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locaux de TV7 afin de saisir les
équipements ayant servi de nantissement
pour l’obtention du crédit, octroyé par la
KTB.
Selon M. Milenkov, interviewé par la
chaîne Nova, ТV7 doit un peu moins de
2,5 millions de leva. « Une partie des
équipements seulement ont été mise en
gage et non pas tous les équipements ni
d’autres droits de la chaîne de télévision »,
a-t-il précisé. La presse rappelle que M.
Milenkov avait annoncé lors de la première
intervention de l’huissier de justice dans
les locaux de TV7, mercredi dernier, le
montant de 10 millions d’euros de dette.
La scène présentant des policiers et des
huissiers de justice investir les locaux
d’une télévision rappelle l’époque où la
notion de démocratie n’était pas encore
consacrée dans la langue bulgare, observe
l’hebdomadaire Capital dans une analyse
liée au drame de cette chaîne de télévision
« qui est la conséquence logique de son
évolution pendant les années, tel un
symbole de l’enracinement entre la
criminalité économique organisée et la vie
politique».
Capital rappelle que TV7, dirigée par Irena
Krasteva (mère du député MDL Delian
Peevski) avait obtenu ses licences en 2009,
à l’époque de la coalition tripartite, grâce à
des amendements lobbyistes incohérents à
la loi sur les médias. Des procédures
d’appel d’offres particulières avaient été
mises en place pour que ladite chaîne
obtienne les fréquences nécessaires pour
son intégration directe dans le bouquet
numérique. Son important essor était dû
aux financements versés par Tsvetan
Vassilev et son comportement démontrait
sa forte dépendance politique.
En 2013, à la veille des élections
législatives, le média a été utilisé par son
directeur exécutif Nikolaï Barekov pour
produire le scandale relatif au stock de
bulletins de vote vierges, trouvé dans une
imprimerie à Kostinbrod (près de Sofia)
(voir notre revue de presse du 13 mai
2013). Ensuite, aux européennes en 2014,
TV7 avait décidé de financer la campagne
électorale de Nikolaï Barekov ainsi que son
projet politique Bulgarie sans
censure, qualifié plus tard par Tsvetan
Vassilev de « reality show financée ». La
crise de la KTB et le retrait de sa licence
ont conditionné le dénouement du drame
de TV7 qui bien que sordide n’était pas
inattendue dans la mesure où cette chaîne
avait permis de s’attaquer aux ennemis du
« conglomérat politique ». (Capital.bg)
LES PREVISIONS
ECONOMIE : MEILLEURS CHIFFRES,
MAIS MANQUE D’OPTIMISME
La Commission européenne (CE) a revu à
la hausse sa prévision pour la croissance de
l’économie bulgare à 1% pour 2015
(comparé à sa prévision précédente de
0,8%). Pour 2016 la prévision de
croissance est de 1,3%. La révision est
principalement due à la baisse de l’euro et
des prix du pétrole. Par contre le manque
d’investissements étrangers est de nouveau
souligné.
Même si cette information peut être
considérée comme une bonne nouvelle, il
ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une
révision de seulement 0,2%, tandis que la
croissance attendue des autres pays de
l’UE est beaucoup plus considérable, note
dans son analyse Sega. Selon la CE 22 des
28 pays membres auront de meilleurs
indices que la Bulgarie. Sofia est rangée
dans un groupe avec des pays comme la
Grèce et Chypre. La croissance moyenne
du PIB pour l’UE sera de 1,8% et de
l’économie mondiale – de 3,5%, chiffres
bien au-dessus des indices de la Bulgarie.
Le journal donne un exemple avec la Grèce
– beaucoup de Bulgares se demandent
pourquoi même dans l’état de crise
profonde de leur pays, les grecs touchent
des salaires, bien plus élevés que ceux en
Bulgarie. La vérité est, écrit le journal, que