Chapitre 5: Equations de Maxwell - E

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CHAPITRE 7
ÉQUATIONS DE MAXWELL
7.1
Équations de MAXWELL dans le vide
7.1.1
Formes locales des équations de MAXWELL
Soit D une distribution de charges caractérisée dans un référentiel galiléen R par
les densités :
−→
−r , t) avec →
−r = −
◮ de charges ρ(→
OM
→
− −
◮ de courant j (→
r , t)
I SA
ID
On admet les quatres équations suivantes dites équations locales de MAXWELL dans le
vide.
→
−→
ρ
−
→
−
∇. E = div E =
εo
FIL
AL
M.G : MAXWELL -GAUSS
M.F : MAXWELL -Faraday
EL
L
AL
-EL
→
−
→
− →
∂B
− −−→ →
−
∇ ∧ E = rot E = −
∂t
→
−→
−
→
−
∇. B = div B = 0
BE
NI
M
M.Φ : MAXWELL -Flux (ou Thomson)
→
−
→
− →
→
−
∂E
− −−→ →
−
∇ ∧ B = rot B = µo ( j + εo
)
∂t
ID-
CP
GE
M.A : MAXWELL -AMPÈRE
-E
LF
ILA
LI
SA
→
−
∂E
εo
à la dimension du densité d’un courant appelé vecteur densité de courant de dé∂t
→
−
placement noté j D .
→
−
ME
→
−
LL
AL
Remarque- 26 :
• Puisque les équations de MAXWELL sont linéaires, alors les champs électromagné-
tiques E et B vérifient le principe de superposition.
CP
GE
BE
NI
→
−
• On peut avoir un champ E à partir de la source ρ ou à partir d’un champ magné→
−
tique variable en fonction du temps. Ainsi la source d’un champs B à partir de la source
→
−
→
−
j ou à partir d’un champ E variable en fonction du temps.
97
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7.1. ÉQUATIONS DE MAXWELL DANS LE VIDE
• Dans un milieu linéaire homogène isotrope (L.H.I) les équations de MAXWELL restent
valable à condition de remplacer
εo
ε = εo εr
µo
et
µ = µo µr
7.1.2
Contenu physique des équations de MAXWELL
7.1.2.1
Équation de MAXWELL -GAUSS
#
# ρ
ρ
→
−
=⇒ V div E dτ = V
dτ
ε
ε
o
o
#
→
#
→
−
− −→
Sachant que
div
E
dτ
=
E
.
dS
ainsi
ρ dτ = Qint ce qui donne
V
Σ(V)
V
→
−
On a : div E =
ρ
→
−
div E = (M.G) =⇒
εo
→
− −→ Qint
E .dS =
(T.G)
εo
Σ(V)
Conclusion:
La forme intégrale de l’équation de MAXWELL -GAUSS ce n’est autre que le théorème
de GAUSS .
7.1.2.2
Équation de MAXWELL -FARADAY
Surface (Σ)
On a :
AL
I SA
ID
→
−
−
! −−→ →
! ∂→
∂B
B −→
−
− −→
−−→ →
M.F : rot E = −
=⇒ Σ rot E .dS = − Σ
.dS
∂t R
∂t
! −−→ →
−
− −→
→
− →
Or : Σ rot E .dS = Γ E .dℓ avec Σ une surface qui
s’appuie sur le contour Γ
−
! ∂→
B −→ ∂ ! →
− −→ dΦ
Ainsi : Σ
.dS =
B.dS =
Σ
∂t
∂t
dt
AL
-EL
FIL
Contour (Γ)
EL
L
Ce qui donne :
GE
BE
NI
M
I
→
−
∂B
−
dΦ
−
→
− →
−−→ →
rot E = −
(M − F) =⇒ e =
E .dℓ = −
∂t
dt
Γ
ID-
CP
c’est la loi de FARADAY .
AL
Équation de MAXWELL -Flux
LL
→
− −→
→
−
B.dS = 0 c’est à dire que B est à flux conservatif ( aucune ligne
