
 
 
Correction : 4 p. 132     
       
3/3 
 
      = 
 + 
 
      = 
 + 
 
=  
!
  
      = 
 = L 
 
c) Ce programme permet d’afficher les matrices U
1
, U
2
, …, U
n
.  
La suite (U
n
) semble converger vers L. 
 
d) Pour tout entier naturel n, on a : V
n + 1
   = U
n + 1
 – L 
             = (1 – p)TU
n
 + 
S – [(1 – p)TL + 
S] 
             = (1 – p)TU
n
 + 
S – (1 – p)TL - 
S 
             = (1 – p)T (U
n
 – L) 
             = (1 – p)TV
n
 
 
Montrons par récurrence que, pour tout entier naturel n, on a : V
n 
= (1 – p)
n
T
n
V
0
. 
 • Initialisation : (1 – p)
0
T
0
V
0 
= IV
0
 = V
0
 
La propriété est vraie au rang n = 0. 
• Héréditaire : Soit k un entier naturel non nul. On suppose que : V
k 
= (1 – p)
k
T
k
V
0
 
On a : V
k + 1   
= (1 – p)TV
k
   
    = (1 – p)T(1 – p)
k
T
k
V
0
    par hypothèse de récurrence 
    = (1 – p)
k + 1
 TT
k
 V
0 
    = (1 – p)
k + 1
 T
k + 1
 V
0 
 
La propriété est donc héréditaire. 
 
  On a donc démontré que : pour tout entier naturel n non nul, on a : V
n 
= (1 – p)
n
T
n
V
0
. 
 
On a : 0 < 1 – p < 1. Donc : lim (1 – p)
n
 = 0. Ainsi, la suite (V
n
) converge vers la matrice nulle. 
La suite (U
n
) converge donc vers L.