ENIBe 2ème Année / Physique Appliquée / Devoir surveillé mars 98
ELEMENTS DE CORRECTION Auteur : Bachard Eric
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1) Réseau de diffraction par transmission : lame à faces parallèles sur laquelle on a gravé des
traits équidistants et parallèles entre-eux. La distance moyenne entre deux traits
consécutifs, appelée pas du réseau est de l’ordre de 1 à 3 µm. Autre paramètre important
du réseau, la longueur L de celui-ci. L est de l’ordre de 50 mm pour un réseau de
diffraction du type celui utilisé en TP. On l’utilise en incidence quelconque.
Chaque est observable dans plusieurs directions particulières. Exemple d’application :
injection de lumière dans une fibre optique. [ 2 pts ]
2) Pour un réseau de pas a, on observera de la lumière dans une direction donnée en sortie de
celui-ci, si et seulement si les ondes provenant de deux ouvertures consécutives sont en
interférences constructives, soit = q (q entier, et différence de marche ou de chemin
optique entre les deux ondes).
 
 
1 2
= a (sin i sin i’) (signe car les
angles sont orientés et 1>0 et 2>0 )
sin sin 'i i q
a
 
(voir dessin ci-contre)
[ 4 pts ]
3) Minimum de déviation pour un réseau de
diffraction
3.1) D en fonction de i et i’.
D’après le schéma ci contre,
on a
 
2 2
  i D i'
, soit :
D i i '
[ 1 pt ]
3.2) Montrer que la déviation D passe par un minimum dans un ordre q donné, pour et a
constants. On sait que :
D i i
i i q
a
 
 
'
sin sin '
Si on différencie ce système d’équations, on trouve :
dD di di
i di i di
 
'
cos cos ' '
Réseaux de diffraction
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D’où l’on tire :
dD i
idi 
cos
cos ' 1
. Le minimum de déviation est donc obtenu pour dD = 0,
c’est à dire pour i = i m , soit 2 solutions possibles :
i im
'
, cette solution correspond à l’ordre 0,
l’incidence.
i im
' 
, pour un ordre q donné, D = Dm.
Conclusion : il existe un minimum de déviation Dm obtenu pour i = im, avec Dm = -2 i m .
[ 3 pts ]
1) Le premier Polaroïd est appelé polariseur car il donne une polarisation rectiligne de la
lumière en sortie de celui-ci. Le second polariseur est appelé analyseur, car il permet
d’analyser, c’est à dire de déterminer le type de polarisation observé à la sortie du système
[ 2 pts ]
2) Loi de Malus.
Hypothèses : On considère une lumière polarisée rectiligne, arrivant sur un Polaroïd. La
direction de polarisation de l’onde incidente forme un angle avec l’index du polariseur.
Soit E(t) l’amplitude en fonction du temps de l’onde incidente, avec E (t) = E0cos0t.
En sortie du Polaroïd, on observera ES(t) = E0 cos .cos0t. Comme l’éclairement en sortie est
proportionnel au carré de l’amplitude ES (t), on aura :
[ 2 pts ]
3) Pour comprendre la différence, envisageons les deux expériences :
Soit un premier dispositif en sortie duquel la lumière est polarisée circulairement. Plaçons
ensuite un analyseur. On constate que,
l’orientation de celui-ci, l’éclairement est constant.
Remarque : si on ne savait pas, par hypothèse que la lumière analysée était circulaire, on
pourrait aussi, dans ce cas d’éclairement constant en sortie de l’analyseur, avoir affaire à une
lumière qui n’est pas polarisée du tout…
Soit maintenant un second dispositif, avec une polarisation elliptique en sortie de celui-ci.
On constate cette fois que l’intensité observée en sortie, en fonction de l’orientation de l’index
de l’analyseur n’est pas constante.
En effet, l’éclairement, sans passer par une valeur nulle, passe :
par un minimum pour une valeur donnée près) de l’angle entre une direction de
référence et la direction de l’index de l’analyseur ;
par un maximum, pour un angle décalé de
2
par rapport au précédent (à près).
Ce qui caractérise bien une polarisation elliptique de la lumière. [ 2 pts ]
Polarisation de la lumière
IkE
S022
cos
Loi de Malus pour la polarisation de la lumière
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4) A l’entrée de la lame
4
, on a :
 
E E t E t
E X Y
 ( ) ( )
, avec
E t E t e
E t E t e
X X
Y Y
( ) cos
( ) sin
0 0
0 0
Soit une décomposition de l’onde incidente en deux composantes en quadrature (= déphasées
de
2
), ce qui est bien caractéristique d’une polarisation circulaire à l’entrée.
En sortie de la lame
4
, une des deux composantes sera retardée de
4
par rapport à
l’autre. Ainsi, un cosinus deviendra (au signe près) un sinus. On pourra obtenir, par exemple :
E t E t e
E t E t e
XS X
YS Y
( ) sin
( ) sin
0 0
0 0
avec, bien entendu
 
E E t E t
SXS YS
 ( ) ( )
.
[ 4 pts ]
Conclusion : une onde incidente polarisée circulairement à l’entrée d’une lame
4
devient
polarisée rectiligne en sortie de celle-ci.
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