ME
→
−
BE
On a : div B = 0 =⇒
de champ ne diverge)
NI
7.1.2.3
-E
LF
ILA
LI
SA
Avec e la force électromotrice. (plus de détail voir chapitre induction)
Conclusion:
La forme intégrale de l’équation de MAXWELL -FARADAY est la loi de FARADAY .
CP
GE
→
−
div B = 0(M − Φ) =⇒
29 novembre 2016
→
− −→
B.dS = 0(conservation du flux)
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7.1. ÉQUATIONS DE MAXWELL DANS LE VIDE
Conclusion:
la forme intégrale de l’équation de MAXWELL -Flux est la conservation du flux
du champ magnétique à travers une surface fermée
7.1.2.4
Équation de MAXWELL -AMPÈRE
−
−−→ →
→
− →
−
On a : rot B = µo ( j + j D ) =⇒
! −−→ →
− →
− −→
− −→ ! →
rot
B.dS = Σ ( j + j D ).dS Or
Σ
! −−→ →
−
− −→ R →
− →
rot
B.dS = Γ B.dℓ.
Σ
! →
− −→
◮ Σ j .dS = Ie .
! →
− −→
◮ Σ j D .dS = ID courant de déplacement
◮
ce qui donne
I
→
− →
−
−
−−→ →
rot B = µo ( j + j D )(M − A) =⇒
−
→
− →
B.dℓ = µo (Ie + ID )(théorème d’AMPÈRE généralisé)
Conclusion:
La forme intégrale de l’équation de MAXWELL -AMPÈRE est le théorème d’AMPÈRE général
Remarque- 27 :
Les quatres équations de MAXWELL plus la force de LORENTZ constituent les postulats
de l’électromagnétisme.
7.1.3
Équations de MAXWELL et la conservation de la charge
I SA
ID
Calculons div (M.A) :
AL
-EL
FIL
AL
→
−
→
−
∂div E
−
−−→ →
)
div rot A = µo (div j + εo
∂t
→
−
Or D’après M.G : εo div E = ρ
− →
− →
− →
−
−−→ →
ainsi : div rot B = ∇.( ∇ ∧ B) = 0
EL
L
ce qui donne :
GE
BE
NI
M
→
− ∂ρ
div j +
=0
∂t
Équations de MAXWELL et relations de passages
ILA
LI
7.1.4
SA
ID-
CP
C’est l’équation locale de conservation de charge
CP
GE
BE
NI
ME
LL
AL
-E
LF
Soit la distribution suivante à l’échelle microscopique (Å) :
29 novembre 2016
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7.1. ÉQUATIONS DE MAXWELL DANS LE VIDE
ρ, j
ρ, j
a
z(Å)
a
z(mm)
◮ Pour la densité volumique de charge on a :
d 3 q = ρ dτ =⇒ d 3 q = ρ dxdydz
Intégrons cette expression par rapport à la variable z :
Z a
d q=(
ρ dz) dxdy = σ dxdy
0
| {z }
2
σ
C’est à dire que à l’échelle macroscopique on peut modéliser la distribution volumique à
l’échelle microscopique par une distribution surfacique telle que
σ=
Z
a
ρ dz
0
0
→
−
j dz
AL
a
FIL
Z
AL
-EL
→
−
js=
I SA
ID
◮ de même pour le vecteur densité de courant, on obtient
BE
NI
M
EL
L
Soit S une surface quelconque et O un point quelconque de S qu’on choisit comme
origine d’un repère R (Oxyz) tel que Oz la verticale et Oxy le plan tangent à S au point O.
→
− →
−
Cette surface S délimite deux milieux M1 et M2 tel que ez = n 1→2
z
ID-
CP
GE
Milieu M2
