- se poser en ‘inventeur’ du SMI idéal
- présenter certains projets actuels (objets de débats) ou passés (bancor) comme la solution
incontestable.
- plus généralement, éviter les propos du genre « Il faut (ou il faudrait) faire ceci ou cela »
Problématique
- présentation de la stratégie : nous défendons l’idée que l’histoire nous a appris qu’un SMI pouvant
durablement remplir ses fonctions doit posséder deux caractéristiques (assez générales)
fondamentales :
1) Etre un SMI ‘évolutif’ c'est-à-dire capable de faire face, c'est-à-dire sans qu’il y ait crise,
effondrement de ce SMI, aux mutations structurelles et institutionnels de l’économie mondiale.
2) Reposer sur une coopération étroite entre les pays.
Ces deux caractéristiques sont en partie liées (l’évolution du SMI ne peut se faire sans coopération)
mais apparaissent néanmoins comme deux aspects qui peuvent être traités de manière distincte
(donc : 2 parties).
Nous soulignerons toutefois que la connaissance que semble nous avoir apporté l’histoire de certains
des aspects fondamentaux qui pourraient constituer le meilleur des SMI ne garantit pas que cette
connaissance puisse conduire en pratique à l’élaboration d’un tel SMI. Les arguments principaux
sont :
- la difficulté (voire l’impossibilité) d’une adaptation suffisamment rapidement du SMI face à des
mutations qui ne prennent une forme déterminée que sur un temps long,
- les enjeux géopolitiques (de pouvoir) qui sont associés aux évolutionx du SMI et qui rendent une
coopération ‘optimale’ systématique peu probable.
Plan
I. L’expérience historique ne nous a-t-elle pas appris que les règles qui régissent les paiements
internationaux doivent évoluer au regard des mutations structurelles et institutionnelles de
l’économie mondiale ?
A. L’exemple de l’étalon-or
- ce qui rend un éventuel retour à l’or peu crédible aujourd'hui
B. L’adaptabilité du SMI est-elle compatible avec une monnaie internationale hégémonique ?
- ce qui pose le problème d’un SMI centré sur la monnaie d’un pays particulier : livre sterling
(XIXe) ou dollar (B-W, post B-W)
- paradoxe de Triffin
- l’arrangement US / pays émergents = une ‘fausse’ stabilité
C. Le passage aux changes flottants (années 1970) : conséquence de l’éclatement de B-W ou
nécessité dans un contexte de mondialisation commerciale et de globalisation financière ?
- ce qui pose dans la période récente le problème de la rigidité d’un système de changes fixes
(nécessité d’un abandon ?), face aux processus de mondialisation commerciale et de
globalisation financière
II. L’expérience historique ne nous a-t-elle pas appris que la capacité d’un SMI à remplir
correctement ses fonctions sur une longue période suppose une coopération étroite entre les
autorités monétaires ?
A. La coopération étroite : une nécessité pour faire face au dilemme (inévitable ?) de Triffin