60 Thomas Ernst
ouvrage classique, Recherches arithm´
etiques, 1807. Les propositions de Lagrange et
Gauss ´
etaient d´
evelopp´
ees par Binet (1786–1856), mais la g´
en´
eralisation de ces propo-
sitions provient de Cauchy, pr´
esent´
ee pour une publication en 1812 et publi´
ee dans
le Journal de l’´
Ecole polytechnique [2] 1815. La primi`
ere r´
ef´
erence aux fonctions de
Schur se trouve dans cet article de Cauchy.
Cauchy fut n´
e`
a Paris en l’ann´
ee de la R´
evolution franc¸aise, et son p`
ere, qui craignait
pour sa vie, s’´
etablit `
a Arcueil avec sa famille. Mais bientˆ
ot il revenait `
a Paris. Laplace
et Lagrange ´
etaient des amis de la famille. Cauchy fut tr`
es renomm´
e pour ses nombreux
travaux de math´
ematiques importants, par example son œuvre en 4 volumes, Exercises
d’analyse et de physique math´
ematique 1840–47. Plusieurs termes en math´
ematique
portent le nom de Cauchy.
Apr`
es Cauchy, Jacobi (1804–51) fondait une th´
eorie des d´
eterminants dans son trait´
e
de 1841. A K¨
onigsberg, o`
u Jacobi demeurait pendant 1826–43, il avait un ´
el`
eve italien,
Trudi, qui d´
evelopait les th´
eories de Jacobi et donnait une preuve compl`
ete d’identit´
e
de Jacobi–Trudi [30]. Von N¨
agelsbach et Kostka d´
eveloppaient encore les th´
eories de
Jacobi et Trudi. Brioschi (1825–97), aussi un Italien, ´
ecrivait un livre scolaire sur la
th´
eorie des d´
eterminants, qui fut traduit en allemand et en franc¸ais.
Le DGC est intimement li´
e aux groupes sym´
etriques et `
a la partition comme c’est
pr´
esent´
e dans [17].
Une partition [17] de η∈Nest une suite d´
ecroissante finie
λ= (λ1, λ2, . . . , λn)(1.1)
d’entiers non nuls
λ1≥λ2≥. . . , ≥λn≥0,
o`
u le poids de λ
η=
l(λ)
X
j=1
λj,(1.2)
et l(λ), le nombre des parts >0de λ, s’appelle le longeur de λ.
Nous trouverons bon de ne pas distinguer entre deux suites qui sont seulement
diff´
erentes par une suite de z´
eros au bout.
D´
efinition 1.1. Soit ²= (²1, . . . , ²n)∈Znun vecteur des exposants, nous d´
efinissons
|²|=¯¯¯¯¯¯¯¯
x²n
1
.
.
.x²n
n
.
.
.....
.
.
x²1
1
.
.
.x²1
n
¯¯¯¯¯¯¯¯
.(1.3)
Il y a beaucoup de d´
efinitions de DGC, et dans nos calculs nous emploieront la
d´
efinition par Heineman [11, p. 465], qui est comme suit. Cette notation est une certaine
variation minimale de la notation aλ+δpar Macdonald [17].