ILA
LI
SA
→
−
−n
ez = →
1→2
y
LF
O
LL
AL
-E
Plan tangent à S au point O
S
ME
Milieu M1
GE
BE
NI
x
CP
Intéressons nous à la continuité des champs électromagnétiques à la traversée de la
surface au point O.
29 novembre 2016
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7.1.4.1
7.1. ÉQUATIONS DE MAXWELL DANS LE VIDE
Équation de MAXWELL -GAUSS
→
−
On a : div E =
∂E x ∂E y ∂E z
ρ
ρ
=⇒
+
+
=
εo
∂x
∂y
∂z
εo
Intégrons cette équation par rapport à z entre 0 et a(→ 0) :
R a ∂E z
R a ∂E x ∂E y
1 Ra
(
+
)dz + 0
dz =
ρ dz
0
∂x
∂y
∂z
εo 0
Or :
R a ∂E x ∂E y
(
+
)dz = 0 quantité bornée.
a→0 0
∂x
∂y
R a ∂E z
◮ lim 0
dz = E z (O+ ) − E z (O− )
a→0 R
∂z
a
◮ lim 0 ρ dz = σ
densité surfacique de charge.
◮ lim
a→0
Il en résulte que :
E z (O+ ) − E z (O− ) =
σ
σ
=⇒ E 2n − E 1n =
εo
εo
→
−
La composante normale du champ E est discontinue en présence d’une densité
surfacique de charge
7.1.4.2
Équation de MAXWELL -Flux
On a :
∂B x ∂By ∂Bz
→
−
div B = 0 =⇒
+
+
=0
∂x
∂y
∂z
Intégrons cette équation par rapport à z entre 0 et a(→ 0) :
I SA
ID
R a ∂B x ∂By
R a ∂Bz
(
+
)dz
+
dz = 0
0 ∂z
0 ∂x
∂y
AL
-EL
FIL
R a ∂B x ∂By
+
)dz = 0 quantité bornée.
(
a→0 0
∂x
∂y
R a ∂Bz
◮ lim 0
dz = Bz (O+ ) − Bz (O− )
a→0
∂z
◮ lim
AL
Or :
EL
L
Il en résulte que :
BE
NI
M
Bz (O+ ) − Bz (O− ) = 0 =⇒ B2n = B1n
→
−
SA
→
−
→
−
∂E
−
−−→ →
rot B = µo ( j + εo
)
∂t
R a→
→
− →
−
→
−
−
j = j (x, y, z, t) et j s = lim 0 j (x, y, z, t) dz
LL
ME
avec :
AL
-E
LF
On a :
Équation de MAXWELL -AMPÈRE
ILA
LI
7.1.4.3
ID-
CP
GE
La composante normale du champ B est toujours continue
a→0
CP
GE
BE
NI
Projetons l’équation de M.A sur l’axe Ox on obtient :
29 novembre 2016
∂Bz ∂By
∂E x
−
= µo j x + µo εo
∂y
∂z
∂t
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7.1. ÉQUATIONS DE MAXWELL DANS LE VIDE
intégrons cette équation par rapport à z de 0 à a on obtient :
R a ∂Bz
dz → 0
( Bz est continue)
0 ∂y
R a ∂By
◮ 0
dz = By (x, y, a, t) − By (x, y, 0, t)
∂z
R a ∂E x
◮ 0
dz → 0 (quantité bornée)
R a ∂t
◮ 0 j x (x, y, z, t) dz = j sx
◮
Ce qui donne
B2y − B1y = µo j sx
De même la projection sur Oy donne
B2x − B1x = µo j sy
En combinant les deux résultats on obtient
→
−
→
−
→
−
−n
B 2 − B 1 = µo j s ∧ →
1→2
Conclusion:
→
−
→
−
En présence du courant surfacique j s la composante normale du champ B est toujour
continue par contre la composante tangentielle est discontinue
Équation de MAXWELL -FARADAY
AL
I SA
ID
∂E z ∂E y
∂B x
−
=−
∂y
∂z
∂t
∂By
∂E x ∂E z
−
=−
∂z
∂x
∂t
∂E x ∂E y
∂Bz
−
=−
∂y
∂x
∂t
(1)
(2)
(3)
CP
GE
BE
NI
M
EL
L
AL
-EL
→
−
∂B
−
−−→ →
calculons rot E = −
:
∂t


