COMPTE RENDU DE REUNIONS DE GESTION HOGEP

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COMPTE RENDU DE REUNION DE GESTION HOGEP
Réunion de gestion du 17.12.08
Les taux US à 0, au plus bas historique : quelles conséquences ?
 Sur l’arbitrage consommation/épargne : en cette fin d’année, la consommation se tient
très bien. Serait-ce en partie parce que l’épargne ne rapporte plus ? les taux à 0% aux
US annoncent-ils la fin du monétaire ?
Toutefois il est possible qu’en cette période, les ménages préfèrent tout de même placer en
monétaire plutôt que de supporter un risque boursier supplémentaire.
 Sur le paysage bancaire et financier : Les autorités monétaires vont utiliser d’autres
armes que la baisse du taux directeur, notamment le rachat de dettes afin de jouer sur
les taux longs.
Méthodologie en matière de sélection de valeurs : jusqu’à présent nous constatons que le
stock picking n’a pas fonctionné comme par le passé car les belles valeurs sont aussi les plus
liquides. Elle ont été « massacrées » par besoins de liquidité des différents agents
économiques, ce qui renforce notre opinion sur les opportunités de marché.
Quelles perspectives pour 2009 ?
Le marché ne va pas dans le sens du consensus : on attendait un rallye de fin d’année suivi
d’un premier trimestre difficile puis une sortie de crise à partir du deuxième semestre. Or il
n’y a pas eu de rebond. Doit-on l’attendre pour le début de l’année 2009 ?
Si tel était le cas, quelles seraient les conséquences d’une mauvaise nouvelle
macroéconomique ?
Il est probable que les marchés ne supporteraient pas de voir repoussée d’une année la reprise
économique nous pourrions alors retester des plus bas sur les indices.
Nous constatons que le marché ne réagit plus aux mauvaises nouvelles microéconomiques, les
cours anticipent-ils déjà les mauvaises nouvelles éventuelles ? Probablement pour une grande
partie, c’est ainsi que les niveaux , par exemple, de 3000 points sur le cac 40 semblent solides.
Aujourd’hui, on assiste à un arrêt brutal de la production car les sociétés recherchent du cash
et déstockent violemment. Il s’agit d’un phénomène qui ne peut pas durer.
Si la consommation se tient très bien en cette fin d’année, les licenciements à venir devraient
peser à moyen terme. Nous sommes inquiets sur les risques sociaux qui pèseraient sur le
tissus industriel, dégradant les chiffres d’affaires déjà impactés par la crise.
Dans cet univers incertain, nous sommes tentés de sur pondérer les valeurs défensives, qui
ont moins souffert que les valeurs cycliques.
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