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 A - De nouvelles régulations micro et macro-prudentielles  
 1 -  Un meilleur contrôle des activités et des produits financiers 
. Mise en place généralisée de la taxe Tobin, lutte contre les bonus et les 
paradis fiscaux,  etc. En résumé des conditions d’une meilleure orientation 
géographique de l’épargne mondiale (vers les PED ou les PMA)  
 . Approfondissement des accords de Bâle (Bâle III) 
 . Assainissement à moyen terme des activités hors bilan des banques 
 . Retour à la réglementation Glass- Steagall (loi Dodd-Franck) 
. Union bancaire européenne 
 
     2 - L’évolution des régimes de change : l’adoption de changes flexibles 
                                . Quel degré de convertibilités des monnaies des BRICS ? 
             . Fixité versus flexibilité des taux de change  
             . La solution du système de zones-cibles              
. Une gestion concertée de la communication (de nature à influencer les 
marchés et les évolutions des taux de change). 
 
           B -  La définition d’un nouveau SMI  
 
    1 -  Vers un nouveau SMI axé sur un polycentrisme monétaire 
                           . Poursuite de la normalisation du statut du yuan notamment 
                 . Définition des trois grandes zones monétaires (Europe, Asie, Amérique du 
Nord)   . Reconsidération du rôle et des fonctions du FMI (nouvelle politique de DTS).  
   
                     2- Une meilleure régulation du système financier international 
    .  Soutien  aux  pays  encore  exclus  du  financement  privé  de  leur 
développement  économique  (question  épineuse  car  l’enjeu  est  complexe  en 
raison d’un paradigme productif parvenu à son stade terminal) 
                           . Nécessité de contrôles et de limites aux échanges d’actifs internationaux. 
 
Conclusion 
 Le SMI actuel est lacunaire et doit être repensé. De plus, la faiblesse et la lenteur de la 
reprise  aux  États-Unis  et  en  Europe  ne  font  qu’aggraver  les  problèmes  budgétaires  et 
financiers  auxquels  ceux-ci  sont  confrontés.  Les  membres  du  G20  et  les  institutions 
financières internationales doivent prendre des mesures afin d’instaurer un système monétaire 
international qui repose sur des cadres cohérents en matière de politique macroéconomique et 
de réglementation financière à moyen terme propices à une croissance durable et équilibrée à 
l’échelle mondiale. Dans les pays d’importance systémique, ces cadres devront s’appuyer sur 
une flexibilité accrue des taux de change nominaux et réels, davantage déterminés par les 
marchés. Pour aider le SMI à évoluer en ce sens, il faudra mieux coordonner et rendre plus 
efficaces les institutions de surveillance de l’architecture financière mondiale. À long terme, à 
mesure  que  l’économie  mondiale  deviendra  une  économie  multipolaire,  des  régimes  de 
changes  flottants  pourront  concourir  à  assurer  une  transition  vers  un  système  monétaire 
international  plus  résilient  et  mieux  contrôlé  par  un  FMI  rénové,  plus  apte  à  réguler  la 
mondialisation financière (scénario optimiste). 
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