∂
∂B x




E x
−



∂t
∂x




∂
∂By

∧ Ey = −
=⇒ 



∂t
∂y




∂Bz
∂




E z
−

∂t
∂z
Intégrons par rapport à z entre 0 et a(→ 0)
◮ (1) =⇒ E 2y − E 1y = 0
◮ (2) =⇒ E 2x − E 1x = 0
◮ (3) =⇒ 0 = 0
FIL
7.1.4.4
ILA
LI
SA
ID-
Il en résulte que
→
−
→
−
E 2⊥ = E 1⊥
→
−
LL
AL
-E
LF
la composante tangentielle du champ E est continue c’est à dire
→
−
→
−
→
−
−n
( E 2 − E 1) ∧ →
1→2 = 0
CP
GE
BE
NI
ME
Conclusion:
→
−
Á la traversée d’une surface chargée S le champ E vérifie
29 novembre 2016
σ−
→
− →
−
E2 − E1 = →
n
εo
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7.1.5
7.2. POTENTIEL VECTEUR ET POTENTIEL SCALAIRE
Tableau récapitulatif
Formes Locales
Formes intégrales
Relations de passage
MAXWELL -GAUSS
Théorème de GAUSS
−→
ρ
→
− →
−
div E = ∇. E =
εo
σ
−
→
−
→
−n .(→
E 2 − E 1) =
εo
MAXWELL -flux
→
−→ Qint
−
E
(M).
dS =
Σ
εo
→
−
Flux de B conservatif
−→
→
− →
−
div B = ∇. B = 0
→
−→
−
B(M).dS = 0
Σ
−
→
−
→
−n .(→
B 2 − B 1) = 0
MAXWELL -FARADAY
Loi de FARADAY
→
−
− →
∂B
− →
−
−−→ →
rot E = ∇ ∧ E = −
∂t
e=
H→
→
−
dΦ
−
E (M).dℓ = −
dt
→
−
−
→
−
→
−n ∧ (→
E 2 − E 1) = 0
MAXWELL -AMPÈRE
Théorème d’AMPÈRE généralisé
→
−
→
−
− →
∂E
− →
−
−−→ →
rot B = ∇ ∧ B = µo ( j + εo
)
∂t
H→
−
− →
B.dℓ = µo (Ie + ID )
7.2
→
−
−
→
−
→
−n ∧ (→
B 2 − B 1 ) = µo j s
Potentiel vecteur et potentiel scalaire
En régime variable (dépendant du temps), la loi de COULOMB ainsi BIOT et SAVART
ne sont plus valables ; il faudra utiliser d’autres méthodes pour déterminer le champs
→
−
→
−
Existence des potentiels
→
−
AL
-EL
7.2.1
FIL
AL
I SA
ID
électromagnétique ( E et B ).
Une des méthodes est la méthode des potentiels.
relation toujours valable
GE
→
−
−
−−→ →
B(M, t) = rot A (M, t)
BE
NI
M
EL
L
D’après l’équation de M.Φ, on a : div B(M, t) = 0 ce qui donne
LL
AL
-E
LF
ILA
LI
SA
ID-
CP
→
−
→
−
∂ B(M, t)
−
−
−−→ →
−−→ →
−−→ ∂ A (M, t)
Or l’équation de M.F : rot E (M, t) = −
=⇒ rot E (M, t) = −rot
∂t
∂t
C’est à dire
→
−
∂ A (M, t) →
−
−
−−→ →
rot E (M, t) +
= 0
∂t
Donc il existe une fonction scalaire V telle que
29 novembre 2016
CP
Conclusion:
GE
BE
NI
ME
→
−
→
−
∂ A (M, t)
∂ A (M, t)
−−−→
−−−→
→
−
→
−
E (M, t) +
= −grad V(M, t) =⇒ E (M, t) = −grad V(M, t) −
∂t
∂t
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→
−
7.2. POTENTIEL VECTEUR ET POTENTIEL SCALAIRE
→
−
→
−
Les champs E et B s’expriment à l’aide des potentiels vecteur A et potentiel
