéristique d’un produit de matrices
Question :12
Si
A
est inversible , alors
AB =A(BA −In)A−1
ce qui montre
que
AB
et
BA
sont semblables donc elles ont même polynôme
caractéristque
Question :13
Soient
A et B
deux matrices d’ordre
n
à coefficients dans
R
. On
sait que le spectre de
A
est fini donc il existe
k0∈N
tel que
∀k≥k0
,
1
k/∈ Sp(A)
c’est à dire
∀k≥k0
,
A−1
kIn∈ Gln(R)
et
par suite en appliquant le résultat de la question (12)on a
∀k≥k0,φ(A−1
k.In)B=φB(A−1
kIn)
L’application
φ:(Mn(K)→K[X]
M7−→ φM
est continue sur
Mn(K)
comme composée de deux applications
continues à savoir det qu’est un résultat du cours et
f:(Mn(K)→ Mn(K(X))
M7−→ M−XIn
qu’est une application lipchitzienne
L’ application
(M
,
N)7−→ MN
est continue (application bilinéaire
en dimension finie), alors par passage à la limite quand
k→+∞
on a φAB =φBA d’ou le résultat
l.Un peu de cultures :Autres méthodes
La lettre Kdésigne Rou CA).Première méthode
¬
Soient
r∈N∗
et
Jr=Ir0r,n−r
0n−r,r0n−r
.Montrons que
φJrB=φBJr.On écrit Bpar blocs de la façon suivante
B=B1B2
B3B4
Avec
B1∈ Mr(K),B2∈ Mr,n−r(K),B3∈ Mn−r,r(K)
et
B4∈ Mn−r(K)
On a
JrB=B1∗
0n−r,r0n−ret BJr=B10r,n−r
∗0n−r
ces deux matrices sont des matrices triangulaires par blocs
donc on a φJrB=φBJr= (−x)n−rφB1
Posons
r=rg(A)
, alors il existe deux matrices inversible
Pet Qtelle que A=PJrQ, donc :
φAB =φP(JrQB)=
|{z}
Question1
φJr(QBP)=
|{z}
Question2
φQ(BPJr)
=
|{z}
Question12
φB(PJrQ)=φBA
B).Deuxième méthode
Soit (x,t)∈K2.
.
. Si on pose
A= (ai,j)i,jet B = (bi,j)i,j
, alors le coefficient
générique de (A−t.In)Best
Ci,j(t) =
n
∑
k=1
(ai,k−tδi,k)bk,j
Et par suite celui de (A−t.In)B−xInest
di,j(t) = Ci,j(t)−xδi,j, par suite on a
det ((A−t.In)B−xIn)=∑
σ∈Sn
ε(σ)
n
∏
k=1
dk,σ(k)(t)
Et comme
Ci,j
sont des fonctions polynomiales en
t
de de-
gré inférieure ou égale à 1 , alors
di,j
aussi et par suite
det ((A−t.In)B−x.In)
est une fonction polynômiale en
t
de de-
gré inferieure ou égale à
n
.De même pour
det (B(A−t.In)−x.In)
est une fonction polynômiale en
t
de degré inférieure ou égale à
n
ce qui entraine que
P
est une fonction polynômiale en
t
de degré
inférieure ou égale à n
.
. On a
∀t∈K
,
t/∈ Sp(A)
,
A−t
.
In∈ GLn(K)
et d’après la
question
(
12
)
on a
P(t) =
0 et comme
Sp(A)
est fini et
K
est infini ,
alors
P
admet une infinité de point d’annulation et par suite
P=
0
ce qui entraine que
P(
0
) =
0 , c’est à dire que
φAB(x)−φBA(x) =
0
et ceci pour tout
x
dans
K
, donc le polynôme
φAB −φBA
admet
une infinité de racines donc il est nul d’ou l’égalité : φAB =φBA
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