scalaire V par:
→
−
−
−−→ →
B(M, t) = rot A (M, t)
→
−
−−−→
∂ A (M, t)
→
−
E (M, t) = −grad V(M, t) −
∂t
;
Remarque- 28 :
→
−
Les potentiels A et V ne sont pas uniques.
On admet la transformation de jauge suivante :
→
−
→
−
→
−
→
−
→
−
→
−
Si ( A , V) et ( A 1 , V1 ) deux couples de potentiels dont dérivent E et B alors si A = A 1 −
∂f
−−−→
grad f alors V = V1 +
où la fonction f = f (M, t) est une fonction quelconque.
∂t
Conclusion:
→
−
→
−
Une transformation de jauge ne modifie pas les champs E et B
7.2.2
Choix de jauge
puisque les potentiels ne sont pas uniques alors on impose certaines conditions sup-
→
−
plémentaire sur les A et V afin de simplifie les équations.
◮ En régime stationnaire (indépendant du temps) :on utilise la jauge de COULOMB afin
→
−
que A vérifie l’équation de POISSON pour la magnétostatique :
→
−
div A(M) = 0
→
−
◮ En régime variable : on utilise la jauge de LORENTZ afin que A et V vérifient les
AL
I SA
ID
équations de POISSON généralisées.
∂V
→
−
div A + µo εo
=0
∂t
EL
L
AL
-EL
FIL
jauge de LORENTZ
Équations de POISSON généralisées
7.2.3.1
Équation de POISSON généralisée pour le potentiel V
BE
NI
M
7.2.3
LF
ILA
LI
SA
ID-
CP
GE
→
−
∂A
−−−→
→
−
→
−
On a : div E = ρ/εo ainsi E = −grad V −
ce qui donne
∂t
→
−
→
−
∂A
ρ
∂A
ρ
−−−→
div (−grad V −
)=
=⇒ −∆ V − div (
)=
∂t
εo
∂t
εo
LL
AL
-E
→
−
∂A
∂
∂2 V
→
−
Or : div (
) = (div A ) = −µo εo 2
∂t
∂t
∂t
∆ V − µo εo
∂2 V
ρ
+
=0
2
∂t
εo
CP
GE
BE
NI
ME
Il en résulte que
C’est l’équation de POISSON généralisée pour le potentiel V
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7.2.3.2
7.2. POTENTIEL VECTEUR ET POTENTIEL SCALAIRE
Équation de POISSON généralisée pour le potentiel vecteur
→
−
→
−
∂E
−
−−→ →
On a : rot B = µo j + µo εo
∂t
→
−
∂A
−−−→
→
− −−→ →
−
→
−
Or : B = rot A et E = −grad V −
ce qui donne :
∂t
→
−
→
−
∂A ∂ −−−→
−
−−→ −−→ →
rot (rot A ) = µo j + µo εo
− grad V −
∂t
∂t
→
−
→
−
∂2 A
−−−→
−−−→ ∂V
→
−
→
−
=⇒ grad (div A ) − ∆ A = µo j − µo εo grad
− µo εo 2
∂t
∂t
−
2→
→
−
−−−→
∂V
∂ A
→
−
→
−
=⇒ grad (div A + µo εo ) − ∆ A + µo εo 2 − µo j = 0
∂t
∂t
∂V
→
−
D’après la jauge de LORENTZ :div A + µo εo
=0
∂t
Il en résulte que
→
−
→
− →
∂2 A
−
→
−
∆ A − µo εo 2 + µo j = 0
∂t
→
−
C’est l’équation de POISSON généralisée pour le potentiel vecteur A
Remarquons que :
∂2
∆ = 2 → m−2
∂x
∂2
µo εo 2 → m−2
∂t
I SA
ID
c’est à dire








=⇒ µo εo → m−2 .s2







AL
1
→ (m.s−1 )2
µo εo
FIL
On pose
EL
L
AL
-EL
1
c= √
µo εo
BE
NI
M
c : dite la célérité de l’onde électromagnétique : représente la vitesse de propagation
GE
dans le vide ( suite voir partie des ondes).
Par conséquent :
CP
1 ∂2 V
ρ
+
=0
2
2
c ∂t
εo
→
−
→
− →
1 ∂2 A
−
→
−
◮ ∆ A − 2 2 + µo j = 0
c ∂t
-E
LF
ILA
LI
SA
ID-
◮∆V−
1 ∂2
=∆ − 2 2
c ∂t
opérateur Alembertien
CP
GE
BE
NI
ME
LL
AL
Si on pose
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7.3. L’APPROXIMATION DES RÉGIMES QUASI-PERMANENTS (ARQP)
→
−
alors les potentiels A et V vérifient les équations de d’ALEMBERT
→
− →
−
→
−
A + µo j = 0
;
V +
ρ
=0
εo
Remarque- 29 :
→
−
→
−
Dans une région (comme le vide par exemple) où ρ = 0 et j = 0 les équations de
d’ ALEMBERT s’écrivent
−
→
− →
A = 0
7.2.4
;
V = 0
Potentiels retardés
◮ On rappelle qu’en régime stationnaire on a :
∆V+
ρ
=0
εo
→
−
→
−
∆ A + µo j = 0
et
Et lorsque la distribution est limitée dans l’espace on a :
1
V(M) =
4πε o
$
ρ(P)dτ
PM
µo
→
−
A (M) =
4π
et
$ →
−
j (P) dτ
PM
On démontre qu’en régime variable et lorsque la distribution est limitée dans l’espace
→
−
que les solutions des équations de d’ALEMBERT pour V et A s’écrivent :
1 # ρ(P, t − PM/c)
dτ
4πε o V
PM
→
−
µo # j (P, t − PM/c)
→
−
dτ
◮ A(M, t) =
4π V
PM
AL
-EL
FIL
AL
I SA
ID
◮ V(M, t) =
SA
L’approximation des régimes quasi-permanents (ARQP)
ILA
LI
7.3
ID-
CP
GE
BE
NI
M
EL
L
→
−
V(M, t) et A(M, t) sont appelés les potentiels retardés.
PM
Si on pose θ =
le retard ; c’est à dire que le point M va subir les potentiels issuent de
c
r PM
la distribution mais avec un retard θ = =
c
c
CP
GE
BE
NI
ME
LL
AL
-E
LF
Dite aussi Approximation des régimes quasi-stationnaires (ARQS)
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7.3.1
7.3. L’APPROXIMATION DES RÉGIMES QUASI-PERMANENTS (ARQP)
Définition de l’ARQP
L’ARQP consiste à négliger le retard θ devant un temps caractéristiques (T la période
par exemple pour un signal périodique), c’est à dire considérer
1 # ρ(P, t)
dτ
4πε o V PM
→
−
µo # j (P, t)
→
−
◮ A(M, t) =
dτ
4π V PM
→
−
∂ A (M, t)
−−−→
→
−
◮ E (M, t) = −grad V(M, t) −
∂t
→
−
−
−−→ →
◮ B(M, t = rot A (M, t)
◮ V(M, t) =
En d’autres termes l’ARQP consiste à négliger le phénomène de propagation
7.3.2
Domaine de validité de l’ARQP
Considérons un signal T-périodique.
ARQP est valable donc θ ≪ T =⇒
SM
≪ T c’est à dire
c
S M ≪ cT = λ =
c
f
λ
50 Hz
6000 km
FIL
AL
I SA
ID
f
30 cm
BE
NI
M
EL
L
1 GHz
30 m
AL
-EL
10 MHz
GE
On reteint que le cadre de l’ARQP est valable au laboratoire si la fréquence du signal est
inférieure à 1 MHz
ILA
LI
Comparaison des amplitudes des vecteurs densité de courant et de courant de déplacement
LF
7.3.3
SA
ID-
CP
ARQP =⇒ f 6 1MHz
-E
Considérons un conducteur métallique (type cuivre) de conductivité σ ≃ 107 S .m−1
AL
→
−
→
−
LL
soumis à un champ électrique sinusoidal de la forme E = E o cos(ωt).
→
−
→
−
CP
GE
BE
NI
ME
Comparons les amplitudes des vecteurs densité de courants j et j D
On a :
→
−
→
−
→
−
→
−
• j = σ E =⇒ j = σ E o cos(ωt) l’amplitude est donc j M = σE o
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7.3. L’APPROXIMATION DES RÉGIMES QUASI-PERMANENTS (ARQP)
→
−
→
−
→
−
∂E
• j D = εo
=⇒ j D = −εo ω sin(ωt) l’amplitude est donc jDM = εo ωE o
∂t
Ce qui donne
jDM εo ω
=
jM
σ
→
−
Cherchons à quelle fréquence f on a le vecteur densité de courant de déplacement j D
→
−
est négligeable devant le densité de courant j
σ
jM
≫ 1 =⇒ f ≫
≃ 1016 Hz
jDM
2πεo
Conclusion:
→
−
Dans le cadre de l’ARQP, le vecteur densité de courant de déplacement j D est
→
−
très négligeable devant le vecteur densité de courant j
Conséquence : Dans le cadre de l’ARQP l’équation de MAXWELL -AMPÈRE généralisée
s’écrit
→
−
ARQP
→
−
→
−
∂E
−
−
−−→ →
−−→ →
rot B = µo ( j + εo
) −−−−−−−−−→ rot B = µo j
∂t
7.3.4
Équations de MAXWELL dans le cadre de l’ARQP
FIL
AL
I SA
ID
ρ
→
−
(M.G) div E =
εo
→
−
∂B
−
−−→ →
(M.F) rot E = −
∂t
→
−
(M.Φ) div B = 0
EL
L
AL
-EL
→
−
−
−−→ →
(M.A) rot B = µo j
BE
NI
M
Remarque- 30 :
→
−
IDSA
-E
LF
Équations de MAXWELL en régime stationnaire
AL
7.3.5
et
→
−
∂A
−−−→
→
−
E = −grad V −
∂t
ILA
LI
→
− −−→ →
−
B = rot A
CP
GE
Les relations entre les potentiels A et V et les champs restent valables en effet :
∂X
= 0, ce qui donne
∂t
CP
GE
BE
NI
ME
LL
La variable X et en régime stationnaire si
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7.3. L’APPROXIMATION DES RÉGIMES QUASI-PERMANENTS (ARQP)
ρ
→
−
(M.G) div E =
εo
−
− →
−−→ →
(M.F) rot E = 0
→
−
(M.Φ) div B = 0
CP
GE
BE
NI
ME
LL
AL
-E
LF
ILA
LI
SA
ID-
CP
GE
BE
NI
M
EL
L
AL
-EL
FIL
AL
I SA
ID
→
−
−
−−→ →
(M.A) rot B = µo j
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